Learning Expedition | Délégation du CSI France à Béthune-Bruay

Après une première édition réussie en mars 2023, nous sommes ravis de vous annoncer que nous organisons une nouvelle Learning Expedition dans les Hauts-de-France afin d’accompagner une délégation de startups industrielles sur le territoire de Béthune-Bruay.

Envie de développer votre business ? Participez gratuitement à cette Learning Expedition à Béthune-Bruay

Startups industrielles, nous vous offrons une opportunité de participer à la seconde édition des « Rencontres Entreprises et Territoires de Béthune Bruay », dans les Hauts-de- France le 20 mars 2024 en rejoignant la délégation du CSI France !

Le territoire de Béthune-Bruay, en quelques mots

  • 100 communes, comptabilisant près de 280 000 habitants, situées dans les Hauts-de-France entre Paris, Bruxelles et Londres
  • Des acteurs prêts à s’engager dans l’accompagnement à l’industrialisation et disposant de compétences locales très diversifiées puisque l’on dénombre 165 sites industriels dans un diamètre d’environ 30km
  • Un engagement fort dans le secteur de l’électromobilité avec par exemple l’accueil de la première gigafactory française (ACC)
  • Une expertise dans les matériaux avec par exemple l’accueil de Safilin, pionnier de la relocalisation de la filière lin, ou encore Plastium, un pôle d’excellence régional dans la plasturgie et les composites
  • Un engagement de l’industrie dans la transition écologique avec par exemple le nouvel acteur dans le rechapage de pneus, Blackstar, ou encore l’initiative montante, Ennea Green, dans la récupération de matériel professionnel
  • Des réseaux actifs de startups, avec par exemple une antenne French Tech organisant de nombreux afterworks

C’est aussi un territoire avec des solutions immobilières, adaptées à toute étape de la vie d’un projet, et des solutions foncières clef-en-main, c’est-à-dire purgées d’un maximum de démarches administratives. Pour les projets identifiés comme stratégiques, le territoire met à disposition ses savoir-faire dans l’accompagnement à l’implantation (démarches PC, ICPE, premières mises en réseaux) et au développement (levée de fonds, accélération, internationalisation). Découvrez les Solutions d’industrialisation de Béthune Bruay.

 

Les opportunités business :

La participation aux rencontres des Entreprises et de Territoires à Béthune-Bruay, territoire d’industrie, permettra aux startups industrielles de (liste non-exhaustive) :

  • Accéder au salon gratuitement,
  • Découvrir les deux parcours des savoir-faire industriels du territoire,
  • Visiter le site de Renault à Ruitz 
  • Faire connaître sa solution devant des donneurs d’ordre à travers des sessions de pitch. Ces pitchs seront filmés et seront disponibles en replay
  • Connaître les besoins d’achat des acteurs publics du territoire,
  • Rencontrer des sous-traitants, des fournisseurs, des grands comptes,
  • Profiter d’un moment privilégié avec des financeurs,
  • Participer à l’afterwork VIP,

 

 

Les retours des startups industrielles de la délégation 2023

Héléna Jérome Délégation CSI France  « Lors de la learning expedition avec le CSI France à Béthune-Bruay, j’ai eu l’occasion de visiter le site d’Eiffage Systems. Suite à cette rencontre, nos avons mis en place un test de nos produits de communication dans le bruit sur leur site industriel : une collaboration qui ne fait que commencer »
Héléna Jérome, CEO de SAFEHEAR

 

Jérémy Dulout, CEO de Batconnect délégation CSI France Béthune bruay« J’ai été inspiré par les visites de sites industriels de Béthune-Bruay, et boosté par les échanges avec les entrepreneurs passionnés de la délégation du CSI France. J’ai gardé contact avec plusieurs d’entre eux et j’ai la conviction que nous arriverons à concrétiser plusieurs projets ensemble pour relocaliser et décarboner nos produits / entreprises »
Jérémy Dulout, CEO de BATCONNECT

 

Onja Gonnet, Délégation CSI France Béthune-Bruay« Organisation impeccable, timing parfait, échanges stimulants au sein d’un groupe homogène. Visites d’entreprises captivantes. Plateau télé animé par des professionnels enthousiastes, l’occasion parfaite pour le pitch de SCorp-io. Infos intéressantes sur l’Agglo et sur les opportunités au Québec. Une expérience enrichissante »
Onja Gonnet, Responsable webmarketing chez SCORP-IO

 

Christophe Basset - OBH Délégation CSI France Béthune BruayLa Learning expédition à Béthune a été très intéressante en termes de découverte d’innovations autour de l’énergie, le développement des solutions de recyclage des déchets par exemple. La visite d’Eiffage fut très instructive sur l’organisation structurelle de la chaîne industrielle. J’ai profité de cette expédition pour échanger avec des entrepreneurs passionnés et partager nos expériences. À la suite de cette rencontre, nous avons créé des liens avec des participants qui certainement seront utiles dans notre développement industriel. »
Christophe Basset, Associé – Business development chez OBH (On Board Helmet)

 

Comment participer ?

Condition de participation : vous êtes une startup hardware

Remplir ce formulaire >>

Le CSI France prend en charge les frais de déplacement pour les 15 premières startups industrielles, à hauteur de 150€, sous présentation des justificatifs.

