Evénement | BPI France – Startups industrielles : un relais de croissance pour l’industrie française

Sur place, en ligne ou via le live Twitter Hub BPI France, plus de 9000 personnes étaient connectées le 28 juin 2022 ! 

Vous n’avez pas pu suivre ces échanges ?

  • Voir le REPLAY des interventions.
  • Pour en savoir plus sur le Plan Startups et PME Industrielles, retrouvez ICI le lien vers le portail Tech in Fab.
  • Cliquez ici pour télécharger le livre jaune “Startups Industrielles : un relais de croissance pour l’industrie française”. Celui-ci, co-construit avec le Collectif Startups Industrielles France, détaille l’ensemble des dispositifs de soutien à l’industrialisation pour les entreprises innovantes d’une part, et démocratise le vocabulaire, les étapes et les besoins des startups industrielles françaises.
Sont intervenus lors de cet événement  : 

En complément, nous vous relayons une consultation, proposée par Start Industrie en partenariat avec La French Tech et Territoires d’Industrie, sur les enjeux liés au foncier industriel pour les acteurs émergents « en phase 3 ».

Lien vers le questionnaire (10′)  : Consultation – Accès au foncier industriel pour les startups

Que vous ayez déjà trouvé votre implantation industrielle ou que vous soyez en recherche, votre aide nous est précieuse pour récolter des données et être au plus près des réalités du terrain.
Vos contributions nous permettront d’adresser des recommandations pertinentes aux acteurs clés et ainsi répondre au mieux aux attentes exprimées : surfaces, localisations, montages juridiques, freins, démarches / procédures, spécificités techniques attendues, interlocuteurs publics/privés, services d’accompagnement, aménagement du bâti, démarches écologiques et circulaires…

Tribune | « La première difficulté des start-up industrielles est de disposer de financements en fonds propres »

L’amorçage des projets est souvent une période compliquée pour les start-up, qui rencontrent cinq obstacles majeurs. Eléonore Blondeau, qui a cofondé le Collectif Startups Industrielles France pour les accompagner, détaille ces difficultés dans une interview de Célia Garcia-Montero sur Le Journal Du Net. Lire la suite.

Financement | Webinaire « Start-ups industrielles et deep tech » industrielles du 30 mars 2022

Le 30 mars 2022 la FrenchTech et la Direction Générale des Entreprises présentaient les financements et accompagnements co-construits ensemble pour accélérer le développement d’un écosystème favorable à l’amorçage industriel.

Revivez cet événement : REPLAY

Financement | BPI France : Startups et PME industrielles, le rôle des fonds partenaires

Le 10 mai 2022 nous étions au Hub BPI France pour la présentation des financements et accompagnements co-construits avec BPI France pour accélérer le développement d’un écosystème favorable à l’amorçage industriel.

Revivez cet événement : REPLAYs

Tribune | Les startups industrielles ont besoin de fonds d’amorçage patients

A J-2 du 1er anniversaire 🎂 de notre 1ière Tribune à l’époque publiée sur Linkedin…, retrouvez notre toute dernière publication dans L’Usine Nouvelle 🚀

Pour faire suite à la conférence du 10.01.2022 ayant eu lieu à l’Hôtel de l’industrie sur les freins & leviers dans le financement de l’amorçage industriel, nous avons souhaité saluer les avancées du Plan #France2030 tout en insistant sur la nécessité d’aller plus loin sur le financements en fonds propres de la pré-industrialisation.

Un travail collaboratif avec Olivier Mousson Société d’Encouragement pour l’Industrie NationaleStéphanie GOUJON Le French ImpactAnne-Sophie CAISTIKER DOCTIBIKE, Christophe Chevalier GROUPE ARCHERSarah Corne Founders FutureAlbin Jourda DemeterFrançois BLOUVAC Banque des Territoires et Eléonore BLONDEAU Collectif Startups Industrielles France.

REPLAY 📺

TRIBUNE 📖

SOLUTIONS 💡

Evénement | Industrie & Impact : financement de l’amorçage et de la transformation

10.01.2022 French Impact : l’impact social au cœur de la RENAISSANCE INDUSTRIELLE de la France

À propos de cet évènement

Issue d’une initiative gouvernementale souhaitée par le Président de la République, la mission du French Impact est de mobiliser dans une même dynamique, tous les acteurs, publics et privés, qui veulent faire de l’innovation sociale un levier majeur de transformation du pays, donc de la renaissance industrielle des territoires.

Depuis quelques mois, les appels à réindustrialiser la France se multiplient. Or, les activités industrielles s’inscrivent sur un temps long et nécessitent souvent des dépenses d’investissement plus lourdes que dans d’autres secteurs. Ainsi, pour que la renaissance industrielle devienne une réalité, il est nécessaire que les entreprises industrielles de toutes tailles (de la startup à l’ETI) puissent accéder rapidement et facilement à des financements adaptés aux différentes étapes de leur développement. En outre, la question du développement industriel se trouve confronter à de nouveaux défis, dont celui de la transition écologique et sociale. Dès lors, ses investissements doivent également s’inscrire dans une recherche d’impact positif sur l’environnement et les parties prenantes à travers les territoires : le French Impact.

