Learning Expedition | Délégation du CSI France à Béthune-Bruay

Après une première édition réussie en mars 2023, nous sommes ravis de vous annoncer que nous organisons une nouvelle Learning Expedition dans les Hauts-de-France afin d’accompagner une délégation de startups industrielles sur le territoire de Béthune-Bruay.

Envie de développer votre business ? Participez gratuitement à cette Learning Expedition à Béthune-Bruay

Startups industrielles, nous vous offrons une opportunité de participer à la seconde édition des « Rencontres Entreprises et Territoires de Béthune Bruay », dans les Hauts-de- France le 20 mars 2024 en rejoignant la délégation du CSI France !

Le territoire de Béthune-Bruay, en quelques mots

  • 100 communes, comptabilisant près de 280 000 habitants, situées dans les Hauts-de-France entre Paris, Bruxelles et Londres
  • Des acteurs prêts à s’engager dans l’accompagnement à l’industrialisation et disposant de compétences locales très diversifiées puisque l’on dénombre 165 sites industriels dans un diamètre d’environ 30km
  • Un engagement fort dans le secteur de l’électromobilité avec par exemple l’accueil de la première gigafactory française (ACC)
  • Une expertise dans les matériaux avec par exemple l’accueil de Safilin, pionnier de la relocalisation de la filière lin, ou encore Plastium, un pôle d’excellence régional dans la plasturgie et les composites
  • Un engagement de l’industrie dans la transition écologique avec par exemple le nouvel acteur dans le rechapage de pneus, Blackstar, ou encore l’initiative montante, Ennea Green, dans la récupération de matériel professionnel
  • Des réseaux actifs de startups, avec par exemple une antenne French Tech organisant de nombreux afterworks

C’est aussi un territoire avec des solutions immobilières, adaptées à toute étape de la vie d’un projet, et des solutions foncières clef-en-main, c’est-à-dire purgées d’un maximum de démarches administratives. Pour les projets identifiés comme stratégiques, le territoire met à disposition ses savoir-faire dans l’accompagnement à l’implantation (démarches PC, ICPE, premières mises en réseaux) et au développement (levée de fonds, accélération, internationalisation). Découvrez les Solutions d’industrialisation de Béthune Bruay.

 

Les opportunités business :

La participation aux rencontres des Entreprises et de Territoires à Béthune-Bruay, territoire d’industrie, permettra aux startups industrielles de (liste non-exhaustive) :

  • Accéder au salon gratuitement,
  • Découvrir les deux parcours des savoir-faire industriels du territoire,
  • Visiter le site de Renault à Ruitz 
  • Faire connaître sa solution devant des donneurs d’ordre à travers des sessions de pitch. Ces pitchs seront filmés et seront disponibles en replay
  • Connaître les besoins d’achat des acteurs publics du territoire,
  • Rencontrer des sous-traitants, des fournisseurs, des grands comptes,
  • Profiter d’un moment privilégié avec des financeurs,
  • Participer à l’afterwork VIP,

 

 

Les retours des startups industrielles de la délégation 2023

Héléna Jérome Délégation CSI France  « Lors de la learning expedition avec le CSI France à Béthune-Bruay, j’ai eu l’occasion de visiter le site d’Eiffage Systems. Suite à cette rencontre, nos avons mis en place un test de nos produits de communication dans le bruit sur leur site industriel : une collaboration qui ne fait que commencer »
Héléna Jérome, CEO de SAFEHEAR

 

Jérémy Dulout, CEO de Batconnect délégation CSI France Béthune bruay« J’ai été inspiré par les visites de sites industriels de Béthune-Bruay, et boosté par les échanges avec les entrepreneurs passionnés de la délégation du CSI France. J’ai gardé contact avec plusieurs d’entre eux et j’ai la conviction que nous arriverons à concrétiser plusieurs projets ensemble pour relocaliser et décarboner nos produits / entreprises »
Jérémy Dulout, CEO de BATCONNECT

 

Onja Gonnet, Délégation CSI France Béthune-Bruay« Organisation impeccable, timing parfait, échanges stimulants au sein d’un groupe homogène. Visites d’entreprises captivantes. Plateau télé animé par des professionnels enthousiastes, l’occasion parfaite pour le pitch de SCorp-io. Infos intéressantes sur l’Agglo et sur les opportunités au Québec. Une expérience enrichissante »
Onja Gonnet, Responsable webmarketing chez SCORP-IO

 

Christophe Basset - OBH Délégation CSI France Béthune BruayLa Learning expédition à Béthune a été très intéressante en termes de découverte d’innovations autour de l’énergie, le développement des solutions de recyclage des déchets par exemple. La visite d’Eiffage fut très instructive sur l’organisation structurelle de la chaîne industrielle. J’ai profité de cette expédition pour échanger avec des entrepreneurs passionnés et partager nos expériences. À la suite de cette rencontre, nous avons créé des liens avec des participants qui certainement seront utiles dans notre développement industriel. »
Christophe Basset, Associé – Business development chez OBH (On Board Helmet)

 

Comment participer ?