Pour toutes questions, contactez notre équipe qui reste à votre écoute :

 

 

 

Portrait | Startup Industrielle : Christine Barratte Directrice des opérations à Boréales Energy

Nous sommes ravis de vous partager le portrait de Christine Barratte, Directrice des opérations chez Boréales Energy, startup industrielle adhérente du CSI France.

Bonjour Christine, pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Bien sûr. J’ai un diplôme d’ingénieur, une formation HEC en exécutif MBA et également un doctorat en science. J’ai toujours travaillé dans l’industrie, comme Ingénieure développement, Responsable R&D, Directrice technique ou industrielle avec une dimension internationale. Depuis 2 ans je suis rentrée dans le monde des startups en intégrant Boréales Energy.

Pourquoi une telle bifurcation ?

Cela faisait plus de 20 ans que je travaillais dans le même secteur, et dans de grandes entreprises. Ce n’est pas toujours très simple, même si on apprend énormément. En me tournant vers le milieu des startups industrielles, j’avais envie de dynamisme, de création, de positivisme. J’ai vite senti la différence en intégrant Boréales Energy. Dans une startup, toute l’équipe avance ensemble et la dynamique est positive car l’objectif final est le bien commun.

Que fait une directrice opérationnelle au quotidien ?

C’est très varié, je rencontre toute sortes de problématiques, je travaille sur différents sujets qu’il faut faire avancer.  Dans mon quotidien je travaille avec 5 ingénieurs. Mon but est de coordonner le flux d’informations, afin de ne pas surcharger les uns et les autres. Je suis également en charge du recrutement, des finances, je réponds aux appels à projets, je coordonne les parties commerciales et les réunions techniques. Il y a de quoi faire !

Qu’est-ce que fait Boréales Energy ?

Boréales Energy a été créée à Caen en 2015 et est très engagée dans la transition énergétique.

Nous développons et commercialisons des solutions innovantes et performantes de stockage d’énergie, notamment celles renouvelables, dans la glace afin de remplacer les batteries  électrochimiques. Cette solution permet de mieux gérer les pics et les creux de consommations, tout en améliorant la puissance énergétique.

Notre solution peut être utilisée dans les fermes, afin de refroidir le lait rapidement et le maintenir à la bonne température.

Elle est aussi très efficace dans les chambres froides, afin de venir en support au groupe froid, comme batterie de secours et pour amélioration de l’efficacité énergétique grâce au stockage dans la glace. Lorsque la température extérieure dépasse les 25 degrés, notre solution permet de gagner 50% d’efficacité énergétique.

Quels sont les freins rencontrés ?

Notre plus gros frein à ce jour est de trouver des clients, car le procédé que nous avons développé est unique. Nos interlocuteurs ne connaissent pas notre solution, il y a donc un fort besoin d’apprentissage, nous devons expliquer la pertinence de l’usage de la machine. C’est pourquoi la conversion est un peu lente. Mais nous avons fait de gros progrès cette dernière année en améliorant notre cible marché.

De plus, nous avons également perçu très peu de subventions des pouvoirs publics, alors que notre solution répond à un besoin d’avenir.

Quelles solutions pourraient être mises en œuvre pour y remédier ?

Nous allons développer nos contacts et notre visibilité, en étant présents sur plus de salons en 2024 par exemple.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Sur le court terme, nous allons lancer une levée de fonds fin 2024 et renforcer notre pôle commercial.

Ensuite, nous comptons aujourd’hui 650m2 de locaux à Caen, mais nous envisageons de grandir d’ici 2 ans. Donc nous allons étudier les possibilités d’agrandissement sur le moyen terme.

Enfin, sur le long terme, nous souhaitons créer un système qui permettrait de reconvertir de l’énergie thermique en énergie électrique.

Que pensez-vous de l’écosystème startups à Caen ?

Il est très dynamique. Il y a de nombreux acteurs présents et nous sommes bien entourés. Nous faisons partie de Normandie incubation, nous avons participé au FFWD organisé par la région Normandie, et nous avons également rejoint le Village by CA.

Pourquoi êtes-vous membre du CSI France ?

Nous avons décidé de rejoindre le CSI France afin d’étoffer nos contacts, profiter de la veille mise en place sur l’industrie et l’industrie circulaire. Nous voulions également partager nos problématiques entres startups dans le club CEO et profiter d’interventions pertinentes organisées par le collectif. Le témoignage d’Enzo Ribeiro, Head of Financing de Verkor pendant l’AG du CSI France le 1er décembre illustre parfaitement ce dernier point.

Vous considérez-vous comme un acteur « cleantech » ou « greentech » ? Pourquoi ?

Oui, car notre système de batterie dans la glace permet le déphasage entre production et utilisation d’électricité, sans utiliser des terres rares comme les batteries électrochimiques.

Expertise | L’industrie s’attaque à son image de marque

Aujourd’hui nous vous partageons la dernières revue de l’OUR(S), média de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui adresse le manque de communication par les industriels.

Explication

« L’image de l’industrie a souffert, surtout avec la vague de désindustrialisation de la France.

La communication semble loin pour les entreprises industrielles, mais son importance est souvent sous-estimée.

 Leur image est pourtant un actif créateur de valeur qu’elles auraient tort de négliger.

 L’image de marque de l’industrie, c’est le dossier que nous vous proposons dans ce numéro »

 

Lire la revue

Tribune | Usbek et Rica – Zola écrirait-il encore sur l’industrie ?

