Tribune | L’industrie verte ne se fera pas sans usines

D’ici 2050, Bpifrance ambitionne l’ouverture de 250 nouveaux sites industriels par an, contre seulement 150 aujourd’hui. Mais comment les Français accepteront-ils ces nouveaux sites industriels à proximité de leur lieu de vie ? Aujourd’hui encore, les usines souffrent d’une image connotée dans l’imaginaire collectif : asservissantes, polluantes, avilissantes… Toutes ? Non ! L’usine verte est une fenêtre ouverte vers une nouvelle industrie, vertueuse et porteuse d’espoir pour notre modèle sociétal et environnemental.

Tribune réalisée par Virginie Saks, associée du cabinet Compagnum, experte sur l’industrie verte, et Emmanuelle Obligis, directrice immobilier et secteur privé de la SCET, filiale de la Caisse des Dépôts. Parue dans La Tribune

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Newsletter | Les news de Mars 2023

Les nouveautés du CSI France : actions et évènements 

La newsletter du mois de mars est sortie. Elle englobe :

  • Le lancement de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire  :  on vous dévoile les startups lauréates de ce programme, les partenaires de l’AAIC et les coulisses de la soirée de lancement
  • Les retours d’expériences sur nos évènements : Viva Fabrica, Global Industrie
  • Les futures Rencontres Conviviales en région Auvergne Rhône Alpes
  • Les portraits de  nos membres
  • Et comme toujours des ressources sur l’industrie et l’industrie circulaire

Retrouvez toute l’actualité du mois de mars du CSI France ici.

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StartIndustrie | Propositions projet de Loi « Industrialisation verte »

Start Industrie, organisation représentative des startups industrielles françaises, dont le Collectif Startups Industrielles France, se réjouit de compter parmi les organisations consultées dans le cadre de ce projet de texte législatif qu’elle accueille comme une opportunité de réponse aux besoins des jeunes entreprises innovantes pour mener à bien leurs projets industriels en France en intégrant nativement les objectifs de transition écologique et environnementale.

La croissance du nombre de nouveaux projets portés par des startups industrielles ces derniers années a été stimulée par la mobilisation de l’écosystème publique et privé et l’émergence de politiques publiques destinées à soutenir l’innovation, la création d’entreprises et l’industrialisation (Plan deeptech, Programmes d’investissements d’avenir, France Relance, France 2030, Stratégie « startups industrielles et deeptech »…).
Aux côtés des entreprises aux racines plus anciennes, ces acteurs émergents occupent une place à part dans la réindustrialisation de la France et sa compétitivité : pleinement dans l’industrie du futur, ces entreprises sont innovantes, digital native et green native ; elles apportent des solutions technologiques nécessaires à la transition écologique et environnementale ; elles portent en elles une réelle volonté de produire en France et se positionnent sur des marchés à haute – voire très haute – valeur ajoutée, souvent stratégiques pour l’avenir de notre économie (cf. rapport Potier) ; leurs approvisionnements se font autant que possibles en France ; elles s’incarnent en des infrastructures productives nativement vertueuses d’un point de vue environnemental et des emplois peu délocalisables ; leurs implantations dynamisent les territoires et alimentent l’économie périphérique ; elles sont souvent « born global » et visent l’international rapidement.
Le rapport conduit par la mission IGF-CGE sur les « leviers de développement des startups industrielles en phase d’industrialisation » et remis à Agnès Pannier Runacher et Cédric O en septembre 2021 a constitué une étape importante dans la prise de conscience du potentiel de ces jeunes entreprises pour notre économie. Il a été un accélérateur d’initiatives privées destinées à contribuer à l’amélioration de leur environnement économique, législatif et administratif. C’est dans ce contexte que s’est créée Start Industrie qui réunit désormais 15 organisations sectorielles représentatives de startups industrielles afin de porter leur voix de façon unifiée, les mobiliser, les promouvoir et défendre leurs intérêts.
Dans les prochaines années, ces jeunes entreprises créeront des milliers de nouveaux emplois et installeront durablement dans les territoires les nouvelles activités industrielles dont notre pays a besoin pour mener à bien sa transition écologique et renforcer son économie, à condition que des réponses soient apportées à leurs quatre principaux enjeux et que les politiques publiques déjà engagées se poursuivent : accompagnement de l’innovation et de l’industrialisation ; financement de la croissance ; commande publique et privée ; impact environnemental et social.
Dans le cadre du projet de loi « industrialisation verte », Start Industrie a établi une liste de propositions pour chacune des cinq thématiques étudiées, et les a regroupées dans ce document. Ces propositions ont été formulées par nos membres en groupes de travail, lesquels ont été alimentés par une consultation adressée en février à l’ensemble de notre écosystème.