Condition de participation : vous êtes une startup hardware

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Le CSI France prend en charge les frais de déplacement pour les 15 premières startups industrielles, à hauteur de 150€, sous présentation des justificatifs.

Pour toutes questions, contactez notre équipe qui reste à votre écoute :

 

 

 

Note | Notion clé d’un cadre pour garantir la transparence de la collaboration entre un sous-traitant et une startup industrielle

Dernière MAJ Août 2022

Objectif :

Définir les critères de collaboration qu’un sous-traitant de type bureau d’études ou sous-traitant de fabrication/production et une startup industrielle doivent avoir clarifier avant d’initier une collaboration afin d’éviter d’éventuels écueils, notamment lorsque le partenaire en industrialisation devient stratégique pour la survie du projet.

L’objectif de cette note est de proposer un cadre pour simplifier et rendre plus transparent les collaborations pour chacune des étapes du développement d’un projet. Aux points cités, s’ajoutent toutes les conditions classiques qu’une telle collaboration nécessiterait.

Pour rappel, un projet en amorçage industriel innovant peut se définir selon le modèle 3 / 3 / 3 :

  • 300k€* pour la R&D / prototypage: phase de recherche qui permet de valider le marché, de définir le cahier des charges fonctionnel puis technique, de concevoir et développer le produit jusqu’à la réalisation d’un prototype fonctionnel appelé « MVP » ou « Démonstrateur ».
  • 3M€* pour la pré-industrialisation : phase d’optimisation du produit tant en termes de coûts, de quantités produites que de fiabilité. Adapter le choix des fournisseurs, adapter le choix des technologies de production, adapter les technologies et méthodes d’assemblage et rédiger toute la documentation. Obtenir les certifications et respecter les normes.
  • 30M€* pour la grande série: phase où les objectifs d’optimisation ont été atteints et où l’on décide de reproduire le produit autant que possible en réalisant les meilleures économies d’échelles. Soit en interne, en créant sa propre infrastructure de production, soit via des sous-traitants.

(*ordre de grandeur pour un produit « plus gros qu’une boîte à chaussures »)

 

Points d’attention :

Lorsque le partenaire devient stratégique, des simples CGV ne peuvent suffire pour encadrer des relations, un contrat cadre doit être mis en place afin que les 2 parties puissent s’engager en connaissance de cause sur les points suivants :

Interdépendance des prestations

D’une part il y a des bureaux d’études qui ne proposent que de la prestation de conseil et d’autres parts ceux qui proposent des prestations d’assemblage, et parfois le même acteur propose les deux.

Dans ce dernier cas, il est avant tout primordial de clarifier s’il est nécessaire de prendre une prestation de conseil pour avoir une prestation d’assemblage et inversement ou si on peut bien prendre l’un sans l’autre. D’une manière générale le contrat doit définir si l’engagement sur une phase du projet nécessite forcément l’engagement sur la totalité de l’offre proposée.

En cas de prestation d’assemblage, y-a-t-il un minimum de produits à produire pour lancer la prestation ? y-a-t-il un maximum ? Le porteur de projet doit-il s’engager dans la durée ou sur des volumes ? Quelles sont les conditions « de sortie » pour changer de prestataire d’assemblage (par exemple, peut-on récupérer les outillages ou appartiennent-ils au sous-traitant, préavis…) ?

Confidentialité

L’ensemble de la collaboration doit être sous couvert de confidentialité et la documentation technique ainsi que la production ne peuvent être présentés à des tiers, sauf accord écrit des 2 parties.

Communication

Toute action de communication par l’une ou l’autre des parties sur son partenaire doit être validée, dans un délai de 14 jours minimum, avant publication. Une absence de retour vaudra acceptation.