Obscurité, misère, exploitation, pénibilité… L’usine « à la Zola » est une expression consacrée de longue date. La formule est parlante : qui n’a pas bachoté Zola sur les bancs du lycée ? Cependant, elle a ses limites car elle ne fait qu’effleurer la pensée complexe de l’un des plus grands auteurs de notre littérature.

Dans ses plus grands livres, Zola se fait en effet le peintre du monde ouvrier : L’Assommoir en 1877, Germinal en 1885. Mais son œuvre n’a pas l’usine pour seul décor : on y trouve aussi les grands magasins avec Au Bonheur des Dames, ou encore les Halles dans Le ventre de Paris. Il y dissèque sans complaisance la société du Second Empire et mène une réflexion sur la place du travail, l’ordre moral, la justice sociale. Il décrit la « France courage », celle qui se jette dans le travail pour s’en sortir.

L’écriture qui révèle la société

Zola est fidèle aux principes du naturalisme : il fait naître sous sa plume un florilège de personnages qui, par leurs relations et multiples regards, révèlent la société du XIXe siècle. Avec un incroyable génie de la formule, il croque des personnalités en un rien de temps : « Entré en République comme on rentre au couvent » ; « Méchante pour passer le temps », « Honnête car il est plus doux de s’endormir ainsi  »…

Auteur/·es :

Olivier Lluansi et Virginie Saks, co-animateurs du Laboratoire d’idées des « Forces françaises de l’industrie »

Olivier Lluansi est aussi auteur de : « Les néo-industriels : l’avènement de notre renaissance industrielle », aux éditions Les Déviations, mai 2023

 

LIRE LA TRIBUNE

 

RetEX | Rencontre Conviviale à YMCA Services Occitanie

Le 7 décembre 2023, le CSI France s’est rendu en région Occitanie afin de découvrir le site industriel de YMCA (à prononcer INCA) Services Occitanie. Accompagné de notre récent partenaire Antracite, nous avons pu découvrir cette entreprise adapté lors d’une Rencontre Conviviale.

Qu’est ce qu’une Rencontre Conviviale ?

L’objectif d’une Rencontre Conviviale du CSI France, c’est de rassembler, lors d’un moment convivial, l’écosystème des startups industrielles et aussi toute personne intéressée par le milieu des startups industrielles (étudiants, marketing, commerciaux, etc). Pendant ces rencontres, nous visitons un lieu productif, que ce soit un laboratoire, un fablab ou encore une usine.

Nous mettons en place un temps de présentation, afin de présenter le CSI France et ses partenaires.

Ensuite, nous proposons un tour de table, afin que chacun.e se présente.

Pour finir, nous terminons la soirée par un cocktail participatif, type apéro canadien où chacun.e apporte à boire et à manger. Ce temps est dédié à l’échange entre les participants – pour networker 😉

Qui est Antracite, notre nouveau partenaire et référent région Occitanie de nos Rencontres Conviviales ? 

Nous sommes heureux de pouvoir compter sur Antracite, un nouveau partenaire en région Occitanie, pour nous faire découvrir de nouveaux sites industriels, et nous épauler dans notre démarche de faire se rencontrer les startups et industriels sur des lieux productifs sur leur territoire.

Antracite est un studio de design spécialisé dans la conception de produits. Il vous accompagne de votre idée première jusqu’à l’industrialisation.

Retex Rencontre Conviviale à YMCA Services Occitanie

 

 

 

 

 

Composé d’une équipe pluridisciplinaire mêlant design industriel et ingénierie mécanique, ils sont en mesure de maitriser les contraintes les plus spécifiques. L’ensemble de leurs compétences leur permettent de répondre aux problématiques touchant à l’esthétique, à l’ergonomie fine et pouvant aller jusqu’à l’intégration de normes ou la réalisation de calculs de dimensionnement mécaniques.

A la découverte de YMCA Services, une entreprise adaptée

Le terme d’entreprise adaptée signifie que la structure a reçu un agrément de l’état car elle emploie au minima 55% de travailleurs handicapés. Dans le cas de YMCA Services Occitanie, leur taux s’élève à 75%.

YMCA Services a été créé en 1990, son actionnaire majoritaire est YMCA Occitanie, groupement d’associations qui a pour vocation  d’accompagner dans l’emploi des personnes reconnus travailleurs handicapés.

Aujourd’hui YMCA Services Occitanie emploi 320 salariés répartis sur 4 sites, et font un chiffre d’affaire de 9 millions en 2023. La structure travaille dans tous les secteurs de l’économie, mais au vue de sa situation géographique, elle dépend énormément du secteur de l’aéronautique.

Ils proposent 4 services :
– Logistique (magasin, supply chain, gestion des stocks, etc)
– Manufacturing (assemblage, câblage, numérisation, contrôle, etc)
– Support  de production ( mécanique, inspection, assistance, assemblage, gestion SAV, expeditions)
– Espace Paysagers (création, entretien, élagage)

YMCA Services Occitanie a également déjà travaillé avec des startups, comme Kippit et est sensible aux enjeux d’industrialisation et à l’accompagnement des projets sur leur durée.

 

Vous souhaitez accueillir une Rencontre Conviviale ?

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Gouvernance | Le CSI France annonce sa nouvelle Gouvernance après son Assemblée Générale

La gouvernance du CSI France se renouvelle pour accompagner dans la durée le développement d’un écosystème national favorable à l’amorçage industriel et l’industrie circulaire

L’Assemblée Générale de l’association Collectif Startups Industrielles France avait lieu ce vendredi 1ier décembre à l’Hôtel de l’Industrie, lieu iconique de l’histoire industrielle et associative française.

