Foncier | En Relation VINCI Immobilier : Visions d’avenir, visions d’équilibre

Nous sommes ravis de nous associer à VINCI Immobilier pour partager les besoins des startups industrielles en amorçage en termes de foncier (notamment le concept de Repères de l’industrie) et plus largement d’aménagement des territoires.

Dans cette édition la parole est donnée à différents acteurs, experts et observateurs de la fabrication de la ville pour recueillir leurs visions prospectives sur des sujets majeurs pour l’avenir des territoires. Nous avons eu l’heureuse surprise de constater que chacun dans leur domaine, nos interlocuteurs ont tous souligné le besoin de coopération, et de décloisonnement de nos modes de réflexion et d’action. Lire le dossier complet.

Foncier | Tiers-lieux en Île de France

Nous sommes ravis de nous associer à la CCI Paris Île-de-France pour étudier en profondeur comment pourraient se matérialiser la création de « tiers-lieux industriels » ou Repères de l’industrie.

Ce n’est certes pas encore une lame de fond mais force est de constater que depuis quelques années, les tiers-lieux se développent. Les facteurs en sont nombreux.

Il y a eu les crises successives et la disruption de l’économie : des bouleversements aux lourds retentissements parmi lesquels la difficulté pour les entreprises à prévoir les m² qui seront nécessaires à leurs activités à l’avenir. Il y a également l’essor de l’entrepreneuriat. Beaucoup d’actifs privilégient désormais le travail indépendant au salariat. Il y a enfin la « guerre des talents » que se livrent les entreprises, qu’elles soient du CAC 40 ou start-ups, pour recruter et conserver certains profils très pointus.

Mais que faut-il entendre par tiers-lieux ? Comment s’organisent-ils et quelles sont les prestations qu’ils proposent ? Quels sont les besoins des entreprises utilisatrices et comment si nécessaire mieux faire coïncider ces besoins avec l’offre existante ? Rapport détaillé ici.

Expertise | Réindustrialisation et zéro artificialisation nette des sols, sont-elles compatibles ?

Le 9 février dernier, Olivier Lluansi, Membre de notre Comité d’Honneur témoigne sur la disponibilité de foncier industriel qui est d’ores et déjà un facteur limitant pour notre réindustrialisation. Qu’en sera-t-il lorsque la règle du « zéro artificialisation nette » (dite ZAN) sera pleinement en œuvre ? Lire la suite…

Evénement | 1ère “Learning Expedition foncier” du Collectif Startups Industrielles France

Le 29 avril 2022, des représentants de la Banque des Territoires, de la Direction Générale des Entreprises, de BPI France, de l’Agence Economique Régionale AER BFC, de startups industrielles et PME ont répondu à l’invitation du Collectif Startups Industrielles France (CSI France) et de Terindev, en partenariat avec la CUCM afin de participer à la 1ière Learning Expedition visant à faire se rencontrer les acteurs de l’écosystème pour co-construire ensemble des Lieux Repères de l’Industrie

 

Première Learning Expedition du CSI France au Creusot

Sur le territoire de la Communauté Urbaine Creusot Montceau, une friche industrielle pourrait devenir un « Lieu Repère de L’Industrie », grâce à la suggestion du CSI France à Terindev, société immobilière et de développement économique, prête à acquérir la friche pour la réhabiliter et l’aménager aux besoins de porteurs de projets industriels.

Le CSI France et Terindev accueillaient ainsi le 29 avril, avec le concours de la collectivité locale (Communauté Urbaine Creusot Montceau), des représentants de l’écosystème national et local nécessaires à la construction d’un tel projet. Chacun des participants ont pu échanger sur les  besoins financiers, matériels et humains à déployer pour– mettre en œuvre un tel écosystème.

Au-delà de ce projet, le beau temps et le vin blanc local ont favorisé la convivialité de cette journée, avec des discussions constructives et des échanges business, tout à fait dans l’esprit du Collectif.

Après des présentations croisées et des interventions diverses, les participants ont pu visiter trois friches industrielles aux caractéristiques très différentes.

Le TINDER de l’amorçage industriel

Fort de son positionnement en faveur du développement d’un écosystème national adapté à l’amorçage industriel, le CSI France est régulièrement sollicité tant par des propriétaires publics ou privés de fonciers industriels, des finançeurs d’infrastructures, des animateurs de tiers-lieux industriels et bien sûr conscient des freins qu’ont les entrepreneurs industriels à trouver des locaux adaptés à leur pré-industrialisation.