Transparence fournisseurs

Au cas où le prestataire réaliserait le sourcing des composants et/ou l’assemblage des produits, préciser si le porteur de projet pourra avoir accès à la liste des fournisseurs, si oui noms + prix ? ou que noms ? Avoir accès à la liste des fournisseurs permettra au projet qui souhaiterait ensuite reprendre en main la production, de pouvoir faire appel à des fournisseurs qui connaissent déjà leurs besoins, tout en ayant conscience qu’ils ne pourront pas nécessairement avoir les mêmes prix.

Mettre en place les principes de la Charte relations fournisseurs et achats responsables.

Le prestataire doit obtenir le consentement écrit du client pour s’approvisionner de la part d’autres fournisseurs qui n’auraient pas été validés au préalable.

Propriété

Si des documents de production (gamme d’assemblage, procédure de tests/endurance, AMDEC…) ou outils d’endurance et/ou de production sont réalisés dans le cadre de la prestation, alors ils devront devenir la propriété du porteur de projet lorsque celui-ci aura payé la totalité de la prestation.

Un autre cas de figure est possible lorsque le sous-traitant ne fait payer qu’une partie de l’investissement pour l’amortir sur plusieurs clients et/ou marger sur la production série, dans ce cas là la propriété peut être partagée ou rester celle du sous-traitant.

Dans tous les cas, ce point doit être clarifié dès le début de la collaboration.

Organisation et engagement

L’organisation du travail et des tâches doit être clairement définie entre les parties prenantes. Que ce soit coté porteur de projet ou sous-traitant. Avant le démarrage de la prestation chacun doit avoir conscience de ses engagements et des attentes des autres intervenants du projet.

De même les sous-traitants doivent décrire clairement leurs engagements en termes de moyens et/ou de résultats et indiquer clairement quelles ressources ils vont mettre en œuvre pour arriver à livrer la prestation attendue.

Définir les process qualité et à qui revient la charge en cas de défauts.

Présentation plan d’industrialisation

Afin de faciliter l’intégration du plan d’industrialisation par le porteur de projet dans son business plan, il est recommandé au sous-traitant dans les budgets et plannings présentés de différencier CAPEX et OPEX et trésorerie (l’investissement doit être réalisé à telle date), de l’amortissement du matériel qui relève du bilan et de la rentabilité du projet.

Il serait ainsi idéal de décorréler dans la présentation du coût de revient du produit : la part humaine d’assemblage du produit, la part matérielle du produit et la part de l’amortissement des outils de production nécessaires à la production de celui-ci.

Présentation des différents livrables du projet

Afin de faciliter les différentes étapes du projet en termes de communication et de financement. Le contrat doit stipuler des livrables clairs à chaque phase du projet. Ces livrables doivent, autant que possible, être en cohérence avec les besoins financiers/marketing/communication/commerciaux du projet dans ces différentes phases. L’adéquation entre ces différents aspects du projet, ainsi que la pertinence technique des livrables sera un point clé de la réussite du projet.

Financement – Conditions de paiement

Dans une logique partenariale forte, le prestataire peut proposer de prendre tout ou partie du BFR en proposant au porteur de projet lors de sa commande de ne rien payer à la commande mais de payer à 30 jours fin de mois après livraison des produits assemblés.

Autre formule, le sous-traitant pourrait proposer de ne faire payer que la part matérielle à la commande et la part humaine d’assemblage à la livraison.

D’autres conditions de paiement peuvent être proposées, celles-ci doivent dans tous les cas être définies dès le début de la collaboration.

En cas de non-respect du calendrier de livraison convenu entre les parties, le prestataire peut encourir des pénalités de retard qui peuvent être définies comme suit :

  • Délai de retard de 1 à 30 jours calendaires : 0% de la partie de la livraison des produits ayant fait l’objet du retard ;
  • Délai de retard au-delà de 30 jours calendaires : pénalités plafonnées à 5% au plus de la partie de la livraison des produits ayant fait l’objet du retard en fonction des responsabilités identifiées.

 

Financement en fonds propres

Au cas où le sous-traitant serait rattaché à un Groupe ayant un fonds d’investissement, ou un groupement de business angels, le sous-traitant devrait connaître la thèse d’investissement de ce fonds afin de savoir quels sont les projets recherchés. Cela permettrait ainsi au porteur de projet de connaître dès le début s’il pourra prétendre à ces financements ou non dans le cadre du développement de son projet.

