Tribune | Il est urgent de financer en fonds propres nos startups industrielles dans tous les territoires, pour accélérer la transition écologique

Nous entrepreneurs et entrepreneuses de l’amorçage industriel, constatons le manque de moyens financiers en fonds propres pour mettre à l’échelle nos innovations et pérenniser un puissant écosystème industriel en France et dans ses territoires, dans un objectif de circularité.

Si nous applaudissons bien sûr le développement spectaculaire de sociétés comme Verkor, Flying Whales, ou Exotrail, nous souhaitons aussi mettre en lumière la diversité des startups industrielles, deeptech ou non, qui développent des innovations reposant sur des produits ou procédés industriels duplicables à grande échelle.

Nos innovations de rupture sont technologiques, mais aussi de produits, de procédés ou d’usage, et permettent de maintenir et développer des savoir-faire, animer l’activité économique et créer des emplois à travers les territoires, tout en contribuant à la résilience de nos chaînes de valeur et de notre souveraineté. Ces startups industrielles représentent de véritables accélérateurs de transformation organisationnelle, digitale et environnementale des PME,ETI et grands groupes avec lesquelles elles collaborent.

Nous demandons donc la mise en place d’un plan de financement en fonds propres ambitieux pour ces innovations industrielles, à travers la création, dans chaque région de France, de Fonds d’Amorçage Industriel Territoriaux. Ces fonds devront disposer d’enveloppes de 50 à 100 millions d’euros ; afin de réaliser des tickets d’investissement de 800 000 euros à 8 millions d’euros, sur des durées d’investissement de minimum 8 ans, voire sous un modèle rémunérant le capital patient. Ces fonds propres cibleront des phases de pré-industrialisation, et de mise à l’échelle d’outils productifs dans les territoires concernés. Ils contribueront à une démarche de création d’emplois et de savoir-faire industriels, peu importe la filière du projet concerné. De tels outils de financement existent déjà, – nous pouvons citer Asterion, Investir&+, Liberset ou le FAIM Demeter – mais sont aujourd’hui de vraies exceptions.

Nous réclamons la mise en place dès 2024 d’un plan de financement dédié à toutes les startups industrielles, en particulier celles qui s’inscrivent dans une démarche circulaire, sans restriction de technologie de rupture, dans la lignée du Plan France2030.

Investisseurs publics et privés, saisissez l’opportunité de contribuer à la réindustrialisation de la France en réconciliant l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale !

Startupeuses, startupeurs, unissons nos voix !

  • Nicolas Gambini, Fondateur Notilo+
  • Roland Pesty, ex COO Sintermat
  • Edouard Burnot, travaillant dans l’associatif, l’édition et les médias à impact
  • Alphadio Olory-Togbe, Fondateur Lavoir Moderne
  • Jean-Baptiste Pieret, Président Black Star
  • Sonia Artinian-Fredou, Directrice Générale FinD
  • Kareen Maya-Levy, Fondatrice Kippit
  • Christian Bruère, Président Mob-ion
  • Virginie Madrona Debavelaere, Présidente Sense & Shift – CEC Industries
  • Guillaume Perret du Cray, CEO Reekom
  • Rémy Ouaida, Directeur Innovation Le French POC

RETEX | Evènement « SUR LE PONT ! TECH & TRANSITIONS » à Saint-Nazaire

La Renaissance Industrielle se passe aussi, et surtout, dans les territoires ! 

Notre Présidente Eléonore Blondeau a été invitée d’honneur de l’événement « Sur le Pont ! Tech & Transitions » à Saint-Nazaire le 20 octobre dernier. Le but de cet évènement était de montrer les synergies possibles entre les startups et les PME/ETI, voire Grands Groupes. Également de discuter autour du lien entre industrie, technologie et numérique et les synergies possibles pour répondre aux enjeux de décarbonation de notre Société. Enfin, mettre l’accent sur les richesses du territoire en termes de compétences, ressources foncières et techniques.

Evènement co-organisé par BLUE LABPlage WebLe SPi Numérique, French Tech Saint-Nazaire La Baule Pornic et CESI, avec le soutien de  Saint-Nazaire Agglomération et Nantes Saint-Nazaire Développement.