C’est pourquoi le e CSI France a décidé d’organiser des Learning Expeditions (visites apprenantes) rassemblant sur le terrain ces acteurs pour qu’ils puissent « matcher » et nouer des collaborations pour faire émerger des Lieux Repères de l’Industrie correspondant aux attentes des porteurs de projets industriels qu’ils soit startups en industrialisation ou PME/ETI en transformation.

« Trou dans la raquette » pour l’hébergement des startups industrielles

Une startup industrielle est une entreprise innovante en création, qui développe un produit matériel ou un procédé industriel, électronique ou non, de toutes tailles, fabriqué en série.

En phase 1 d’amorçage (R&D, prototypage), les solutions se sont multipliées depuis quelques années pour héberger ces entreprises : incubateurs, pépinières, Fablab, etc.

En phase 3 d’industrialisation/fabrication en série, la création d’usine ou la sous-traitance sont de mieux en mieux accompagnés et renforcés avec l’AAP 1ière Usine du Plan France 2030 et le dévoilement récent de 49 nouveaux sites clés en main.

Pour la phase 2 de pré industrialisation, il y a un « trou dans la raquette » en termes d’hébergement.

La solution du CSI France : mettre en place des « Lieux Repères de l’Industrie » dans les territoires, par exemple à partir de friches industrielles à réhabiliter, et un cahier des charges pour les imaginer « Lieux Repères de l’Industrie » qui au de-là d’un lieu, offre un écosystème facilitant l’industrialisation des projets résidents

Les Lieux Repères de l’Industrie

Ces lieux auraient pour mission de répondre aux besoins d’hébergement des porteurs de projet mais aussi d’être un lien avec le grand public et notamment accueillir des classes de collège et lycée afin de démocratiser l’industrie d’aujourd’hui. Ils se veulent généralistes, sans spécialisation par filière.

Ils sont conçus comme des espaces partagés entre startups industrielles, PMI/ETI, et activités connexes pouvant proposer une offre de services d’accompagnement des porteurs de projets (bureaux d’études en industrialisation et méthode). Ce sont de grands espaces de 5 000 à 30 000 m², avec des cellules modulables et aménageables à façon d’ateliers et de bureaux, des espaces de stockage et des quais de chargement, un Fablab industriel avec des équipements industriels de base mutualisés (imprimantes 3D, découpe laser, matériel de bricolage, tours, fraiseuses, équipements électroniques, etc.), une zone d’assemblage sécurisée, des espaces mutualisés de vie sociale (restauration, détente, événements).

Une offre de services répond aux besoins des porteurs de projets d’aujourd’hui : mobilité (transport en commun, vélo ou co-mobilité), logement pour des stagiaires/alternants. L’animation de ces espaces serait confiée à des experts de l’animation et la gestion d’espaces partagés, tiers lieux.

La communication au sein de la zone devrait permettre aux visiteurs de comprendre et appréhender la chaîne de valeur des produits : étapes et métiers nécessaires pour aboutir à la production série. La zone pourrait ainsi accueillir des visites de collèges/lycées visant à découvrir l’industrie « d’aujourd’hui » : une industrie innovante, mixte, permettant de construire les produits du quotidien avec des métiers pour tous les niveaux d’études et pour tous les goûts.

A propos du CSI France

Le Collectif Startups Industrielles France, né en 2021 suite à la publication d’une tribune sur les freins & leviers dans l’accompagnement des start-ups industrielles, procède d’une dynamique participative similaire à celle de TheShiftProject ou TimeForThePlanet. Sa vision est de promouvoir et faire évoluer l’écosystème startups en faveur des projets industriels circulaires par le biais d’actions concrètes. Association d’intérêt général, le collectif regroupe une communauté de plus de 300 membres, porteurs de projets en amorçage industriel, sous-traitants, acteurs du financement et de l’accompagnement, et tout citoyen professionnel souhaitant contribuer à cette dynamique. Des groupes de travail ont pour but de couvrir les problématiques rencontrées par les porteurs de projets industriels en termes de financement, éducation/formation/RH, immobilier/locaux, normes/certifications/réglementation, propriété intellectuelle et d’y apporter des solutions.

L’ensemble des solutions sont regroupées dans un « Manifeste des Solutions ».

Evénement | Rôle du foncier-immobilier dans le développement des startups industrielles

Favoriser la réussite des startups industrielles ? Industrialisation et lieux d’accueil référents régionaux comme catalyseur de succès.