Exemple : un sous-traitant rattaché à un Groupe de la mobilité peut par exemple être amené à réaliser des prestations pour un porteur de projet dans le médical. Si la thèse d’investissement du Groupe n’adresse que les projets dans la mobilité, alors le projet dans le médical ne pourra pas en bénéficier. Il serait idéal que le sous-traitant en fasse connaissance au porteur de projet dès le début de la collaboration pour ne pas que le porteur de projet « se fasse des idées ».

Non-concurrence

Les conditions de collaboration entre le sous-traitant et d’autres clients aux activités concurrentes ou semblables doivent être clairement abordées et clarifiées dans le contrat.

Retrouvez l’ensemble des propositions du CSI France dans notre Manifeste des solutions disponible sur www.csifrance.fr.

Evénement | Rencontre conviviale AURA

Rencontre 20 juillet 2022
Lieu : ADTP (site de Thiou/Camarines, Annecy)
Introduction :
➔ Accueil des participants par Sandra Cheriti
➔ Présentation du CSI France et contexte de la conviviale par Régis Dando
➔ Présentation déroulé de la soirée par Sandra Cheriti

Tour de table
• Sandra Cheriti, Développeuse d’affaires – ADTP
• Mathieu Chacun, Directeur de site – ADTP
• Joaquim Bressat, responsable de programme Take-Off.Io – CPME (Confédération des PME) AURA
• Hammed Ramdani, Directeur – Palo IT (adhérent LAB01)
• Ahmad Esmaeel, RI Direct – En cours de creation start-up.
• Isabelle Radtke, Fab Manager – Lab01 Cowork & Innovation
• Marion Real, Recherche & Innovation – FabLab de Barcelone (recherche & innovation au niveau européen & national)
• Vincent Rigaud – Drone Interactive (arènes de vol pour drones)
• Virgile Mulac – SysAlp (solutions innovantes pour la vente en vrac dans les commerces)
• Geoffroy Di Malta – GEOptimum (adhérent LAB01)
• Régis Dando – RevalueSystems

ADTP :
➔ Présentation de la structure et visite par Mathieu Chacun
Association loi 1901
Raison d’être : accompagnement social (80% du personnel en situation de handicap, à tous les niveaux de l’entreprise et des services)
ADTP : 600 employés
260 personnes dédiés au développement et à l’industrie sur le site des Camarines, 300 personnes avec les personnes du siège d’ADTP, au total c’est 50% des effectifs ADTP sur ce site.
Sous-traitance industrielle
98% clientèle région RA
Se structure pour accompagner des startups : recrutements, montée en compétence (personnes expériences) pour être au service des startups.
Investissements dans la digitalisation et l’industrialisation, dans un soucis d’être au niveau des standards industriels des clients (notamment constructeurs automobiles, Valeo, Siemens, Seb…).
Permet un transfert des compétences vers les partenaires industriels.
Propose une grande diversité de métiers.
Capacité à investir et industrialiser sous des formes très diverses.
Ouverts à étudier tous types de projets.
Un panel de clients diversifiés : réalisation de prototypes et mini-séries jusqu’aux grandes séries (plusieurs millions par an, exemple du pré-assemblage du couvercle de l’autocuiseur pour Seb), pour des grands groupes (Valeo, Seb, Salomon, Siemens…) autant que pour des startups (Bikle, Arva, Ski-Doo, Plum,

Ateliers :
– Présentation de l’atelier électronique et mécatronique
– Visite de l’entreprise (site de Thiou/Camarines)

Buffet :
Partages d’expériences & d’opportunités entre les participants

Portrait | Sous-traitant : Hervé Garat, CEO Covatech

Nombreux sont ceux qui nous demandent mais finalement « C’est quoi une startup industrielle ? » ; « Qui sont-ils/elles ? » « Où sont-ils/elles ? » alors bien sûr on invite dans un premier temps à consulter notre Glossaire mais nous souhaitions aller plus loin.

Aussi pour initier cette démarche, nous avons mis en place un partenariat avec l’Association INTERpreneurs. L’ association des INTERpreneurs a pour objet de fournir des conditions qui permettent au dirigeant de PME de devenir un INTERpreneur, c’est à dire de découvrir le potentiel de « l’écosystème » qui l’entoure, et d’en tirer parti pour faire de son entreprise une entreprise forte, moderne et résiliente.

Découvrez aujourd’hui le parcours de Hervé Garat, CEO de Covatech dans cette interview.

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