En ce début d’année 2022, la première rencontre du cycle RENAISSANCE INDUSTRIELLE a souhaité mettre en lumière les femmes et les hommes qui innovent pour changer les modes de production et de consommation et faire de la France la capitale mondiale de la finance à impact !

Cycle sous le haut parrainage d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie

15h – Accueil : Olivier Mousson, PrésidentSociété d’Encouragement pour l’Industrie Nationale

15h15 – Ouverture : Anais Voy-Gillis, Déléguée Renaissance Industrielle de la Société d’Encouragement

15h30 – Table ronde 1 : Comment mettre les acteurs du financement au service de la transformation de l’Industrie ?

  • Nicolas Pailloncy, CEO chez Metal Additive Technologies
  • Damian Py, CEO Daan Technologies
  • Arnaud Marion, FE2T – Fonds entrepreneurial territorial de transformation en Haut de France – Fondateur de l’IHEGC (Institut des Hautes Etudes en Gestion de crise)
  • Guillaume Mortelier, Directeur Exécutif en charge de l’accompagnement chez BPI France

Animation : Anais Voy-Gillis, déléguée Industrie de la Société d’Encouragement

16h30 – Table ronde 2 : Quel est le rôle des startups industrielles pour créer de l’impact dans les territoires et comment financer leur industrialisation ?

  • Sarah Corne, ex Ulule, Founders Future
  • Anne-Sophie Caistiker, DG GreenRiders Group & Fondatrice Doctibike
  • Albin Jourda, Operating Partner Demeter
  • Christophe Chevalier, PDG Groupe Archer
  • François Blouvac, Responsable programme Territoires d’Industrie · Banque des Territoires

Animation : Eléonore Blondeau, Co-fondatrice & Présidente du Collectif Startups Industrielles France

17h30 – Grand témoin : Benjamin Saada, Fondateur et CEO de Fairmat, Co-fondateur et Président d’Expliseat et lauréat Montgolfier 2015 du comité des Arts Mécaniques

17h40 – Synthèse : Stéphanie Goujon, Directrice Générale du French Impact

En partenariat avec la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, Le French Impact, le Collectif Startups Industrielles France, La Banque des Territoire, BPI France, La French Fab et Quaero Capital.

▶️REPLAY

Note | Financement en fonds propres de l’amorçage industriel innovant en France

Objectif :

Définir les critères d’investissement pour la Création de Fonds d’amorçage industriel à capital patient « FAICP » (min 8 ans) sur le modèle « evergreen » : le ticket d’intervention devra être de 800k€ à 8M€. Les fonds devraient être dotés de 500 à 800M€ pour financer une centaine de projets existants puis une vingtaine de nouveaux par an avec une rotation du capital sur 8 ans.

L’objectif de ces financements est d’accompagner le projet à passer de la R&D/Prototypage à la grande série, c’est-à-dire, accompagner la pré-industrialisation du projet.

Pour rappel, un projet en amorçage industriel innovant peut se définir selon le modèle « 3 / 3 / 3 » :

  • 300k€* pour la R&D / prototypage : phase de recherche qui permet de valider le marché, de définir le cahier des charges fonctionnel puis technique, de concevoir et développer le produit jusqu’à la réalisation d’un prototype fonctionnel appelé « MVP » ou « Démonstrateur ».
  • 3M€* pour la pré-industrialisation : phase d’optimisation du produit tant en termes de coûts, de quantités produites que de fiabilité. Adapter le choix des fournisseurs, adapter le choix des procédés de production, adapter les technologies et méthodes d’assemblage et rédiger toute la documentation. Obtenir les certifications et homologations et respecter les normes. Produire les premières séries « pré-séries ».
  • 30M€* pour la grande série : phase où les objectifs d’optimisation ont été atteints et où l’on décide de reproduire le produit autant que possible en réalisant les meilleures économies d’échelles. Soit en interne, en créant sa propre infrastructure de production, soit via des sous-traitants.

(*ratios permettant de comprendre les ordres de grandeur des tranches de financement pour chacune des 3 étapes de développement)

 

Critères d’éligibilité :

Dans le cadre du processus d’investissement, nous prendrons en compte prioritairement les 9 critères de sélection ci-dessous pour les investissements :

  • présenter un niveau de TRL minimal de 5 (prototype taille réel, en environnement d’utilisation)
  • avoir terminé la phase de R&D/prototypage et entrer en phase de pré-industrialisation
  • proposer une innovation (sociale, technologique, business model, marketing/commerciale, procédé/organisationnelle, produit/service/usage) incrémentale ou de rupture
  • être produit en Europe quand commercialisé en Europe, être produit en Amérique quand commercialisé en Amérique, être produit en Asie quand commercialisé en Asie
  • avoir son siège social dans l’UE
  • détenir sa propriété intellectuelle dans l’UE
  • payer ses impôts dans l’UE
  • mesurer son impact (voir quelle grille de critère simple peut être donnée pour filtrer les projets, cf. la grille de critère modifiée de la commission européenne, et vérifier si elle peut fonctionner dans ce cadre ou l’impact score du Mouvement Impact France par ex. ou voir si BPI France a déjà des grilles existantes ? lesquelles ?)