Bientôt 3 ans après sa première Tribune initiée par Eléonore Blondeau en mars 2021, le Collectif Startups Industrielles France peut être fier du chemin parcouru. Reprise politique du terme « startups industrielles », création du guichet FrenchTech dédié, publication d’un livre jaune avec BPI France et apparition d’un village startups au sein de Global Industrie ou encore différents outils de financements comme le FNVI, fonds de fonds visant à la création de Fonds d’Amorçage Industriel à Capital Patient, appel à projet 1ière usine, Prêt Nouvel Industrie, et même la création de fonds directs comme celui de BPI France, de la Région AuvergneRhôneAlpes ou de l’ÎledeFrance. Sans oublier les évolutions également sur le sujet du foncier avec des travaux en cours au sein de la Banque des territoires pour créer un vrai « airbnb industriel » visant à faciliter la recherche de locaux industriels adaptés à chacune des phases de développement d’un projet :

  • R&D / prototypage : phase de recherche qui permet de valider le marché, de définir le cahier des charges fonctionnel puis technique, de concevoir et développer le produit jusqu’à la réalisation d’un prototype fonctionnel appelé « MVP » ou « Démonstrateur ».
  • Pindustrialisation : phase d’optimisation du produit tant en termes de coûts, de quantités produites que de fiabilité. Adapter le choix des fournisseurs, adapter le choix des technologies de production, adapter les technologies et méthodes d’assemblage et rédiger toute la documentation.
    Obtenir les certifications et respecter les normes.
  • Grande série : phase où les objectifs d’optimisation ont été atteints et où l’on décide de reproduire le produit autant que possible en réalisant les meilleures économies d’échelles. Soit en interne, en créant sa propre infrastructure de production, soit via des soustraitants.

Lapproche dune industrie plus circulaire nest pas en reste avec différentes tribunes et interventions lors des discussions pour la Loi Industrie Verte et le lancement de lAccélérateur Amorçage Industriel Circulaire qui s’adresse aux startups industrielles « linéaires » qui souhaitent pivoter vers un modèle circulaire, et celles qui ont déjà un modèle circulaire et souhaitent l’industrialiser à grande échelle dont la première édition a permis daccompagner 13 startups industrielles de toute la France.

Aussi pour pérenniser ces travaux dans la durée, il était temps de faire évoluer la gouvernance de l’association et structurer une équipe salariée. 

Le Comité d’Honneur Assemblée Générale 

Gouvernance ; nouveau comité d'honneur

 

Le nouvelle constitution du Comité d’Honneur :

  • Olivier Lluansi, déjà présent au sein du Comité d’honneur et récemment nommé par les Ministres Bruno Le Maire et Roland Lescure pour une mission sur l’avenir de nos politiques industrielles ;
  • Anaïs Voy-Gillis, précédemment au CA, rejoint ce Comité pour continuer d’apporter son approche de Chercheuse sur la Renaissance Industrielle ;
  •  Matthieu EYRIES, nouveau de la bande, et engagé dans la décarbonation de l’économie, vient apporter son expérience des grands comptes et du financement de l’innovation et des scale-up industriels ;
  • Nicolas Pailloncy, continu et pour rappel est Fondateur de Metal Additive Technologies, projet entrepreneurial industriel au sein des territoires Ile de France et Nouvelle Aquitaine.

Le Bureau

 

Gouvernance : le Bureau Assemblée générale 2023

 

C’est avec beaucoup d’émotions et fière des objectifs atteints, qu’Eléonore Blondeau a passé le flambeau à Nicolas Gambini, ancien entrepreneur industriel, Fondateur de la startup Notilo+. Le nouveau Président élu sera soutenu par un Conseil d’Administration renforcé afin d’accompagner dans la durée la mission de l’association.

Constitution du nouveau Bureau :

  • Roland Pesty, Fondateur de plusieurs startups industrielles, ex COO de Sintermat a pris ses fonctions en temps que Secrétaire ;
  • Edouard Burnot, travaillant dans l’associatif, l’édition et les médias à impact pérennise son rôle de Vice-Secrétaire ;
  • Alphadio Olory-Togbe, Fondateur du Lavoir Moderne, nous rejoint en tant que Trésorier ;
  • Jean-Baptiste Pieret, Président de la startup industrielle Black Star a pris le poste de Trésorier adjoint.

Le Conseil d’Administration

Gouvernance ; administrateurs et administratrices voté pendant l'Assemblée générale 2023

 

Le rôle du CA est de représenter l’association, de veiller à la cohérence des membres avec le projet et de trouver les ressources humaines, financières, matérielles & logicielles permettant le bon fonctionnement du Collectif.

Ce sont désormais 7 administrateurs et administratrices qui composent le Conseil d’Administration :

  • Sonia Artinian-Fredou, Présidente de FinD Climate ;
  • Christian Bruère, Président et Fondateur de la startup industrielle Mob-ion ;
  • Kareen Maya-Levy, Fondatrice Kippit ;
  • Guillaume Perret du Cray, CEO et Fondateur de Reekom ;
  • Virginie Madrona Debavelaere, Présidente Sense & Shift – CEC Industries ;
  • Rémy Ouaida, Directeur Innovation Le French POC ;
  • Ingrid Goutagny, Présidente de l’ETI Robur.