Chantier « Transformer la fiscalité »
Une évolution de la fiscalité est perçue par Start Industrie comme un levier de soutien aux startups industrielles / jeunes entreprises innovantes industrielles, à la fois pour les inciter à investir dans des moyens et infrastructures de production (démonstrateurs, équipements, premières usines) et pour inciter les personnes morales et privées à prendre des participations au capital de ces sociétés lorsqu’elles ne sont pas cotées en bourse.
➔ Préconisations
• Adapter le statut « Jeune Entreprise Innovante » :
o Pérenniser le statut (au-delà de 2025).
o Prévoir au sein du statut JEI une facilité spécifique pour les « Jeunes Entreprises Innovantes Industrielles » d’une durée de 15 ans pour prendre en compte le temps long de l’industrie et leurs spécificités de financement : cette mesure permettrait ainsi de créer un objet de droit donnant lieu à des assouplissements fiscaux :
– pour les personnes privées ou morales effectuant des versements en numéraire au titre de la souscription au capital initial ou des augmentations de capital de ces entreprises,
– déduction de l’investissement sur l’IS l’année de la réalisation de l’investissement et abattement fiscal sur une portion de la plus-value en sortie.
• Adapter le Crédit d’Impôt Innovation (CII) aux contraintes de l’industrie et le rendre plus attractif :
o Le CII constitue une aide très appréciée des entreprises innovantes et mériterait d’être renforcé, notamment pour prendre en compte les besoins conséquents nécessaires à l’installation de pilotes et démonstrateurs industriels.
o Start Industrie préconise de doubler le plafond du CII pour le porter à 800 000 euros.
o Mettre en place une fiscalité circulaire minorée qui s’appliquerait à l’ensemble de la famille des produits issus des filières de l’économie circulaire, dont notamment le réemploi et la réutilisation
o Mettre en place une taxe carbone aux frontières européennes
o Rendre éligibles au CII les évaluations de mesure d’impact afin d’encourager cette démarche et faciliter l’amélioration des indicateurs mal évalués

Chantier « Ouvrir des usines, réhabiliter les friches »
L’implantation des nouvelles usines dont les projets sont portés par des startups industrielles pose de façon pressante – compte tenu de l’érosion accélérée de la trésorerie de ces acteurs pour qui le déploiement rapide des infrastructures productives est une condition sine qua non de succès – la question de la disponibilité foncière, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Cette nouvelle industrialisation, nativement verte, implique également une offre d’accompagnement afin que ces usines soient les plus vertueuses possibles du point de vue environnemental.
➔ Préconisations
• Mobiliser un foncier adapté aux besoins des startups et activable à court terme pour concrétiser les projets d’industrialisation :
– Facilement identifiable (base de données).
– Correspondant à de très petites surfaces (la plupart du temps inférieures à 1ha).
– Clé en main – bâti comme non bâti.
– Accompagné et subventionné.
– S’inscrivant dans une approche d’écologie industrielle territoriale.
– Encadré par des schémas juridiques agiles (location courte et longue durée, location avec option d’achat…).
• Améliorer la connaissance de l’offre de foncier disponible existant :
o Créer un portail national type « airbnb industriel » centralisant l’ensemble des disponibilités foncières et leurs spécificités. Celui-ci pourrait/devrait être l’évolution de la plateforme Dataviz qui intégrerait l’offre foncière disponible pour toutes les étapes du développement d’un projet industriel : laboratoires, centres de ressources techniques, plateformes technologiques, fablabs, lieux repères de l’industrie, sites clé en main, friches…(publiques comme privées).
• Dans le cadre d’une planification stratégique du foncier productif, disposer d’un interlocuteur unique au niveau de l’administration à même :
– d’aiguiller les entreprises vers des sites disponibles,
– de mettre en relation avec des interlocuteurs locaux,
– de conseiller sur les démarches à respecter, et
– de cibler les aides accessibles.
o Faire connaître aux startups et PME industrielles leur contact innovation au sein des DREETS et Agences économiques territoriales, ainsi que la plateforme FrenchTechCentral
• Accompagnement au déploiement de nouveaux sites industriels :
o Mettre en place un dispositif d’accompagnement à « l’industrialisation verte » :
– Cet accompagnement prendrait la forme d’une prise en charge financière des coûts de prestations de conseil, preuves de concepts, expertises et études permettant de définir la stratégie environnementale des futures implantations industrielles (ex : 1ère usine) et leurs déploiements opérationnels.
– Opéré par l’ADEME en régions.
o Former les collectivités et les agents de l’Etat à l’Ecologie Territoriale Industrielle.
o Inciter les collectivités à réaliser l’étude des flux de compétences, énergies et matières de leur territoire.
• Multiplier les tiers lieux industriels, en capitalisant notamment sur les lieux existants, où des entrepreneurs pourront trouver de façon concentrée :
– des espaces de travail et d’ateliers,
– des accès à des machines-outils,
– des prestations de conseil et d’accompagnement,
– des services communs…
…afin d’amorcer un projet entrepreneurial industriel.
• Faciliter et protéger les premières implantations industrielles :
o Réduire le temps de traitement administratif des demandes (mettre en œuvre les principales préconisations du rapport Guillot) ;
o Déployer une assurance protégeant des recours abusifs contre les projets de construction des start-ups industrielles, dont la prime pourrait être cofinancée par Bpifrance ;
o Limiter les recours contentieux : supprimer les recours postérieurs à l’obtention d’une autorisation environnementale ; limiter le droit de recours aux organisations représentatives ; imposer aux organisations requérantes de disposer d’une capacité financière pouvant répondre au paiement des dommages & intérêts si elles sont déboutées
o Etendre la Garantie de Projet Stratégique (GPS) à la fois pour des premiers projets en France et des projets ultérieurs à l’étranger ; rendre ce dispositif plus accessible, notamment aux jeunes entreprises industrielles ou créer un dispositif analogue ciblé sur cette typologie d’acteurs ;
o Rendre les pertes financières résultant d’une annulation d’une autorisation environnementale ou d’un permis de construire éligibles à un dispositif de garantie.
o Mettre en place un système de zone franche et franchise sur la durée du lancement de l’usine.
• Réserver une partie du foncier aux projets industriels :
o S’assurer que, dans les projets de réhabilitation complète de bâtiments de bureaux ou pour les projets de nouveaux bureaux, chaque métropole garantisse une certaine proportion de la surface propre à héberger une activité industrielle.
o Imposer dans les projets immobiliers de reconversion de sites industriels (usine, parking, stockage, etc.) la conservation d’une proportion substantielle de la surface destinée aux activités industrielles.
o Conserver une priorité de réutilisation des friches industrielles à tous nouveaux projets industriels.
o Permettre aux startups industrielles en amorçage d’inclure 50% de leur loyer industriel dans les dépenses retenues pour le CII.