Le territoire de Saint-Nazaire

Territoire historiquement développé autour du Grand Port, de la construction navale, de la production d’hydravion puis de l’aéronautique et des énergies fossiles avec la 2ième raffinerie de France et une centrale à charbon sur le point d’être fermée, l’enjeux de la transformation est de taille ! Heureusement la collectivité, dévouée et passionnée, s’active avec l’obtention du « label » ZIBAC qui finance dans un premier temps les études nécessaires à la définition de la feuille de route de transformation à mener pour atteindre le Net-Zéro sans compromettre l’activité économique ni les emplois. Pour rappel, les ZIBAC ont vocation à constituer des territoires pionniers de la décarbonation de l’industrie française ainsi que des territoires industriels « clé en main » pour les entreprises désireuses d’investir dans la transition écologique, afin d’en faire un levier majeur de réindustrialisation verte.

Ce territoire petit en taille, seulement 128 000 habitants dans l’agglomération mais dont +25 000 travaillent directement pour l’industrie, produit plus de 5 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit équivalent à celle de Toulouse qui compte 806 503 habitants. Par ailleurs, le Territoire vient d’être retenu parmi les 183 Territoires d’industrie sur la période 2023-2027 et va ainsi pouvoir poursuivre la dynamique engagée depuis 2018.

Lors de son arrivée, Eléonore, accompagnée par la Communauté d’agglomération de la région nazairienne et l’estuaire a pu parcourir les Chantiers de l’Atlantique, MAN Energy Solutions, le hub logistique dédié aux Energies Marines Renouvelables, Airbus Atlantic ou encore voire en live les essais de la voile Solid Sail, fruit du partenariat entre des entreprises locales et les Chantiers. L’occasion aussi d’apprécier la richesse historique du territoire où dès le 20ème siècle, les premiers sous-marins étaient produits comme celui de l’Espadon, premier sous-marin de la Marine nationale française à plonger sous les glaces !

D’ailleurs, ici l’industrie, c’est un sujet qui coule dans les veines des citoyens ! On en est fiers donc le weekend c’est tourisme industriel et Place Ô Gestes pour découvrir la diversité des métiers industriels du très manuel au plus théorique.

Enfin cette rencontre était aussi l’occasion d’échanger sur les enjeux fonciers du territoire dans un contexte de ZAN et d’envie de développer une offre adaptée à l’industrialisation d’innovations industrielles, au service de la décarbonation et plus largement de la circularité. En effet, pourquoi aller artificialiser des terres lorsqu’il existe des friches adaptées à l’accueil de Lieux Repère de l’Industrie…?

Vendredi matin, le tout nouveau lieu SPi Numérique nous ouvrait ses portes pour un programme dense où la mixité était reine :

Introduction : La circularité industrielle, quesako ?

Au CSI France, nous croyons que l’industrie de demain, ne séparera plus les termes « Industrie » et « Economie Circulaire ». La circularité consiste à découpler la production de valeur de l’usage des ressources avec une circulation de la matière la plus locale possible. Au-delà des cœurs d’usine, il s’agit de considérer l’ensemble de la chaîne de valeur, des approvisionnements aux business modèles.

De ce fait, même si une entreprise développe un produit qui n’a pas de rôle écologique et social direct, elle peut tout de même appliquer les principes de l’industrie circulaires qui s’appuie sur 7 piliers fondamentaux que nous développons plus en détails ici.

Table-ronde : Startups industrielles, quel environnement pour une collaboration bénéfique ? »
Table ronde
De gauche à droite : Pascal Dupuys, Gabriel Raffour, Paul Péretié, accompagnés d’Éléonore Blondeau animatrice de la table-ronde. © DR

Cette table-ronde recevait :

  • Pascal Dupuys, Expert industriel,
  • Paul Péretié, CEO et Fondateur de la startup industrielle ADOK,
  • Gabriel Raffour, Head of Imagineering program chez Daher,
  • Eléonore Blondeau, Co-fondatrice & Présidente du Collectif Startups Industrielles France.

L’occasion de présenter les freins & leviers dans les collaborations entre structures de tailles différentes. Que ces collaborations soient dans un but de sous-traitance, d’investissement ou encore de développement commercial, elles ne peuvent être improvisées et méritent un cadre spécifique.

Témoignages 

Extrait des idées clés partagées lors de l’événement :

Créer une relation de confiance

Le premier grand frein qui a été annoncé est sans surprise, la confiance. Comment une startup peut-elle faire confiance à un grand groupe en termes de propriété intellectuelle, et inversement, comment le grand groupe peut-il s’assurer que le projet de la startup est assez mature pour créer une collaboration durable, saine et sans risque ? Une première piste de réponse vient de la mise en place d’un cadre pour garantir la transparence de la collaboration entre le sous-traitant et la startup industrielle. Ensuite, afin de prouver au grand groupe que le projet de la startup est viable, il est possible de s’inspirer du projet NICCO, qui a été soumis à la démarche « Territoire d’Industrie » à l’initiative de la Carène en 2019. L’idée de ce projet était de créer un centre de maturation industrielle externe, afin de bien préparer leur produit ou leur service avant d’aller de se présenter aux PME/ETI/Grand groupe pour qu’ils interviennent comme sous-traitant ou client.