 

Pour fêter ces évolutions, l’association avait l’honneur d’accueillir Enzo Ribeiro, Chief of Staff & Head of Financing de VERKOR pour un temps d’inspiration et de partage d’expérience sur les recrutements, le lien avec les territoires et surtout les clés de succès d’une levée de fonds en amorçage industriel.

Témoignage de Enzo Ribeiro Gouvernance

Après un cocktail déjeunatoire local et végétarien, nous avons continué cette journée riche en émotions par un concours !

Concours startups
Startups participants au concours de la Make It Academy et le jury pendant l'Assemblée Générale 2023
Startups participantes au concours pour gagner une place gratuite à la « Make It! Academy » et le jury. De gauche à droite : Hammed Ramdani, Elise Rey du Boissieu, Wassim Amri, Eléonore Blondeau, Marion Valentin, Stéphanie Heritier, Sébastien Brochier, Elies Hamzaoui, Christine Baratte, Benoit Trouvé, Hoang LeHuy, Thomas Gauthier (en visio)

Pour cette Assemblée Générale, nous avions préparé, avec notre nouveau partenaire Altyor, un concours réservé aux startups industrielles adhérentes du CSI France, afin qu’elles puissent tenter de gagner une place gratuite d’une valeur de 2000€ à la 2ème édition de la Make It! Academy. Ce programme est organisé par Altyor et le Groupe Stratos afin d’accompagner les startups hardwares dans leur levée de fonds. En 2023, parmi les 5 projets accompagnés, 3 ont levé des fonds grâce au programme.

Pour 2024, 5 de nos startups étaient candidates :  Midipile Mobility, Bric à Vrac, Boreales Energy, Kosmos Technologies et OBH Mobility, ont présenté leur projet devant un jury. Celui-ci était composé de membres du CA du CSI France, ainsi que des membres de Altyor et d’un Business Angels. De plus, nombreuses autres startups industrielles, déjà présentes pendant notre Assemblée Générale, ont également assisté au concours, afin de soutenir les participants et participantes.

Après 2 heures de présentations passionnantes, le jury a rendu son verdict, et c’est Bric à Vrac, brillamment représentée par Elise Rey du Boissieu, qui a gagné la place offerte ! Nous la félicitations et nous avons hâte de pouvoir suivre l’avancée de son projet au printemps 2024.

Nous serons bien entendu présents pour l’encourager le 18 avril 2023, lors du Demo Day, l’évènement qui marque la fin du programme de la prochaine édition de la Make It! Academy.

Portrait | Startup Industrielle – Mélanie Guérin, Fondatrice de Ergodry

Nous sommes ravis de vous faire découvrir aujourd’hui un nouveau portrait d’une entrepreneure industrielle. Mélanie Guérin est Fondatrice de la startup industrielle Ergodry, qui permet de limiter les TMS chez les coiffeurs et les coiffeuses.

Mélanie, pourriez-vous nous présenter votre parcours professionnel et comment vous vous êtes reconvertie en cheffe d’entreprise ? 

Je suis coiffeuse depuis 20 ans. Fascinée depuis toute petite par la coiffure, c’est tout naturellement qu’après le collège, je suis partie en CAP coiffure, puis en Brevet Professionnel (BP). Pour moi, la coiffure n’est pas seulement un métier, mais une passion.

Compétitrice dans l’âme, j’ai intégré dès mon apprentissage « Roanne Artistique Coiffure » puis « Coiffeur en France Rhône », deux structures qui coachent les jeunes pour la préparation aux concours de coiffure. Après avoir été médaillée d’argent des « meilleurs apprentis de Saône-et-Loire », puis après avoir remporté de nombreux titres internationaux, j’ai intégré en 2011 l’équipe de France de Coiffure. Depuis 2016, j’entraîne, forme et coache à mon tour les jeunes au sein de « Coiffeur en France », label artistique de l’UNEC (Union Nationale des Entreprises de Coiffure), en variant différents postes : adjointe artistique et responsable technique.

En 2018, soit au bout de 14 ans de carrière, comme la plupart de mes confrères et consœurs, j’ai été atteinte de Trouble Musculo Squelettique (TMS). Je me suis alors demandé comment j’allais pouvoir continuer ce métier. Une question qui ne me quittait pas également était :  » Pourquoi est-ce à nous, coiffeurs/ses, de nous adapter à la machine, en l’occurrence le sèche-cheveux, et non l’inverse ? » C’est à ce moment-là que l’idée de Ergodry est née.

C’est en 2019 que je décide d’arrêter mon emploi de salariée pour me consacrer au projet ErgoDry. En 2020, j’intègre « 1kubator» pour monter ma société un an plus tard. En 2022 j’ai rejoint « les Premières AURA » et cette année la communauté du CSI France.

Pouvez-vous nous présenter Ergodry ? 

ErgoDry est un nouveau dispositif breveté et ergonomique. Il permet de réduire les Troubles Musculo Squelettiques (TMS) lors des prestations de séchage des cheveux. Les TMS sont des affections qui regroupent les affections des articulations, les muscles et les tendons causées par la répétition des mouvements. ErgoDry est une buse de sèche-cheveux nouvelle génération. Elle dévie l’air à 90° et permet au coiffeur de ne plus monter le bras au-dessus de la ligne des épaules limitant fortement les sollicitations les plus délétères. Selon une étude ergonomique réalisée pour le projet par un cabinet d’ergonomie agréé, l’Ergodry réduit en moyenne 50% des contraintes physiques liées au port du sèche-cheveux.