Chantier « Produire, commander et acheter en France »
La commande publique est un levier de croissance pour les startups industrielles et de compétitivité à l’export ; elle agit comme un gage de confiance et contribue au rayonnement des startups sur les marchés étrangers. Elle rassure également les investisseurs privés. Start Industrie recommande, à travers elle, d’ancrer les jeunes entreprises industrielles innovantes comme des fournisseurs fiables et pérennes de l’Etat et des collectivités.
➔ Préconisations
• Accroître la coordination de la commande publique :
o Coordonner les acheteurs publics avec la mise en place d’un délégué interministériel à la commande publique.
▪ Interlocuteur chargé de faciliter la contractualisation de marchés et d’accélérer les procédures.
• Mobiliser l’achat public pour accompagner le développement des PME de croissance et innovantes :
o Aller plus loin que le Pacte national pour la croissance (qui annonçait l’ambition de 2 % des achats de l’État, de ses opérateurs et des hôpitaux attribués aux PME innovantes à l’horizon 2020) et fixer l’objectif de 5 % des achats de l’Etat aux PME innovantes à l’horizon 2030.
o Intégrer dans France 2030 des crédits destinés à la commande directe.
• Renforcer le dispositif d’Achats publics innovants :
o Pérenniser dans le temps le dispositif « achats innovants » permettant aux acheteurs de passer, sans publicité ni mise en concurrence préalables, des marchés de travaux, fournitures ou services innovants
o Réhausser substantiellement le plafond des achats publics innovants.
o Introduire la notion de « durabilité » en plus d’« innovants » (ex : au travers d’un plafond bonus pour les « achats durables »).
o Etendre la notion d' »achat » à la possibilité de louer des services. Ex : une machine à café innovante pourrait être louée « café as a service » au lieu d’être uniquement achetée. Favoriser ainsi l’économie de la fonctionnalité et donc la production de produits robustes et réparables.
• Modifier le code des marchés publics en introduisant des critères orientant la commande publique vers des produits « made in France ou UE » :
o Critères environnementaux, RSE, décarbonation
o Critères de proximité, préférence locale…
o Critères de savoir-faire / qualité
• Simplifier la possibilité (notamment du point de vue assurantiel) de recourir à des équipements reconditionnés, retrofités, d’occasion.
• Créer « le bon coin » des équipements industriels d’occasion.

Chantier « Financer l’industrie verte française »
Les startups industrielles françaises peinent à trouver des capitaux patients pour financer des démonstrateurs (entre 1 M€ et 30 M€) ou des premières usines (entre 5 M€ et 150 M€). Les durées de développement longues, l’intensité des dépenses en capital physique (capex) et le risque associé ainsi qu’un manque de culture industrielle au sein des sociétés de gestion expliquent notamment ces difficultés. La faible appétence des financeurs en fonds propres n’est compensée ni par les financements bancaires privés, limités et conditionnés, ni par les garanties et les prêts publics, essentiellement du fait de leurs montants. Start Industrie attend de la puissance publique une action pour flécher davantage les financements privés vers les jeunes entreprises industrielles innovantes, au travers d’incitations.
➔ Préconisations
• Adapter le statut « Jeune Entreprise Innovante » (préconisation figurant ci-avant dans la partie « Transformer la fiscalité » et qui trouve également son intérêt ici) :
o Prévoir au sein du statut JEI une facilité spécifique pour les « Jeunes Entreprises Innovantes Industrielles » d’une durée de 15 ans pour prendre en compte le temps long de l’industrie et leurs spécificités de financement : cette mesure permettrait ainsi de créer un objet de droit donnant lieu à des assouplissements fiscaux :
– pour les personnes privées ou morales effectuant des versements en numéraire au titre de la souscription au capital initial ou des augmentations de capital de ces entreprises,
– déduction de l’investissement sur l’IS l’année de la réalisation de l’investissement et abattement fiscal sur une portion de la plus-value en sortie.
• Accroître les financements privés en fonds propres dans les jeunes entreprises industrielles innovantes
Start Industrie recommande de flécher davantage l’argent privé :
o En mobilisant l’épargne des français (retraite, assurance vie, salariale) dans des fonds dédiés à l’industrie.
o Au travers du dispositif Tibi 2 en incitant les souscripteurs institutionnels privés à dédier une part substantielle de leurs contributions financières à des investissements réalisés dans des startups industrielles nativement vertes (segment « Growth infrastructure »).
o En incitant, par la fiscalité, les investissements réalisés en capital patient par des personnes physiques et morales dans des jeunes entreprises innovantes.
o En incitant à la création de fonds d’investissement evergreen sectoriels dédiés, par exemple en mobilisant les Comités Stratégiques de Filières.
o Faire évoluer les plafonds des investissements par les fonds FCPI au-delà des 15M€ par entreprise.
• Institutionnaliser une méthode de calcul des fonds propres de la SUI de façon comptable et extra comptable de façon à ne pas la considérer – du fait des fonds propres négatifs – comme une entreprise en difficultés.
o Une telle considération est pénalisante et prive les startups industrielles en amorçage / série A d’accès aux dispositifs de subventions nationaux et européens.
o Il faudrait valoriser la Propriété industrielle, la R&D et les investissements technologiques de façon à contrebalancer les pertes et l’absence de chiffre d’affaires qui la met pour quelques temps en situation de capitaux propres négatifs (notation Banque de France à zéro).
• Inciter aux investissements dans les solutions et technologies de décarbonation ainsi que dans les équipements industriels de nouvelle génération performants en émission carbone
o A l’image des aides en faveur des investissements de transformation vers l’industrie du futur et des investissements de décarbonation (guichet ASP).
o Mettre en place un guichet de subvention dédié – à l’image du guichet dont l’intensité d’aide représenterait 50% des dépenses éligibles pour les jeunes entreprises innovantes industrielles.
• Couvrir, au travers de garanties et de contre garanties, les contrats commerciaux, les contrats de prêts et les investissements qui contribuent à développer des secteurs industriels d’avenir
o Etendre la Garantie de Projet Stratégique (GPS) à la fois pour des premiers projets en France et des projets ultérieurs à l’étranger.
o Rendre le dispositif GPS plus accessible, notamment aux jeunes entreprises industrielles, ou créer un dispositif analogue ciblé sur cette typologie d’acteurs.
o Rendre les pertes financières résultant d’une annulation d’une autorisation environnementale ou d’un permis de construire éligibles à un dispositif de garantie.
o Apporter des garanties aux PME/ETI et Grands Groupes industriels proposant des prestations de services aux startups industrielles en cas de défaillance de la startup. Ex : Un Grand Groupe réalise le sourcing des composants des pré-séries de la startup et en assume le BFR (càd ne demande pas d’acompte à la commande à la startup mais uniquement un paiement lorsque les pré-séries sont assemblées). Si la startup fait défaillance avant la livraison et le paiement des pré-séries, le Grand Groupe pourra bénéficier d’une garantie sur tout ou partie du risque assumé.
• Protéger les startups industrielles dans les négociations avec les investisseurs
o Mettre en place un fonds de contre garantie ou un indemnité réglementaire pour renonciation en dernière limite à la conclusion de l’investissement alors que toutes les conditions sont remplies par la startup (pratique régulière pour fragiliser la jeune entreprise).
o Former les acteurs du financement à l’amorçage industriel.
o Simplifier et démocratiser l’accès aux fonds de revitalisation.