L’intégration de la startup dans la PME / ETI / Grand Groupe

Il peut y avoir une dissonance entre la volonté de s’ouvrir à la collaboration avec une startup, et la capacité d’intégration de cette startup. Pour le moment, le processus se fait très généralement par le biais du département R&D (orientée produit) et/ou des ‘Open-Lab’ ou ‘Fab-Lab’ mais qui sont souvent orientés « Intrapreneuriat ». C’est pourquoi, il est intéressant de créer un « sas d’entrée spécialisé startup » dans les grandes entreprises, c’est par exemple ce qu’a fait DAHER via « Imagineering » avec le soutien direct de la Direction de l’entreprise. Ce sas d’accueil a pour mission de sélectionner celles qui ont un intérêt pour l’entreprise et de les accompagner sur le projet d’intégration de leur produit / service en mode projet (y compris gestion du changement par rapport à la culture de l’entreprise) sur les différents sites industriels concernés. Cela permet aussi à la startup d’avoir un « représentant interne » pour l’introduire aux différents niveaux d’interlocuteurs (utilisateurs, opérationnels, décisionnaires) et fluidifier ainsi les échanges.

Ce sas, permet également d’acculturer les startups aux enjeux des industriels (culture du ROI, conduite du changement, clichés, etc.). Dans le même temps, cela permet au grand groupe d’intégrer le vocabulaire et la dynamique des startups. Pour cela il y a d’ailleurs notre publication « Livre Jaune Startups & PME industrielles » avec BPI France pour présenter les besoins des startups industrielles.

Enfin, ce sas, doit permettre également de garantir des délais de paiements « rapides » et lever les contraintes des services achats parfois complexes des grands groupes. Une démarche renforcée récemment par Je choisis la FrenchTech et BPIFrance.

L’analyse du projet : une approche globale

Afin d’assurer une longévité de ces collaborations, il faut que l’ETI et le Grand groupe se familiarisent avec le monde de la startup, comme indiqué plus haut, et reste ouvert aux innovations industrielles. De cette façon, il pourra continuellement se renouveler.

De même, au commencement du projet, il est primordial de mesurer sa valeur, en euro évidemment, mais aussi sur d’autres indicateurs comme le taux d’économie d’émissions de gaz à effet de serre ou encore en ressources consommées ou de déchets évités afin de prendre en compte toutes les données, et de pouvoir se projeter sur le long terme via une approche multicritères.

Autre bonne pratique dans le cas d’une coopération pour sous-traitance : découper le projet technique en module afin de répartir les risques et ne pas s’engager respectivement sur la totalité du projet au risque de créer des dépendances.

Gabriel Raffour insistait néanmoins sur la nécessité de concevoir un projet dans la durée : ne pas penser PoC/PoV/MVP/proto, mais penser projet dans la globalité avec des phases de PoC/PoV/MVP etc. pour atteindre à termes une échelle globale.

Bien entendu et, Paul Péretié qui travaille avec Vialog en Normandie le rappelait, il s’agit avant tout de relations humaines, donc cela prend du temps mais si la volonté est là, alors on y arrive !

Prioriser l’usage à la technologie

On a aussi adoré la présentation de Quatrium, Centre de Ressources Techniques contribuant à démocratiser les technologies RV/RA sans paillette ! Effectivement Grégory Duvalet a très justement rappelé qu’il faut avant tout répondre à l’usage plutôt que de vouloir utiliser tout un ensemble de technologies très « marketing friendly » mais qui à la fin sont consommatrices de ressources, de temps, de moyens et inadaptées. L’occasion de parler des lunettes connectées de Tikaway ou encore celles de AMA Xperteye, qui propose la solution logicielle d’assistance à distance avec lunettes ou smartphone et avec de la RA en collaboration avec Vuzix et Realware, qui n’intègrent pas d’IA mais répondent néanmoins parfaitement au besoin d’améliorer la maintenance à distance dans une logique #Industrie4.0, comme quoi apporter le juste niveau de technologie est la clé, tant pour préserver les ressources écologiques, minimiser les coûts et surtout, répondre aux besoins du marché !