Quels sont les freins rencontrés ?

Premièrement, quand je me suis lancée, je n’avais aucune connaissance du business en général, je suis donc partie de zéro.

Ensuite, j’ai dû faire face aux réflexions misogynes. En utilisant ce langage, mes interlocuteurs cherchaient à me faire comprendre qu’en tant que femme, je serai moins capable de réussir dans l’entreprenariat que les hommes.

De plus, j’ai été confronté aux jugements de certaines personnes qui, parce ce que je suis coiffeuse et que je n’ai pas fait de longues études, n’ont aucune considération ni confiance en mon projet.

Enfin, en tant que startup hardware, il est difficile de trouver des financeurs qui nous comprennent.

Quelles solutions pourraient être mises, ou ont été mises en œuvre pour remédier à ces freins ?

Les choses à mettre en place :

Le point le plus important et immédiat, comme pour tout entrepreneur industriel, c’est le financement. C’est pourquoi je recherche un financeur (Mécénat, BA,..). Mon objectif est de passer à l’étape des prototypes fonctionnels afin de pouvoir faire la traction marché et commencer les préventes, puis dans un second temps industrialiser une minisérie.

Ensuite, je suis d’avis que la communication et l’éducation sont les meilleurs moyens de faire changer les mentalités sur les entrepreneures, qui comme moi, n’ont pas de diplôme d’ingénieur et qui sont des femmes.

Ce que j’ai déjà mis en place :

Afin de pallier mon manque de connaissances dans le domaine de l’entreprenariat, je me suis tournée vers des incubateurs. Les Premières AURA, qui est un incubateur au féminin a été d’une grande aide. J’ai également rejoint des réseaux de mentor, ce qui m’a permis d’apprendre le langage et les codes entrepreneuriaux.

Pour étoffer mon réseau business (industrie, financement…) je me suis tournée vers le CSI France.

Pour répondre complétement aux besoins de votre activité, que faudrait-il ajouter ?

Il me faudrait des locaux, afin de reprendre des stagiaires et avoir un lieu d’accueil pour des futurs partenaires.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Je vais faire une première levée de fonds en 2024, afin de lancer la fabrication d’une mini-série, pour assurer mes préventes. Je souhaite également mettre en place un programme de formation via des vidéos explicatives.

Buse Ergodry
Nouvelle buse Ergodry

 

En 2025, je lancerai une seconde levée de fonds, pour déployer mon activité, industrialiser à grande échelle et recruter du personnel.

Sur le long terme, je souhaite me déployer sur le marché européen et développer ErgoDry à d’autres corps de métier.

Pourquoi êtes-vous membre du CSI France ?

En rejoignant le CSI France, je voulais étoffer mon réseau et témoigner de mon parcours afin de faire évoluer les mentalités.

 

 

Rejoignez-nous

RetEx | Rencontre Conviviale du CSI France en Pays de Loire

Le mardi 20 novembre 2023, nous avons eu le plaisir de rejoindre nos partenaires Axandus Nantes, Pôle EmC2 et We Network, pour une 3ème Rencontre Conviviale Ligérienne ! Au programme de la soirée : visite de Sercel, présentation du CSI France et de ses partenaires suivi par un moment conviviale pour échanger et networker !

Qu’est ce qu’est une Rencontre Conviviale du CSI France ?

L’objectif d’une Rencontre Conviviale du CSI France, c’est de rassembler, lors d’un moment convivial, l’écosystème des startups industrielles et aussi toute personne intéressée par le milieu des startups industrielles (étudiants, marketing, commerciaux, etc). Pendant ces rencontres, nous visitons un lieu productif, que ce soit un laboratoire, un fablab ou encore une usine. Nous mettons en place un temps de présentation, afin de présenter les actions du CSI France et ses partenaires (co-animateurs de la conviviale). Ensuite, nous proposons un tour de table, afin que chacun.e se présente. Pour finir, nous terminons la soirée par un cocktail participatif, type apéro canadien où chacun.e apporte à boire et à manger. Ce temps est dédié à l’échange entre les participants – pour networker 😉

Visite de Sercel 

Nous avons commencé la rencontre conviviale par l’usine de Sercel. Stéphane Dallet, Responsable Axandus,  nous a conté l’histoire de l’entreprise, et comment elle était devenue leader dans les solutions complètes d’imagerie.

Puis, il nous a  présenté les différentes gammes : Terrestre, Forage, Sous Marine, Grande Profondeur, et et les différentes solutions associées à celles-ci.

Ensuite, nous avons enfilé blouse, chaussure et lunette de protection avant de nous rendre dans les différents ateliers. Nous avons visité un des ateliers, où les startups, accompagnées par Axandus, l’Accélérateur Industriel, testent leur design avant afin d’en tester la réalité opérationnelle, afin d’adresser au mieux la phase de pré-industrialisation. Dans cette atelier, elles trouvent notamment une découpe jet d’eau, fraiseuse, un tour, 5 axe, une imprimante 3D, etc.

rencontre conviviale du csi france pays de la loireRencontre Conviviale CSi France

Nous avons également visité des ateliers où se trouvaient des caisses de pression, un hall d’assemblage, des tests sur des cartes électroniques, des robots cobots,  une ligne de fabrication, des visages, découpes, des mesure d’étanchéité, process fin de ligne, etc …

camion vibrateur Sercel rencontre conviviale du CSI France

Entre-temps, nous sommes également passé devant un camion  vibrateur ! Environ une centaine sont assemblés sur le site de Sercel chaque année.