Chantier « Former aux métiers de la réindustrialisation verte »
Nombre de startups industrielles font face à des difficultés pour attirer les compétences et expertises en leur sein, notamment dans le domaine de l’industrialisation, à la fois pour des raisons d’éloignement géographique des grandes métropoles, d’un manque d’historique de la startup (image perçue de l’entreprise) ainsi que du coût que peut représenter, au stade de l’amorçage, un recrutement à l’expérience significative, ce qui constitue un frein initial majeur au succès de ces jeunes entreprises industrielles. Développer un vivier de compétences facile d’accès constitue dès lors un enjeu majeur pour consolider cette nouvelle industrie.
➔ Préconisations
• Institutionnaliser le transfert de compétences entre grandes entreprises et startups (www.transfertdecompetences.com)
o Ce dispositif donne la possibilité à des salariés de grandes entreprises de rejoindre une startup : à différents stades de leur carrière, pour une durée déterminée, avec l’accord de l’employeur, en conservant son emploi et sa rémunération. Il s’agit d’un cadre favorable pour des salariés souhaitant tenter l’expérience startup comme une parenthèse enrichissante dans leur carrière, avoir une transition valorisante vers la retraite, etc…
o Start Industrie recommande, pour inciter davantage les grandes entreprises à s’impliquer dans le dispositif, d’exonérer de tout ou partie des charges patronales l’entreprise qui met à disposition un salarié tout en gardant à sa charge une partie de son salaire.
• Développer le mentorat
o Mettre en place un programme de mentorat, subventionné par l’Etat, entre des dirigeants d’entreprises industrielles matures et des dirigeants de startups.
o Cette mesure accroîtra significativement le taux de survie des entreprises (rendues plus pérennes, plus profitables et génératrices d’emploi) dont les dirigeants sont mentorés en les sortant de la solitude. Elle permettra également renforcer les collaborations au sein du tissu industriel français.
• Faire connaître au corps enseignant et acteurs de l’insertion professionnelle l’industrie verte (ses enjeux et ses métiers) et créer des modules dédiés dans le parcours de formation des professeurs, notamment du secondaire, pour, à terme, mieux valoriser la « voie professionnelle » et lutter contre les stéréotypes.
• Professionnaliser l’orientation professionnelle des jeunes et lui redonner sa place dans le parcours éducatif :
o Donner le pilotage à la Région (fin connaisseur des besoins du bassin d’emploi).
o Instaurer un parcours de découverte au sein du tissu d’emploi local pour les acteurs de l’orientation.
o Rendre attractif les espaces d’information et d’orientation pour les jeunes et y déployer des outils rénovés et adaptés régulièrement pour mieux présenter la réalité des métiers.
o Etablir des passerelles avec les jeunes en emploi (ambassadeurs heureux de leurs métiers).
o Promouvoir les indicateurs « Insert’jeunes » auprès du grand public afin d’en faire une véritable aide à la décision des professionnels de l’orientation, des familles et des jeunes.
o Sanctuariser des visites annuelles de sites productifs dès la primaire et jusqu’au lycée.
o Favoriser le tourisme industriel.
• Promouvoir activement/rendre attractif le Volontariat Territorial en Entreprise auprès des potentiels candidats et des entreprises industrielles.
• Adapter l’offre de formation aux métiers industriels verts (réforme des enseignements, mise à disposition de plateaux techniques adaptés, présence de professionnels spécialisés en design thinking, éco-conception et plus largement économie circulaire…).
• Favoriser / flécher l’apprentissage vers l’industrie verte avec des filières mixtes technologiques et digitales.
• Faciliter la mobilité des jeunes notamment vers les entreprises industrielles situées généralement en périphérie en développant l’offre ferroviaire, de transports en commun et de pistes cyclables.
• Faciliter la mise en place de dispositifs de formation continue avec les Maisons de l’Emploi :
o Mettre en place des cycles d’accompagnement pré et post bac en bâtissant des formations courtes en ligne sur des besoins convergents émis par les entreprises industrielles, avec un système de prise en charge financier avantageux pour les entreprises.
• Faciliter les embauches avec des dispositifs spéciaux de formation et de portage du coût du nouveau salarié issu d’un Plan de sauvegarde de l’emploi d’une autre entreprise, le temps qu’il soit formé au métier de l’industrie.
• Intégrer dans les écoles d’ingénieurs des modules Recherche et Innovation Responsable et méthodologies et outils d’innovation collaborative multi-acteurs.