Le média Informateur Judiciaire en parle également ici >>

 

Expertise | Entre les start-up et les giga-usines, les entreprises du « juste milieu » ont aussi leur mot à dire

« Dans le débat sur la réindustrialisation de la France, les sociétés de taille intermédiaire peinent à se faire entendre. Elles sont pourtant essentielles à la richesse de notre pays, rappellent deux experts de cet écosystème

Tandis que la transition écologique éclipse la transition numérique dans les discours et les annonces, nous risquons de passer d’un imaginaire lié à la « start-up nation » à celui d’un « giga-factory land« , en laissant de côté les entreprises industrielles de taille intermédiaire.

La « start-up nation » a ses forces, indéniablement. C’est une nouvelle manière d’innover, fondée sur des investissements très risqués, qui a démontré sa puissance dans le numérique, la finance ou la biotech, et progresse désormais vers d’autres secteurs liés aux technologies industrielles. Nous en savons aussi désormais certaines des limites.« 

Lire la suite de la Tribune, co-écrite par Olivier Lluansi, enseignant à l’Ecole des Mines de Paris et auteur de « Les néo-industriels : l’avènement de notre renaissance industrielle » (Éditions Les Déviations, 2023) et  Jean Schmitt est président de Jolt Capital, dans L’EXPRESS, ici.

RetEx | Retour sur BIG 2023

Le 05 octobre 2023 a eu lieu le plus gros rassemblement business d’Europe, organisé par BPI France : BIG.

Bien entendu, notre Présidente était présente et a pu s’entretenir avec beaucoup de nos membres sur place. Tour d’horizon, non exhaustif.

OPEO, partenaire historique du CSI France était au RDV

Aurélien Gohier, Directeur de la communication chez OPEO a pris la parole en compagnie de Anaïs Voy-Gillis, sur  la question suivante : « Quel grand récit pour redonner sa fierté à l’industrie française ? »

Description : L’industrie n’attirera les jeunes, les financements et plus globalement l’attention du public que si elle est capable de recréer un imaginaire comme Jules Verne et Saint-Simon ont pu l’ancrer au 19e siècle.

Retrouvez le replay de leur échange ici.

Anaïs Voy Gillis, Chercheuse associée à l’IAE de Poitiers

Anaïs, qui est également membre du Conseil d’Administration du CSI France, a récemment publié une chronique dans les échos, est également intervenue lors d’une table-ronde intitulée « Construire l’usine verte de demain », en compagnie de Clément Bénassi, Directeur Général de Neolithe, Malek Fiouane, Réferent Conseil Industrie chez BPI France, Guillaume Kasbarian, député de la 1ère circonscription d’Eure-et-Loire et Virginie Saks, Co-fondatrice de Compagnum, qui est également membre du CSI France ! 

Description de la table-ronde :
La révolution est là, elle devait être technologique et industrielle, mais son cours devra avant tout être guidé par la responsabilité climatique. Les nouvelles contraintes environnementales et économiques rendent la réindustrialisation plus importante que jamais, mais si cette dernière s’appuie sur de puissantes transformation technologiques et digitales, elle ne pourra être que « verte », respectueuse de l’environnement et de l’équation climat. Mais qu’est-ce qu’une usine « verte » ? Que faire si vous êtes entrepreneur ou dirigeant pour implanter plus facilement votre nouvelle usine dans nos territoires ? Que nous apporte la loi sur l’industrie verte ? Comment être accompagnés et aidés pour pouvoir aller de l’intention au projet concret ? Comment aller au-delà de ce qui est actuellement fait, pour une véritable renaissance industrielle ? Le socle règlementaire ne peut certes pas tout, mais il devra désormais davantage encourager et faciliter l’action responsable des entrepreneurs pour créer de la richesse partagée tout en aidant à décarboner massivement l’industrie. Pour en discuter et répondre à vos questions, nous donnons la parole à une startup industrielle qui décarbone, un parlementaire engagé au service de l’industrie verte, une chercheuse en politiques industrielles, et une professionnelle de l’accompagnement des entreprises dans les territoires.

Voir le replay ici.

Virginie Saks, Co-Fondatrice et associée de Compagnum

Virginie Saks  a également pris la parole lors d’un webinaire intitulé « Réussir son implantation industrielle ». L’entreprise Compagnum a d’ailleurs publié un guide, qui porte sur le même sujet. Retrouvez le ici.