À propos de cet évènement

Le 30 novembre de 17h à 20h, dans les locaux de Kickmaker au 53, boulevard du général Martial Valin 75015 Paris. Événement diffusé sur LinkedIn Live. Table ronde en présence d’experts de l’industrie et de l’industrialisation + visite d’une agence d’industrialisation et d’une micro-usine

La crise sanitaire de la COVID 19 a eu pour effet de remettre sur le devant de la scène les récits d’une industrie renaissante alors que le sujet avait été délaissé ces dernières décennies. L’épilogue de ce récit questionne notre souveraineté économique, industrielle et technologique., entraînant dans son sillage l’émergence dans l’opinion publique de ce débat à la fois sur les relocalisations et sur les startups « industrielles ».

Ces startups, dont l’activité est caractérisée par le développement d’un produit physique, au contraire de leurs cousines purement numériques, nécessitent pour leur développement des investissements conséquents et un accompagnement adapté.

Agissant aussi bien dans les domaines du médical, des nouvelles mobilités, du luxe, de l’agroalimentaire, des équipements électroniques ou électroménagers… Ces jeunes entreprises doivent traverser avec brio le processus d’industrialisation, du prototype à la production en séries : processus par étapes et nécessitant de multiples expertises.

Les exemples connus d’échecs sont nombreux, ils sont sans doute inhérents au concept même de « start-up » et en même temps, ils permettent d’améliorer notre capacité à accompagner ces projets vers la réussite. Les produits et innovations sur lesquelles elles travaillent représentent une formidable opportunité de dynamisation des territoires et de création d’emplois pour la France.

Collectif Startups Industrielles France, co-fondée en 2021 par Éléonore Blondeau et plus de 150 entrepreneurs à travers toute la France, se propose, à l’aide d’un panel de propositions construites et argumentées, d’encadrer l’accompagnement et le soutien offert aux startups industrielles.

L’une de ces propositions concerne la création d’au moins un lieu de référence « Repère de l’industrie » par Région. Ce lieu réunirait : un fablab, une zone d’assemblage, des locaux « mixtes » entre bureaux/ateliers et un accompagnement dédié essentiel à la réussite. En somme, tous les ingrédients d’une industrialisation réussie.

Pour expliciter cette proposition, et défendre l’émergence de lieux référents « Repère de l’industrie » en région, nous aurons la chance de recevoir autour d’une table ronde :

 

– Olivier Lluansi : associé et spécialiste industrie au sein de PwC Strategy& qui évoquera la cartographie des innovations sur le territoire français.

Éléonore Blondeau : co-fondatrice & Présidente du “Collectif Startups Industrielles France” qui présentera les attentes des porteurs des projet vis-à-vis de ces lieux « Repères de l’industrie » et en quoi ceux-là doivent être coordonnés avec les acteurs du développement territorial.

– Vincent Despatin, co-fondateur de Kickmaker, agence de conception et d’industrialisation de produits high-tech qui nous parlera d’industrialisation et des bénéfices attendus d’un lieu référence « Repère de l’industrie »

 François Blouvac : responsable du programme « Territoires d’industrie » à la Banque des Territoires, qui présentera des financements disponibles pour ces lieux de référence et insistera sur l’importance d’un développement industriel en région.

 Audrey-Laure Bergenthal : fondatrice d’Euveka, qui témoignera de son parcours, son expérience et de ses besoins au cours de cette phase d’industrialisation

Cette table ronde sera complétée par la visite de la micro-usine de Kickmaker dédiée à l’accompagnement, la conception, l’industrialisation et la présérie de produits high-tech.

REPLAY

Tribune | Favorisons l’amorçage des startups industrielles par le développement de lieux adaptés dans chaque territoire

Notre renaissance industrielle sera fondée, en partie, sur des relocalisations d’activités (environ un tiers du potentiel) afin de sécuriser des approvisionnements dits « stratégiques », et surtout sur l’invention de nouvelles filières (environ les deux tiers du potentiel).

Ces nouvelles filières s’appuieront avant tout sur l’innovation, dont une demi-douzaine de typologies coexistent, disposant pour chacune d’elle d’une échelle d’intensité allant de l’innovation incrémentale à l’innovation de rupture.

Ces innovations peuvent être portées par différents acteurs : les grands groupes avec leur rôle structurant de notre économie, les ETI/PMI pour leurs capacités d’innovation et de co-innovation avec les grands groupes, mais également les startups. Modèle initialement créé par et pour le numérique, ces méthodes agiles sont désormais reprises par des porteurs de projets industriels.

Les startups industrielles ont fait l’objet d’études récentes, portées notamment par la Fabrique de l’industrie ou le gouvernement. Ces études permettent de déconstruire un a priori : startups et industrie seraient incompatibles ? En réalité, le secteur industriel produit des startups, et ces dernières, contrairement aux idées reçues, ne sont pas en nombre moindre en France que parmi nos pairs. Si l’enjeu, pour la puissance publique, est d’offrir un cadre favorable à la démultiplication, au développement et à la montée en puissance de ces startups, des pistes d’actions sont d’ores et déjà énoncées dans un rapport gouvernemental.