Présentations, apéro convivial et networking

Présentation du Pole EMC2 Présentation du CSI France Présentation de We Network

Ensuite, il était de passer aux présentations ! Le CSI France ainsi que ses partenaires de l’évènement ont pu se présenter tour à tour, et expliquer pourquoi il est primordial de créer du lien dans l’écosystème startups industrielles, dans tous les territoires, et favoriser les échanges entre l’industrie classique et le milieu des startups industriels.

Présentation de Axandus

 

 

 

 

 

 

 

 

Envie de devenir partenaire du CSI France ?

Portrait | Startup Industrielle – Wassim AMRI, CEO de Kosmos Technologies

Nous avons interviewé Wassim AMRI, CEO de la startup industrielle Kosmos Technologies, qui a développé la Protibox, une mini ferme intelligente, qui permet de transformer des biodéchets en protéine animale et en fertilisant.

Bonjour Wassim, merci de répondre à nos questions aujourd’hui. Pourriez-vous présenter votre parcours s’il vous plait ? Expliquez-nous comment on passe d’ingénieur télécom et informatique, à CEO d’une startup Cleantech dans l’agroalimentaire.

J’ai effectivement un parcours de consultant, mais j’ai également une expérience précédente en tant qu’entrepreneur, puisque j’ai co-créé une boite dans le Saas, en 2020, qui s’appelle Karacal et dont j’étais le CTO.

L’idée de Kosmos Technologies m’est venue lors d’une mission de consulting il y a 3 ans. Un client nous demandait d’automatiser sa ferme à insecte, et c’est là que j’ai pensé à créer un modèle réduit d’usine à insecte automatisé, et à la source.

Je me suis inspirée de la logique des modèles distribués de la télécom, et à partir de ce constat, nous avons décidé de développer un modèle mobile d’usine à insecte. Depuis le début ce projet, nous avons déjà déposé 2 brevets et notre équipe IT a développé un software adaptatif. Il convient à l’élevage de larves aussi bien qu’à toute autre espèce d’insecte.

Pouvez-vous présenter votre activité s’il vous plait ?

Kosmos Technologies, fondée en 2022, a pour mission de promouvoir la durabilité alimentaire en transformant les coproduits végétaux en sources de protéines de haute qualité tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. Notre engagement profond envers un avenir plus durable est au cœur de notre entreprise. Nous avons établi une solide réputation en tant qu’entreprise innovante, prête à relever les défis urgents de notre époque. Notre mission consiste à contribuer à la sécurité alimentaire mondiale en utilisant la technologie pour transformer les ressources sous-utilisées en sources de protéines essentielles, tout en réduisant les déchets alimentaires. ProtiBox est une innovation majeure dans la production de protéines durables, bien plus qu’une simple installation agricole. Elle intègre des fonctionnalités logicielles avancées qui révolutionnent la manière dont nous produisons des protéines d’insectes. Notre plateforme logicielle offre un monitoring en temps réel, une traçabilité complète et une analyse prédictive des conditions d’élevage, permettant une gestion proactive et éclairée de la production. Cette automatisation complète de l’ensemble du processus, y compris l’alimentation des insectes, leur reproduction et une supervision, garantit une production constante de protéines d’insectes de haute qualité tout en minimisant la main-d’œuvre nécessaire. De plus, nous offrons une assistance opérationnelle complète pour faciliter le transfert de compétences et garantir le succès de nos clients dans l’utilisation de la ProtiBox. Avec ces caractéristiques uniques, la ProtiBox répond efficacement aux besoins croissants en protéines durables tout en contribuant à la sécurité alimentaire mondiale.

Enfin, Protibox, se présente comme alternative aux méthodes traditionnelles (méthaniseur et solution de compostage).

Pourriez-vous développer ce dernier point s’il vous plait ?

Si on fait un comparatif entre le Méthaniseur, la Station de Compostage et la Protibox, on pourrait obtenir ceci :

Les inconvénients d’un Méthaniseur, la Station de Compostage sont :

  • Les procédures administratives complexes,
  • Le besoin d’un espace conséquent,
  • La gestion et stockage du digestat,
  • Le coût élevé de traitement pour l’utilisateur, environ 180 € par tonne,

Alors que la Protibox permet :

  • Une modularité et évolutivité du système,
  • Un faible investissement initial (capex),
  • La simplification des démarches administratives,
  • La promotion de l’économie circulaire

Comment fonctionne la Protibox ?

Tout d’abord, il faut déposer la Protibox à côté d’un système de biodéchets. Les biodéchets sont acheminés par un convoyeur.

Dans la Protibox, il y a des œufs de larves. Nous avons mis en place un partenariat avec la « Compagnie des insectes » ; qui nous fournissent les œufs. Ils font également l’opération de récolte à la fin du cycle, qui dure environ 15 jours. Ils peuvent également racheter la récolte.

Ensuite, les biodéchets sont donnés comme source de nourriture aux larves, qui vont les transformer en biomasse.

Nous avons automatisé tout le système (d’élevage des larves, de surveillance, de visionnage). Le robot, à l’intérieur de la box fait toutes les opérations d’élevage : il envoie la nourriture aux larves, il nettoie, et répond de façon immédiate en cas de problème.