Description de son intervention :
Ouvrir un nouveau site industriel est un projet stratégique à haut risque pour une start-up ou une PME : pression foncière, allongement des délais, impact environnemental, difficultés de recrutement… Pour autant, implanter des usines « vertes » et décarbonées sur nos territoires est à la fois un projet de croissance durable mais aussi un gage de réussite de la réindustrialisation. Heureusement, réussir vite et bien, c’est possible. Nous vous livrons la méthode pour réussir et lancer votre projet sur des bases solides. Votre objectif : implanter un projet industriel « vert », performant et attractif sur un territoire propice à votre croissance

Voir le replay ici.

La startup FACTOVIA

Vincent Thavonekham Co-Fondateur de la FACTOVIA, et son équipe, étaient également présents sur le salon, afin de présenter leur mini usine 4.0 !

Vous pouvez retrouver leurs nombreux témoignages sur le fils LinkedIn de Vincent ici.

Mob-ion

Christian Bruère, Président de la startup industrielle Mob-ion, qui conçoit des scooters électriques Made in France et en pérennité programmée a témoigné pendant la session « Feux de Camp ». Retrouvez son intervention ici.

Safehear

Héléna Jérôme, Co-fondatrice & CEO de Safehear, et Co-fondatrice de Les Meufs de l’Industrie a également pitché sur l’AMPLI afin de présenter les enjeux de l’industrialisation d’un produit #IoT et l’appel des investisseurs et clients internationaux… face au soutien, encore rare, des acteurs nationaux. Egalement de souligner l’enjeux d’avoir des équipes / dirigeants mixtes et intergénérationnel.le.s pour favoriser l’innovation & la performance.

Axandus, partenaire de l’association et bureau d’études en industrialisation mécatronique

L’occasion d’animer un workshop au sujet des bonnes pratiques à adopter de la conception à l’industrialisation de son produits avec Jean-Baptiste Yvon, Directeur d’Axandus 🎙 Replay ici.

Expertise | Construire l’imaginaire de la renaissance industrielle

Chronique, réalisée par Anaïs Voy-Gillis (chercheuse associée à l’IAE de Poitiers) dans les Echos

L’industrie a joué un rôle essentiel dans la structuration des imaginaires et des représentations des pays occidentaux. Elle est l’objet de représentations ambivalentes entre celle de l’exploitation des hommes et celle de la fin du travail grâce à l’automatisation et l’avènement des robots. Elle est à la fois déconsidérée car destructrice, et célébrée car créatrice. Le déplacement de nombreuses productions dans des destinations lointaines a participé au délitement du couple industrie/société qu’il est nécessaire de reconstruire pour une renaissance industrielle pérenne.

Lire la suite ici 

RetEx | Les membres du CSI France au SIDO

Le 20 et 21 septembre a eu lieu le SIDO, l’évènement dédié à l’Iot, la robotique et l’intelligence artificielle. Le CSI France, représenté par sa Présidente, est intervenu lors d’une conférence et une interview et nous avons également eu le plaisir de retrouver quelques membres sur le salon. Voici un récapitulatif de cet évènement.

Conférences

Deux de nos adhérents, ainsi que la Présidente du CSI France ont pris la parole au SIDO afin de présenter des solutions à mettre en place et à développer, afin de permettre aux entreprises de rester compétitives, tout en s’adaptant aux enjeux climatiques, énergétiques et de ressources.

Intervention de Vincent Thavonekham

Intervention de Vincnet Thavonekham au SIDO 2023 à Lyon
Intervention de Vincent Thavonekham, CEO de Factovia (à gauche) lors de la table-ronde : « En avant sur les innovations du futur de la Mobilité et du Transport » au SIDO

 

Vincent Thavonekham, CEO de la startup Factovia, a pris la parole pendant la table-ronde : « En avant sur les innovations du futur de la Mobilité et du Transport« , accompagné de Pascal Malotti, Directeur conseil à Valtech, Michael Mainaud, Responsable du développement technologique chez  Volvo Group et Peter Ivanov, Managing Director Automotive JV Valtech mobility à VW Group.