Evénement | Village Startups Global Industrie 2023

Nous sommes très heureux d’avoir imaginé et co-animé le Village Startups de Global Industrie 2023 avec le CETIM et Global Industrie.

Les membres du Collectif Startups Industrielles France sur le Village Startups de Global Industrie :

A cette occasion, le CSI France a permis a 5 de ses startups membres de bénéficier de 500€ de réduction sur leur stand au cœur du Village Startups de Global Industrie  :

  • Adok : le Hub Tactile : avec leur « hub » ils transforment n’importent quelle surface lisse en écran tactile ! 

Adok

  • Euveka : la startup a développé une technologie de mannequin qui reproduit différentes technologies : pour une mode plus inclusive et plus durable

  • Greenbig : la startup a développé une machine qui réduit et broie le plastique pour les transformer en paillettes, plus simple à recycler ! 

  • Cleanea : la startup qui fabrique des produits désinfectants et détergents écologiques, éco-responsables et made in France grâce au processus de l’électrolyse 

  • Safehear : la startup qui conçoit conçoit des oreillettes connectées pour permettre la communication des ouvriers industriels en milieu très bruyant. 

  • Neolithe : la startup qui transforme vos déchets en pierre !

Neolithe

L’intervention de partenaires financiers

L’offre de financements en fonds propres en faveur de l’amorçage industriel étant encore insuffisante, il nous semblait essentiel de valoriser les rares acteurs qui jouaient le jeu. Nous avons donc organisé une session de « reverse pitchs » où  des financeurs ont pu présenter leurs offres. Nous avons accueillis : BPI France, Demeter, Kreaxi, Pulsalys, Hand Partners, Iron Hand Capital, Asterion Venture, Supernova Invest, Makesense Invest, OSS Ventures, UI Invest.

A cette occasion, BPI France a annoncé la création d’un nouveau fonds d’amorçage de 50 millions d’euros à destination des startups industrielles en phase d’industrialisation !! L’annonce fait suite, entre autres, à des discussions entre la Présidente et Co-Fondatrice du CSI France Eléonore Blondeau et Nicolas Dufourcq, Directeur Général de la Banque Publique d’Investissement.

Les pitchs partenaires d’industrialisation :

Au-delà des financements, la startup doit s’entourer et se structurer pour mener à bien son industrialisation. C’est pourquoi, nous avons demandé à des partenaires d’industrialisation de se présenter lors de séances de pitchs.
De nouveaux, les créneaux se sont vite remplis et nous avons pu écouter les offres de :

L’organisation de 6 Tables-Rondes  :

Afin de continuer à démocratiser les freins & leviers de l’amorçage industriel, nous avons eu le plaisir d’animer 6 tables-rondes, avec des invités de renoms :

Pourquoi et comment financer l’amorçage Industriel ?

Pourquoi et comment financer l’amorçage industriel ?

Avec l’accélération du nombre de projets industriels innovants, l’offre de financement en fonds propres doit s’adapter pour accompagner leur croissance.

Avec Chistophe Desrumeaux, Partner et deeptech venture capital chez Demeter, Magali Joessel, Directrice du pôle investissements industriels chez BPI France, Nicolas cruaud, CEO de Néolithe, Maïlys Grau, Présidente de Circouleur, et animée par Eléonore Blondeau, Présidente et Co-fondatrice du Collectif Startups Industrielles France

Retrouvez le replay ici.

 

 

 

 

Collaborer pour accélérer notre réindustrialisation

Coopérer pour accélérer notre réindustrialisation

Les startups industrielles ont besoin de foncier, d’équipement et d’expertise industrielle, les PME/ETI ont besoin de se transformer pour mieux intégrer les outils numériques, les nouveaux modes de collaboration et l’impact de leur activité sur l’environnement, et si la solution était dans les synergies entre les deux ?

Avec Anaïs Voy-Gillis, Directrice associée chez June Partners, et Chercheuse à l’IAE de Poitiers, Nicolas Pailloncy, CEO de Metal Additive Technologies, Paul Pérétié, CEO de Adok, Alain Verna, Président Directeur Général de Toshiba Dieppe, et animée par Aurélien Gohier, Fondateur du podcast Indutry4Good

Retrouver le replay ici.

 

 

 

 

Femmes & Amorçage Industriel : est-ce différent ?

Femmes & Amorçage Industriel : est-ce différent ?