Dis autrement, si notre désindustrialisation a davantage touché le tissu classique des entreprises industrielles en France que dans d’autres pays, nous sommes, sur le sujet des startups, sur la même ligne de départ ! À nous de nous montrer à la hauteur de nos ambitions de renaissance industrielle.

Pour leur donner toute leur place, le Collectif Startups Industrielles France a identifié plusieurs sujets prioritaires à traiter : création d’outils de financement en fonds propreséducation de l’écosystème startup et du grand public au B-A-B-A de l’industrie, simplification de la lecture des normes et certifications etc. L’une de ces thématiques clés est liée aux lieux d’accueil et d’accompagnement des porteurs de projets

En effet, après une phase de prototypage qui peut se réaliser dans un espace de co-working ou un fablab, la start-up industrielle est confrontée au défi de sa phase de pré-industrialisation.

Cette phase, moins marquée dans le parcours de la startup numérique, suppose à la fois un accompagnement ad’hoc – les porteurs de projets ne sont pas toujours des spécialistes du génie industriel – et des lieux adaptés pour accueillir les lignes pilotes et la production des premières séries – avec la logistique, le stockage et parfois les utilités (électricité, eau, bruit, poussière etc).

Quelques lieux de cette nature existent en France : telles les agences Kickmaker à Paris, Lyon et Nantes, le Bel Air Camp ou l‘Usin Lyon-Parilly à Lyon, mais ils sont encore trop rares.

La carte des innovations en France démontre que la moitié des aides publiques à l’innovation sont localisées en Ile de France, et l’autre moitié est répartie assez équitablement dans les autres Régions : Lille, Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Montpelier, Marseille, Nice, Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble, Strasbourg… Sans prétendre à une étude exhaustive, chaque Région pourrait ainsi avoir des lieux de référence « Repère de l’industrie », une cinquantaine pour couvrir le pays dans un premier temps et pas seulement dans les grandes métropoles.

La définition fonctionnelle de ces lieux de référence est désormais bien aboutie. Des co-financements par la Banque des territoires semblent être possibles. Aussi lançons-nous un appel aux porteurs de projets, aux collectivités locales, aux Régions, aux métropoles, aux villes et Territoires d’industrie qui souhaitent se lancer dans cette aventure !

Les 100 usines nouvelles par an issues des dix axes de France 2030 devront être incubées quelque part. Créons ces lieux pour réussir le pari de notre renaissance industrielle.

Auteurs :

Olivier Lluansi, Associé PwC Strategy&, coauteur Vers la renaissance industrielle, 2020, Editions Marie B

Éléonore Blondeau, co-fondatrice de Collectif Startups Industrielles France

Alysée Flaut, responsable communication chez Kickmaker

Vincent Despatin, co-fondateur de Kickmaker, agence de conception et d’industrialisation de produits high-tech.

Note | Lieux Repères de l’Industrie

Objectif :

L’objectif de ces espaces d’accueil est d’accompagner les projets à passer de la phase R&D/Prototypage à la phase grande série, c’est-à-dire, accompagner la phase pré-industrialisation des projets.

Pour rappel, un projet en amorçage industriel innovant peut se définir selon le modèle 3 / 3 / 3 :

  • 300k€* pour la R&D / prototypage : phase de recherche qui permet de valider le marché, de définir le cahier des charges fonctionnel puis technique, de concevoir et développer le produit jusqu’à la réalisation d’un prototype fonctionnel appelé « MVP » ou « Démonstrateur ».
  • 3M€* pour la pré-industrialisation : phase d’optimisation du produit tant en termes de coûts, de quantités produites que de fiabilité. Adapter le choix des fournisseurs, adapter le choix des technologies de production, adapter les technologies et méthodes d’assemblage et rédiger toute la documentation. Obtenir les certifications et respecter les normes.
  • 30M€* pour la grande série : phase où les objectifs d’optimisation ont été atteints et où l’on décide de reproduire le produit autant que possible en réalisant les meilleures économies d’échelles. Soit en interne, en créant sa propre infrastructure de production, soit via des sous-traitants.