Les key points de l’intervention de Vincent Thavonekham sont :

  • Les nouvelles technologies intégrées dans les véhicules actuels permettent une meilleure compréhension des besoins des usagers & favorisent l’amélioration des futurs modèles
  • Des capteurs et des processus correctifs optimisent la qualité du produit en cours de création tout en minimisant les déchets
  • Ces avancées ont permis de diminuer l’impact environnemental du secteur de l’automobile : gaz, eau et électricité
  • Lorsque du chaud extrême est généré par un data center, les recherches sur les pompes à chaleur réversibles les plus abouties permettent de valider des premières unités en centres et de préparer leurs arrivées dans l’industrie
  •  Une fois miniaturisées, ces machines pourraient être intégrées dans nos centres commerciaux, appartements ou voitures
  • L’architecture informatique « Unified Namespace (UNS) permet de briser les silos actuels et centraliser, puis d’analyser les données en temps réel, facilitant ainsi les prises de décision immédiates
  • Le facteur humain, l’agilité des processus et surtout la collaboration entre partenaires sont des éléments clés pour réussir une transformation digitale (cf le triangle d’Or, People-Process-Technology … et Partner !)

 

Intervention de Christian Bruere

Intervention de Christian Bruere au SIDO
Participation de Christian Bruere (à gauche) à la table-ronde : « Transformation, réindustrialisation et néo-industrialisation », au SIDO

Christian, Président de la startup Mob-ion a participé à la table-ronde : « Transformation, réindustrialisation et néo-industrialisation« , en compagnie de :

  • Vincent Charlet, Délégué général – La fabrique de l’industrie
  • Catherine Simon , Conseillère numérique industriel – France 2030, Secrétariat Général pour L’investissement
  • Julien Devaureix, Créateur du podcast – Sismique
  • Anne-Sophie Bellaiche, Rédactrice en chef – Usine Nouvelle
  • Christophe GEOURJON , Conseiller régional, Président de la commission C07 – Economie, relocalisation et préférence régionale – Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Key points de l’intervention de Christian Bruere  :

  • Refuser le dogme de l’industrie linéaire
  • Privilégier le réemploi sur plusieurs cycles de vie successifs
  • Dissocier les divers composants d’un produit pour les amortir de manière différente
  • Renouer avec la nature qui est la seule règle avec laquelle on ne peut pas négocier

Voir le replay de la table-ronde ici

 

L’intervention du CSI France
Intervention Eléonore Blondeau au SIDO 2023
Intervention de Eléonore Blondeau lors de la table-ronde « Produire mieux, produire utile, produire moins » au salon SIDO 2023

 

Eléonore Blondeau, Présidente du CSI France et Manager nouveaux projets chez Eternity Systems a témoigné lors de la table-ronde : « Produire mieux, produire utile, produire moins » avec :

Les key points de cette table-ronde sont :

  • Il faut développer l’économie circulaire et notamment l’économie de la fonctionnalité (cf Mob-ion et Michelin)
  • La circularité, si elle est inclus dans le business modèle d’une entreprise, peu importe sa taille, peut la rendre plus compétitive que ses concurrents (cf exemple donné par Altyor sur leur collaboration avec Free )
  • La circularité répond à un besoin : ce fut le cas avec Eternity Systems

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le replay de la table-ronde ici

Nous avons retrouvé nos membres sur le salon ! 

Nous avons saisi cette occasion pour retrouver nos membres qui étaient présents en tant qu’exposants ou visiteurs sur le salon :

  • Capsix : afin de favoriser le bien-être au travail et limiter le nombre de cas de burn-out, la startup industrielle a développé des robots de massage automatisés.
Carole Eyssautier, Co-Fondatrice de la startup Capsix
Carole Eyssautier, Co-Fondatrice de la startup Capsix
  • Scorp-io a développé une plateforme no-code qui permet de concevoir facilement et rapidement une supervision en temps réel 100% personnalisable
Jean-Romain BARDET, Co-fondateur SCorp-io, SCADA as a Service
Jean-Romain BARDET, Co-fondateur SCorp-io, SCADA as a Service
  • Palo-IT, est une entreprise mondiale de conseil en innovation et de développement de logiciels Agile, dédiée à aider les organisations à adopter la technologie comme une force pour le bien
Palo IT
Eléonore Blondeau est entourée de Hammed RAMDANI (à gauche), Directeur associé et Sébastien Brochet Managing Director Adjoint de l’agence Palo-It à Lyon
  • Scalea Innovation. Nous avons retrouvé un des co-fondateurs du CSI France, Pierre-Etienne Bourgeois, Directeur général du bureau d’études Scalea Innovation
Pierre Etienne Bourgeois
Pierre-Etienne Bourgeois, Directeur général du bureau d’études Scalea Innovation (à gauche)
  • IndUp. est un cabinet de conseil pour les startups, PME et incubateurs industriels 

 