Etre une femme entrepreneure industrielle, est-ce si différent qu’être salariée dans un gros groupe industriel ? Quelles sont les clés de succès pour être reconnue et avancer dans son projet ?

Avec Marie Nagy CEO de Reus’eat, Sébastien Martin, Président de Grand Chalon, Sophie Brac de la Perrière, CEO de Healshape, Aurélien Gohier, Fondateur du podcast Industry4Good

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Startup industrielle : quel foncier pour quelle étape de développement ?

Startup industrielle : quel foncier pour quelle étape de développement ?

Du fablab à l’usine 4.0, de quelle offre d’hébergement et de services les entrepreneurs industriels ont-ils besoin ? Quelle est l’offre actuelle en France ? Quels sont les projets à venir ?

Avec François Blouvac, Responsable du programme Territoires d’industrie chez Banque des territoires, Jean-Basptiste Guesquin, Directeur du programme Territoires d’Industrie de ANCT, Sonia Artinian-Fredou, Directrice générale de FinD Climate, Louis de Lillers, CEO de Corwave, Véronique Gricourt Administratrice & Référente Foncier/Locaux du CSI France

Accéder au replay ici.

 

 

 

 

Comment et pourquoi intégrer la circularité dans son projet industriel dès l’amorçage ?Comment et pourquoi intégrer la circularité dans son projet industriel dès l’amorçage ?

La décarbonation c’est bien, la circularité c’est mieux.
Maintenant que les enjeux de la décarbonation sont intégrés par les acteurs industriels, l’étape suivante vise à intégrer les 7 piliers de l’économie circulaire à chaque étape de la chaîne de valeur jusqu’au business model.

Avec Gregory Richa, Directeur associé de Opeo, Régis Dando, Expert Manufacturing chez RevalueSystems, Cecile Félix, Directrice achats et logistique chez Mob-ion, Lola Bonnin, CEO de Maltivor, animée par Eléonore Blondeau, Présidente et co-fondatrice du CSI France

Retrouvez le replay ici.

 

 

 

 

Freins & Leviers de l’amorçage industriel

Freins & Leviers de l’amorçage industriel

Lancer un projet industriel innovant made in France à partir d’une feuille blanche est un vrai challenge ! Retour sur les aventures de 3 startups industrielles et les solutions que l’écosystème développe pour mieux s’adapter et accélérer leur croissance.

Avec Philippe Heraud, Directeur Sales & Marketing de Start2Prod, , Raouf Medimagh Co-fondateur de Recyc’Elit, Héléna Jerome, CEO & Co-fondatrice de Safehear, Fanny Deléage, Dirigeante & Fondatrice de La Tannerie Végétale, animée par Eléonore Blondeau, Présidente et Co-fondatrice du CSI France

Voir le replay ici.

 

 

 

Global Industrie, c’est aussi 4 jours de live pour parler réindustrialisation, industrialisation & transformation !

CSi France sur Gi Channel

L’occasion pour le Collectif Startups Industrielles France d’animer la chaîne GI Channel afin de valoriser toujours plus d’acteurs, venus de toute la France, engagés pour réindustrialiser la France en cohérence avec notre transition écologique & sociale.

Mardi 07/03/2023 : Pourquoi mettre en avant les startups industrielles sur le Village Startup ?

  • Animation : Eléonore BLONDEAU, Co-fondatrice & Présidente Collectif Startups Industrielles France
  • Speaker 1 : Jean-Sébastien SCANDELLA, Responsable éditorial CETIM
  • Speaker 2 : Sophie JULLIAN, Présidente Pulsalys, Membre Réseau SATT
  • Speaker 3 : Julie VOYER, Directrice Adjointe GL-Events

Voir le replay >>

Mercredi 08/03/2023 : Comment accélérer la réindustrialisation de notre pays ?

  • Animation : Eléonore BLONDEAU, Co-fondatrice & Présidente Collectif Startups Industrielles France
  • Speaker 1 : Bertrand JOUBERT, Co-fondateur Faactopi
  • Speaker 2 : Gaëlle MONTEILLER, Présidente & Co-fondatrice Tod
  • Speaker 3 : Dominique MERCIER, Fondateur & CEO Kheoos

Accéder au replay >>

Jeudi 09/03/2023 : Comment financer son hébergement ?

  • Animation : Véronique Gricourt, Administratrice Collectif Startups Industrielles France
  • Speaker 1 : Louis DE LILLERS, CEO CorWave
  • Speaker 2 : François BLOUVAC, Responsable programme Territoires d’Industrie
  • Speaker 3 : Sonia ARTINIAN-FREDOU, Directrice Générale FinD Climate

Voir le replay ici >>

Vendredi 10/03/2023 : Comment se faire accompagner dans la création de son produit 

  • Animation : Laurine CHANOINE, Chargée de communication Métropole de Lyon
  • Speaker 1 : Guillaume Lom PUECH, Directeur Strate Lyon
  • Speaker 2 : François YVES, Ingénieur impression 3D F3DF
  • Speaker 3 : Jean NELSON, Co-fondateur & Business dvper You Factory

Accéder au replay >>

Les parcours de la Métropole de Lyon :

Crédit photos : Tim Douet

Nous avons facilité les parcours « Décarbonation » et « Circularité » de la Métropole de Lyon. Après une évaluation rigoureuse des startups présentes sur le Village Startups, nous avons recommandé des startups pour ces parcours, pour leur donner l’opportunité de présenter leur projet aux délégations de la Métropole de Lyon. Ainsi les industrielles métropolitains ont pu découvrir Neolithe, WattEarth, Highcast, Eclore & Kheoos et avoir une introduction au concept « d’industrie circulaire ».