Nous souhaitons éviter certains plafonds de verre récurrents, en ne retenant pas les critères classiques suivant tels que :

  • un minimum de 1M€ de CA réalisé
  • être nécessairement basé sur une deeptech : technologie de rupture issue de laboratoires de recherche
  • être en co-investissement avec un industriel. Les VC doivent pouvoir entrer au capital sans conditionner leur entrée à celle d’un industriel
  • être dans un consortium (cela suppose un partage d’IP)
  • présence obligatoire de brevet(s) ==> parfois le secret ou le savoir-faire ont plus de valeur ! (cc Coca-Cola)

 

Performance du fonds :

L’objectif du Fond en termes de performance financière brute pour les investisseurs est un multiple brut (donc calculé par rapport aux sommes investies, hors frais) de 2 et un TRI brut de 12,2% (taux de rendement interne équivalent à la rentabilité annuelle).

L’objectif de performance nette (donc cette fois calculée sur les montants appelés, frais de gestion compris) est basé sur un multiple net de 1.6 et un TRI net de 10,6 %.

Cet objectif pourra être atteint en 50% de parts de capital et 50% d’OC (pricing à déterminer). Nécessité que les OC soient reconnus comme « fonds propres » par les partenaires bancaires. Envisager une garantie BPI de 50% sur le montant global levé ?

Exemple : FAIM

 

Montage financement du fonds :

  1. BPI France devrait « lancer le mouvement » en opérant elle-même un fonds de capital risque, non sectorisé.
  2. Rassembler des corporates dans des fonds de fonds opérés par une société de gestion « indépendante » afin que les corporates n’investissent pas directement dans les projets mais indirectement. Les corporates impliqués pourraient en parallèle proposer la mise à disposition de leurs compétences en industrialisation via des prestations de conseil à destination des projets financés, sans obligation pour les projets d’y recourir (ex : Toschiba, Bosch, Michelin…).
  3. Chaque filière industrielle devrait avoir un fonds dont 20% serait réservés aux startups industrielles en phase de pré-industrialisation. Les 80% restant pouvant être orientés pour les startups industrielles en « phase grande série », PME et ETI en transformation.

La réflexion sur le véhicule doit consister à se demander : comment s’appuyer sur l’existant pour répondre aux besoins spécifiques de la pré-industrialisation ?

  • Partir du véhicule le plus usité en capital-investissement, le FPCI, et réfléchir à comment l’améliorer : étendre sa durée de vie (augmenter la durée de blocage de rachat des parts des souscripteurs), prévoir une tranche evergreen pour réinvestir une partie des produits de cessions ;
  • Monter une SLP evergreen avec : période de lock-up (blocage de rachat des parts), remboursement des parts échelonné de façon régulière dans le temps, mécanisme d’incentive des détenteurs de parts, etc.
  • Au fonctionnement de ces véhicules peut s’articuler aussi le montage d’une fondation actionnaires, ce que regarde actuellement, pour assurer une protection et une pérennisation du capital à investir.

Le sujet porte davantage dans le montage d’un véhicule d’investissement avec une formule juridique et une mécanique économique adaptés à l’environnement institutionnel (acculturation forte des souscripteurs à des structures de type FPCI) et à la réalité industrielle (forts CAPEX en pré-industrialisation, temps de développement parfois long, cycles de vente rallongés, etc.) qu’à la réflexion sur les instruments.

Car cette dernière réflexion consistera davantage à valider les composantes quasi-fonds propres (venture debt, obligations convertibles, …) dans la thèse d’investissement.

Enfin, la dimension territoriale d’un tel véhicule ne doit pas être obérée. L’enjeu peut consister à développer aux échelles régionales des fonds d’amorçage industriel.

Exemples : 2050, Terre&Fils, FAIM

 

Gouvernance du fonds :

Avoir un Comité Consultatif composé d’entrepreneurs industriels et/ou « cadres industriels » (directeur.rice industriel.le, CTO, responsable bureau d’études, responsable achats…). Ce Comité se réunit tous les 3 mois pour donner son avis sur les deals en cours d’étude et s’assurer de la cohérence des projets avec la thèse d’investissement. Le Comité recevra au moins 7 jours à l’avance l’executive summary des projets qui seront discutés lors du Comité.

L’équipe de gestion doit avoir la culture industrielle des fonds capdev et la culture du risque des fonds d’amorçage.

 

Retrouvez l’ensemble des propositions du CSI France dans notre Manifeste des solutions disponible sur www.csifrance.fr.

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