Loïc Parent, fondateur de IndUp
  • IC Green développe et produit des robots de désherbage mécaniques
Christophe Blondiaux GI Green
Christophe Blondiaux (à gauche), Président et CTO de IC Green, accompagné d’un membre de l’équipe du French POC
L’interview de Eléonore Blondeau sur Lyon 1ère
Eléonore Blondeau interviewée au SIDO
Eléonore Blondeau interviewée par Lyon 1ère au SIDO 2023

La Présidente du CSI France a également été interviewé parla radio Lyon 1ère, afin de présenter l’association, les défis des startups industrielles et les besoins à mettre en place pour répondre à ces besoins. Elle a également insisté sur l’économie circulaire, et comment circulariser son produit/service, notamment par le biais d’accélérateurs et d’accompagnement.

Ecouter l’interview ici.

RetEx | Grand-Est 360

Retour sur l’évènement 360 Grand-Est

En mai 2023, Eléonore Blondeau, Présidente de l’association et Olivier Lluansi, membre de notre Comité d’honneur, ont été invités sur la scène du plateau de 360 Grand Est, afin de parler d’industrie, de réindustrialisation et de circularité.

Eléonore Blondeau a participé à deux table-rondes :

  • « Les startups industrielles, vecteur de réindustrialisation » avec Lucie Jolibois Déléguée Innovation Garentie de BPI France, Christophe Knecht Directeur de Quest for Change, Yannick Lafue, CEO de Blackleaf, Fadwa Sube, Présidente de Soverency. A visualiser ici

 

  • « La France industrielle de 2030, le Grand Est en pointe » avec Stéphane Chauffriat, Directeur de Quest for Change, Olivier Loth, Directeur KPMG Advisory, Louis Mazari, Directeur de la DREETS, Nicolas Peignet, Directeur Commercial Engie Solutions, Claude Sturni, Vice-présidente de la Région Grand-Est, Marc Troia, Directeur Général Huron Grafenstaden SAS. A regarder ici.

Olivier Lluansi a présenté son dernier ouvrage lors d’une conférence : « Néo-industrielle, l’émergence de notre renaissance industrielle » à retrouver ici.

 

Tribune | La réindustrialisation peut reprendre son sens si elle s’inscrit dans un projet de société plus sobre et circulaire

La réindustrialisation de la France doit se faire dans la sobriété 

C’est un message qui nous tient à cœur au Collectif, et qui a été porté par Eléonore Blondeau, notre Présidente, dans une Tribune co-écrite avec Anaïs Voy-Gillis, Olivier Lluansi, et Jérôme Cuny, parue dans « Le Monde »

Depuis la création de l’association en 2021, il a été toujours question de soutenir et prôner un modèle économique qui réconcilie l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale. C’est pourquoi le CSI France a également contribué récemment à la Tribune : « Faisons de l’industrie le moteur de la transformation de l’économie » du Mouvement Impact France. 

Des solutions concrètent existent pour réindustrialiser la France en s’appuyant sur un modèle d’économie circulaire et vous pouvez les retrouver dans notre Manifeste.

C’est d’ailleurs dans cette optique que le CSI France a lancé le 16 mars dernier un Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire, qui vise à accompagner des startups « linéaires à circulariser leur produit et les startups déjà circulaire à passer l’échelle en matière d’industrialisation. Nous sommes ravis de collaborer avec de nombreux experts en circularité tels que OPEO, l’INEC, Solucir, Circul’R, Revalue Systems, Label Longtime, Vertuose, qui interviennent lors de sessions de workshop.

Extrait de la Tribune

« La crise liée à l’épidémie de Covid-19, un porte-conteneurs coincé dans le canal de Suez, puis la guerre en Ukraine nous ont confrontés à la fragilité de l’approvisionnement de la France en produits de toute sorte, dont certains de première nécessité, tels que les médicaments. La France est dépendante d’une chaîne d’approvisionnement mondialisée sur laquelle elle a peu à peu perdu le contrôle ».

Qui sont les auteur.e.s de cette Tribune ?

  • Eléonore Blondeau est présidente et cofondatrice du Collectif start-up industrielles France, spécialiste de l’industrie circulaire.
  • Anaïs Voy-Gillis est chercheuse associée au Centre de recherche en gestion de l’Institut d’administration des entreprises de Poitiers, coautrice avec Olivier Lluansi de Vers la renaissance industrielle (Editions Marie B, 2020).
  • Olivier Lluansi est associé du cabinet PwC Stratégy, chercheur en politiques industrielles à l’Ecole supérieure de commerce de Paris, auteur de Les Néo-Industriels (Les Déviations, 150 pages, à paraître le 9 mai).
  • Jérôme Cuny est un chercheur en économie écologique au cabinet de conseil IDH21, auteur de Relocaliser (Editions Tana, 2022).