Les parcours d’Ondustry :

Même travail mais sur des thèmes différents :

  • Capacité de production : comment augmenter son volume de production, désengorger ses process à coût équivalent
  • Qualité : comment optimiser sa Qualité grâce à l’IA et GPAO no code
  • Stratégie industrielle : comment optimiser vos décisions stratégiques grâce à de meilleures données terrain
  • Automatisme industriel : l’automatisation 4.0 comme levier de la croissance et de la profitabilité
  • Résilience : Comment s’adapter à l’incertitude des guerres, crises financières ou sanitaires et pénuries qui se profilent ? Faites de l’incertitude un avantage compétitif

Interview de Eléonore Blondeau par France 3 :

Interview de Eléonore Blondeau par France 3 Telévision

A l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes, Eléonore Blondeau, Présidente & Co-fondatrice du CSI France et New Projects Manager chez ETERNITY Systems a été interviewée par la chaine de télévision France 3. Retrouvez son passage dans le JT ici, à 00:13 secondes. L’occasion de partager quelques expériences malvenues en tant que jeune femme industrielle depuis 2015. Heureusement des mouvements existent pour que ça change : IndustriElles, Les Meufs de l’Industrie, Femmes ingénieures, Elles bougent, Femmes Cheffes d’Entreprises, Willa, We Are Sista

Remerciements :

La team du Village Startups de Global Industrie 2023
Co-organisateurs du Village Startups de Global Industrie 2023 : de gauche à droite : Jean-Sébastien Scandella Reponsable Editorial Cetim, Eléonore Blondeau Co-fondatrice et Présidente du CSI France, Benoit Gauthier, Gérant chez Global Industrie

Nous remercions Global Industrie et le CETIM pour cette coopération fructueuse afin de pouvoir mettre en valeur et représenter les startups industrielles qui contribuent à notre réindustrialisation, la préservation de savoir-faire, dynamiser les territoires et plus largement notre souveraineté nationale ! On vous attend d’ores et déjà pour l’édition 2024 qui aura lieu à Paris du 25 au 28 mars !
Merci également à toutes celles et ceux qui se sont impliqués sur ce projet : Réseau SATT, La FrenchTech, FrenchTech One Lyon Saint-Etienne, StartIndustrie, Aurélien Gohier, Laureline Delmas, Véronique Gricourt & co.

Actualité | Bref Eco : Le collectif CSI France lance son accélérateur d’amorçage industriel circulaire

Bref Eco a relayé notre appel à candidature dans le cadre du programme de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire 2023.


L’association lance un accélérateur destiné aux start-up industrielles qui souhaitent pivoter vers un modèle circulaire ou à celles qui ont déjà un modèle circulaire et qui souhaitent l’industrialiser à grande échelle. Cette première promotion comptera vingt start-up de toute la France. Retrouvez l’article ici.

Interview | France Inter : Comment relocaliser tout en décarbonant notre économie ?

Face aux pénuries et aux ruptures d’approvisionnement, la question de la relocalisation se pose avec insistance aujourd’hui en France.

Notre Présidente Eléonore Blondeau a été invitée par France Inter pour discuter de la question de la relocalisation en France.

Avec Jérôme Cuny Co-auteur de Relocaliser (Tana, 2022) et Anaïs Voy-Gillis docteure en géographie, chercheuse associée à l’Institut d’Administration des Entreprises.

Ecouter l’émission ici.

 

Le Collectif Startups Industrielles France co-anime le Village Startups de Global Industrie 2023

Retrouvez-nous au Village Startups de Global Industrie !

En 2023, Global Industrie, le rendez-vous des industriels français, aura lieu à Eurexpo Lyon du 7 au 10 mars.  Chaque édition, ce sont plus de +2500 exposants issus de toutes les filières qui se réunissent, afin de présenter leurs solutions et services.

Pour cette prochaine édition, le CSI France, le CETIM et Global Industrie s’associent pour animer le village startups pour mettre en avant les innovations qui transforment l’industrie et réinventent notre quotidien.

 

PROGRAMME – Une animation dédiée à l’amorçage industriel et l’industrie circulaire tout au long du salon :

Les bénéfices ne s’arrêtent pas là. L’animation régnera au sein du Village Startups, notamment grâce à la présence de 6 tables rondes, qui se dérouleront tout au long de cette édition. Les thématiques abordées seront les suivantes :

  • Pourquoi et comment financer l’amorçage Industriel ?

Avec l’accélération du nombre de projets industriels innovants, l’offre de financement en fonds
propres doit s’adapter pour accompagner leur croissance. Venez découvrir ces nouvelles offres de
financements, les clés de succès pour y arriver et ce qu’en pensent les entrepreneurs industriels
innovants

  • Collaborer pour accélérer notre réindustrialisation

Les startups industrielles ont besoin de foncier, d’équipement et d’expertise industrielle, les PME/ETI
ont besoin de se transformer pour mieux intégrer les outils numériques, les nouveaux modes de
collaboration et l’impact de leur activité sur l’environnement, et si la solution était dans les synergies
entre les deux ?

  • Femmes & Amorçage Industriel : est-ce différent ?

Etre une femme entrepreneure industrielle, est-ce si différent qu’être salariée dans un gros groupe
industriel ? Quelles sont les clés de succès pour être reconnue et avancer dans son projet ?

  • Startup industrielle : quel foncier pour quelle étape de développement ?