Le système est conditionné, il garantit un environnement parfait pour le développement des larves.

La Protibox proposée par startups industrielles Kosmos Technologiescc : https://protibox.com/
La Protibox Crédit : https://protibox.com/
Un bac permet de traiter combien de kilos de déchets ?

Un conteneur 40 pied peut traiter par mois l’équivalent de 30 tonnes pour produire 8 tonnes de larves et 15 tonnes de fertilisant. A la fin du cycle, les larves vont être transformées en farine d’insecte et les excréments des larves feront un fertilisant puissant.

Combien de temps faut-il compter pour la mise en place de votre technologie ?

Cela varie en fonction de la demande du client et de ses besoins. Le système est modulable, nous nous adaptons donc à la quantité de biodéchet à transformer.

Où en êtes-vous dans votre développement ?

Nous sommes actuellement au stade de prototypage, nous recherchons activement un local pour faire un démonstrateur. Nous avons beaucoup de demandes de clients potentiels, mais nous devons d’abord leur présenter le produit.

Travaillez-vous avec des grands groupes / PME / ETI ? Est-ce que vous l’envisagez pour le futur ?

 Nous avons effectivement pensé à travailler avec un acteur important dans la commercialisation d’équipements de transformation d’insectes. Nous voudrions créer avec eux un partenariat de système de transformation miniature adapté au système d’élevage.

Quels sont les freins rencontrés ?

Comme évoqué précédemment, nous recherchons pour l’instant un local pour la mise en place du Démonstrateur.  Ensuite, comme tous les entrepreneurs dans le hardware, il est difficile de trouver des financements en amorçage industriel.

Quelles solutions pourraient être mises en œuvre pour y remédier ?

A court terme, nous recherchons des subventions, et nous pensons également participer à des concours.

De plus, en étant présent dans les différents écosystèmes, comme au CSI France, nous espérons également être mis en contact avec les bons interlocuteurs, qui seront comprendre le monde du hardware.

Sur le long terme, nous devrons trouver des financements plus importants et c’est là que les fonds d’investissement entrent en jeux.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Nos perspectives de développement chez Protibox sont :

– Consolider notre leadership technique sur le marché français en continuant à améliorer nos équipements et nos services.
– Elargir notre base de clients en ciblant de nouveaux secteurs gros producteurs de déchets (maraîchage, IAA, collectivités…).
– Accélérer notre déploiement commercial en Europe, notamment en Allemagne et en Italie.
– Développer de nouveaux modules pour valoriser un plus large spectre de déchets (marcs, épluchures…).
– Obtenir de nouvelles homologations pour étendre les débouchés de notre poudre protéinée.

Notre ambition est de devenir un champion européen des solutions de valorisation de biodéchets par les insectes, au service d’une économie circulaire durable.

Pourquoi êtes-vous membre du CSI France ?

Nous avons choisi d’être membre du Collectif Startups Industrielles France pour plusieurs raisons:

– Intégrer un écosystème de startups partageant les mêmes problématiques que les nôtres liées à l’industrialisation et la mise sur le marché de produits complexes.
– Bénéficier des sessions de mentoring avec des entrepreneurs plus expérimentés organisées par le CSI, afin d’accélérer notre développement.
– Participer à des groupes de travail techniques sur des sujets comme la réglementation, le recrutement, l’accès aux financements.
– Avoir accès à des tarifs préférentiels négociés par le CSI auprès de prestataires sur des services clés (conseil juridique, propriété intellectuelle, marketing…).
– Intégrer le plaidoyer du CSI France auprès des pouvoirs publics en faveur des startups deeptech et industrielles.
– Bénéficier de la visibilité et la crédibilité apportées par le CSI dans nos démarches institutionnelles et commerciales.
– Echanger avec d’autres startups et créer des synergies, sur des sujets technologiques et business.
– L’adhésion au CSI nous permet donc de gagner en légitimité, connaissance, productivité et réseau, des atouts clés pour notre réussite.

Vous considérez-vous comme un acteur « cleantech » ou « greentech » et pourquoi ?

Oui aux deux ! Tout d’abord, nous nous considérons Cleantech car notre solution permet de réduire l’impact environnemental des activités de nos clients, en valorisant des déchets qui seraient sinon incinérés ou enfouis. Nous contribuons ainsi à l’économie circulaire.
Ensuite, nous sommes Greentech car notre procédé s’appuie sur des technologies propres et durables : élevage d’insectes, séchage solaire, limitation des transports… Nos équipements minimisent la consommation énergétique.
Mais au-delà, nous permettons aussi à nos clients de transformer un centre de coût (gestion des déchets) en une nouvelle source de revenus grâce à la production de poudre protéinée premium.
Donc notre solution présente à la fois des bénéfices écologiques mais aussi économiques, pour une performance durable aux plans environnemental ET financier.
En résumé, je qualifierais Protibox de solution éco-responsable intelligente, combinant le meilleur des approches cleantech et greentech pour le plus grand bénéfice de nos clients et de la planète.

 

 

Expertise | Circular4Good – « On ne pourra pas négocier les lois de la physique »

Découvrez le nouvel épisode du podcast Circular4Good, animé par Aurélien Gohier, Directeur de la communication chez OPEO.

Dans cet épisode, Aurélien accueille Fabrice Bonnifet, Directeur du développement durable au sein du Groupe Bouygues.

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