Lire la Tribune ici.

Expertise | Freins & Leviers de l’amorçage industriel

Nous avons participé en mars 2023  au salon Global Industrie, en tant que co-animateur du Village Startups de Global Industrie. Pendant ce salon, nous avons organisé des tables-rondes, afin de discuter de thématiques clés autour de l’amorçage industriel et l’industrie circulaire.


Descriptif de la table-ronde « Freins et leviers de l’amorçage industriel » :

Lancer un projet industriel innovant made in France à partir d’une feuille blanche est un vrai challenge ! Retour sur les aventures de 3 startups industrielles et les solutions que l’écosystème développe pour mieux s’adapter et accélérer leur croissance.

Les intervenant.es de cette table-ronde:

Nous sommes ravis d’avoir pu accueillir :

Eléonore Blondeau, Présidente et Co-fondatrice du CSI France a animé cette table-ronde.

Points clés des intervenant.es : 

Pour l’intervention de Philippe Héraud : 

Être accompagné par un professionnel non seulement pour mener son projet à bout, mais également pour dérisquer celui-ci vis-à-vis de ses clients, de ses actionnaires et de ses financeurs. L’essentiel pour cela :

  • Être accompagné par un professionnel qui dispose d’une vision globale et d’une expertise dans la gestion de projet depuis les phases de R&D jusqu’à la production
  • Choisir le bon professionnel en fonction de la nature de son projet
  • S’appuyer sur un acteur reconnu dans le monde industriel mais également crédible auprès des financeurs
  • Capitaliser sur l’expertise d’un professionnel ayant une double compétence, dans le développement de produits et des procédés de fabrication du produit (Penser production série, dès la phase de développement produit
Quelques notions clés à retenir de l’ intervention de Fanny Deléage : 
  • Concevoir son projet dès le départ afin qu’il soit industrialisable
  • Se faire accompagner d’un laboratoire (ou autre partenaire) qui a cette capacité à concevoir le scale-up industriel (pour anticiper les freins)
  • Se tourner dès que possible vers des financeurs qui ont cette vision long terme industrielle, qui comprennent les investissements nécessaires.
Pour l’intervention de Raouf Medimagh :
  • Opter pour l’internalisation a permis l’obtention de 4 brevets : l’ambition est de circulariser des produits de granulés de RPET, qui est linéaire, mais de ne pas perturber les ressources d’approvisionnement des acteurs
  • Monter une chaine de valeur avec des partenaires pour répondre à tous les besoins
  • Il faudrait harmoniser les réglementations : en Europe, les réglementations sont différentes selon les pays. Il faut toujours un certificat pour certifier d’où viennent les déchets, et certifier que le produit est 100% recyclé
Concernant l’intervention de Héléna Jerome :
  • Travailler avec la SATT Pulsalys permet de jouer de rôle de médiateur et de gestionnaire de projet
  • Il faut avoir de la trésorerie pour passer des certifications : c’est beaucoup de travail et de temps
  • On ne peut pas innover si on a pas de partenaires qui sont prêts à jouer le jeux et tester les prototypes
  • Passer par un média : Les Meufs de l’industrie, qui valorise les femmes dans le secteur de l’industrie, permet de renter en contact avec de grands comptes
  • Il faut aller sur le marché le plus tôt possible, afin d’affiner l’expérience utilisateur, avoir des retours et créer des partenariats

 

Ressources mentionnées :

 

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Tribune | L’industrie verte ne se fera pas sans usines

D’ici 2050, Bpifrance ambitionne l’ouverture de 250 nouveaux sites industriels par an, contre seulement 150 aujourd’hui. Mais comment les Français accepteront-ils ces nouveaux sites industriels à proximité de leur lieu de vie ? Aujourd’hui encore, les usines souffrent d’une image connotée dans l’imaginaire collectif : asservissantes, polluantes, avilissantes… Toutes ? Non ! L’usine verte est une fenêtre ouverte vers une nouvelle industrie, vertueuse et porteuse d’espoir pour notre modèle sociétal et environnemental.

Tribune réalisée par Virginie Saks, associée du cabinet Compagnum, experte sur l’industrie verte, et Emmanuelle Obligis, directrice immobilier et secteur privé de la SCET, filiale de la Caisse des Dépôts. Parue dans La Tribune

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