(*ordre de grandeur pour un produit « plus gros qu’une boîte à chaussures »)

 

Cahier des charges fonctionnel :

Au sein d’un environnement économique fermé d’une dizaine d’hectares, on retrouverait :

  • 1 à 3 bâtiments de production série de PMEs/ETIs ou Grands groupes
  • 1 bâtiment de 10 à 30000m² découpés en espaces de 100 à 1000m². Ces cellules isolées et équipées d’internet, avec hauteur sous plafond, pourraient être aménagées à façon selon les besoins des porteurs de projet. Alliant activité de bureau pour les équipes et atelier dans lequel seraient réalisés du prototypage, des tests, des pré-séries, du stockage. Ce bâtiment devrait proposer plusieurs services communs comme :
    • L’accès à des quais de chargement/déchargement
    • Le don ou l’accès à des prix très attractifs de racks de stockage
    • Un fab lab industriel (type TechShop) càd qu’au-delà de l’imprimante 3D, de la découpe laser et de la découpe vinyle ainsi que du matériel de bricolage « classique » pourraient également être présents des outils plus industriels que l’on retrouve dans l’ensemble des secteurs : tours, fraiseuses, équipement électronique… ainsi qu’une zone d’assemblage sécurisée. Ce fablab pourra donc permettre aux entrepreneurs locataires du lieu Repères de l’Industrie de l’utiliser soit gratuitement en considérant que le coût machine/matière est inclus dans le loyer, soit en payant un coût machine/matière à chaque utilisation, soit en sous-traitant complètement la prestation au FabManager. Ce fablab peut être soit géré par le gérant du lieu Repère de l’Industrie soit opéré par un acteur tiers FabManager.
  • Des bureaux d’étude en industrialisation et méthodes pourraient être partenaires du lieu ou simples locataires, afin d’accompagner les porteurs de projet dans le développement de leurs produits
  • Des partenariats devraient être noués avec La FrenchTech, La FrenchFab, les écoles d’ingénieurs ou encore les pôles de compétitivité et accueillir les « Guichets uniques : réglementation »
  • L’ensemble de la zone devrait permettre de créer un « esprit de communauté » grâce à l’animation du lieu par des événements pro : tables rondes, conférences, lunch des CEO, ateliers co-developpement, hackatons… mais aussi « QVT » : concours de babyfoot, repas de Noël, cours de sport…
  • Des zones dédiées à la QVT avec notamment un espace restauration (CROUS ?), un espace détente et un espace sport, voire une crèche d’entreprise
  • Des logements pourraient également être créés afin d’être réservés aux stagiaires/alternants sur place sous format de grosse « colocation » à moindre prix grâce à un partenariat avec un bailleur social
  • Ces lieux devraient se trouver à moins d’1h en transports en commun d’une gare TGV
  • Au-delà des porteurs de projets industriels, de leurs équipes et des équipes des PME/ETI/Grand Groupe, le lieu pourrait accueillir plusieurs classes d’écoles de production (UIMM, Compagnons du devoir et du tour de France ?) afin de mixer les publics : permettre aux projets de recruter leurs futurs stagiaires/alternants, permettre aux élèves d’être au contact de professionnels en continu
  • La communication au sein de la zone devrait permettre aux visiteurs de comprendre et appréhender la chaîne de valeur des produits produits sur place : étapes et métiers nécessaires pour aboutir à la production série. La zone pourrait ainsi accueillir des visites de collèges/lycées visant à découvrir l’industrie « d’aujourd’hui » : une industrie innovante, mixte, permettant de construire les produits du quotidien avec des métiers pour tous les niveaux d’études et pour tous les goûts

 

Financements de ces lieux :

Le développement de ces lieux pourrait être réalisé par des appels à projet portés par Territoires d’industrie, Banque des territoire et Caisse des dépôts, Ademe Invest.

L’accès à ces lieux pour les porteurs de projet startups industrielles, sous format de loyer avec des baux de courte durée permettant une flexibilité avec un préavis de 3 mois, pourraient être pris en charge par du CII et bénéficier d’avance de BFR par BPI France et les Régions.

 

Exemples :

Un mix entre ce que proposent Bel Air Camp, Usin Lyon Parilly, Start2Prod, Kickmaker, Vialog ou encore Wenetwork, BoschRodezService et l’UIMM serait un idéal, en intégrant la dimension d’industrie circulaire comme le suggère l’étude « Pivoter vers l’industrie circulaire » d’OPEO et l’INEC.

Autres exemples : Manufacture des mobilités actives et durables ; Parc Cataroux MICHELIN ; Lyon Vallée de la Chimie (notamment Ateliers XL Dev et Ateliers XL Prod(lauréats))

 

Retrouvez l’ensemble des propositions du CSI France dans notre Manifeste des solutions disponible sur www.csifrance.fr.

Eléonore Blondeau
Présidente du Collectif Startups Industrielles France
contact@csifrance.fr

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