Du fab lab à l’usine 4.0, de quelle offre d’hébergement et de services les entrepreneurs industriels ontils besoin ? Quelle est l’offre actuelle en France ? Quels sont les projets à venir ? On vous dit tout !

  • Comment et pourquoi intégrer la circularité dans son projet industriel dès l’amorçage ?

La décarbonation c’est bien, la circularité c’est mieux.
Maintenant que les enjeux de la décarbonation sont intégrés par les acteurs industriels, l’étape
suivante vise à intégrer les 7 piliers de l’économie circulaire à chaque étape de la chaîne de valeur
jusqu’au business model.

  • Freins & Leviers de l’amorçage industriel

Lancer un projet industriel innovant made in France à partir d’une feuille blanche est un vrai challenge
! Retour sur les aventures de 3 startups industrielles et les solutions que l’écosystème développe pour
mieux s’adapter et accélérer leur croissance

Nous avons également prévu des pitchs de financeurs et de partenaires d’industrialisation dédiés à l’amorçage industriel innovant. A ne surtout pas manquer !

Vous pouvez retrouver le PROGRAMME COMPLET du Village Startupsici avec les contributions du CETIM, du Réseau SATT, StartIndustrie, La FrenchTech Lyon-Saint-Etienne.

 

Le CSI France offre 500€ HT de prise en charge d’un stand aux startups industrielles

Dans ce cadre et grâce à un soutien de La French Tech, le CSI France propose de prendre en charge 30% du coût d’un stand (soit 1200€ HT à la place de 1700€ HT) pour 30 startups industrielles françaises.

Pour les porteurs de projets industriels, cela représente une opportunité à ne pas manquer. En effet, les bénéfices d’un stand dans un salon qui attire plus de 40 000 visiteurs chaque année sont immenses. Ce salon est l’occasion ultime de rencontrer des futurs clients, des financeurs, des partenaires et fournisseurs industriels.

Ce qu’apporte un stand :

Avoir un stand au sein du Village Startups à Global Industrie permet aux startups industrielles :

  • Une visibilité : la startup ainsi qu’un résumé de son projet apparaitra sur l’application My GI de Global industrie
  • Des séances de speed-datings, disponibles grâce à l’application My GI
  • Un pitch de 5 mins pour chaque startup
  • Un accès aux 6 tables-rondes qui se dérouleront tout au long du salon
  • Possibilité de candidater au G Awards, si inscription avant le 24 janvier

Pour agrémenter le programme, des pitch de partenaires industriels et de financeurs prendront place chaque jour, ainsi que des conférences flash du CETIM.

Les startups industrielles souhaitant bénéficier de la remise de 500€ HT pour participer en tant qu’exposant à cette édition 2023 peuvent s’inscrire ici.

Seront notamment présentes : Neolithe, Euveka, SafeHear, GreenBig, Adok, Cleanea, Kheoos…

 

Hiatus de Eléonore Blondeau, Présidente & Co-fondatrice du CSI France :

« Collaborer avec Global Industrie pour mettre en valeur les acteurs de l’amorçage était une étape indispensable pour nous. En tant que salon de référence sur le sujet et par son approche intersectorielle, il permet à nos startuppeurs de trouver leurs futurs partenaires industriels et clients. Le petit plus de cette année est que nous avons voulu faire venir des acteurs du financements en amorçage, peu familiers de ce salon, afin de leur faire mettre les pieds sur le terrain et s’acculturer au vocabulaire, étapes et besoins de l’industrie. »

A propos du CETIM :

À la croisée de la recherche et de l’industrie, le Cetim, institut technologique labellisé Carnot est le centre d’expertise mécanique français. Outil R&D de 6500 entreprises mécaniciennes, il totalise 1100 personnes dont plus des 2/3 d’ingénieurs et techniciens. Afin d’accompagner l’innovation et d’assurer l’intermédiation entre ces jeunes pousses et les PME/ETI mécaniciennes, il organise depuis 2018 avec la Fédération des industries mécaniques le Forum Innovation. En 2023, l’événement prend place au sein du Village startups de Global Industrie.

A propos de Global Industrie :

Plus grande vitrine française de l’innovation industrielle, Global Industrie réunit l’ensemble des secteurs de l’industrie et toute leur chaîne de valeur. Les entreprises y trouveront des solutions et savoir-faire qui les aideront à relever les défis des multiples transitions en cours, qu’elles soient écologiques, énergétiques, sociétales, liées aux métiers ou aux relocalisations. Les startups sont des acteurs essentiels pour accompagner les industriels et un Village leur est dédié depuis plusieurs années. Il prend un essor considérable en 2023 grâce à des partenaires totalement impliqués avec les organisateurs du salon.

Appel | Un dispositif d’urgence énergétique pour sauver l’industrie en France

Cet appel est lancé par les associations pro-industrie, dont le Collectif Startups Industrielles France. Voici le liste des cosignataires : 

Forces Françaises de l’Industrie, Retour de l’Industrie en France, Collectif Reconstruire, Relocalisations.fr, Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, Fédération Indépendante du Made in France,  Association du Manifeste pour l’Industrie (MAI), qui se sont regroupées afin d’alerter le gouvernement sur l’état d’urgence dans lequel se trouve l’industrie française et proposer des mesures concrètes à mettre en œuvre.


La crise sanitaire, véritable électro-choc, a révélé l’ampleur de la vulnérabilité de la France et son niveau de dépendance, faisant naître un mouvement de relocalisations et de réindustrialisation à travers le pays.

La prise de conscience qui s’ensuivit a permis d’analyser la balance commerciale dont le solde déficitaire est de plus de 100 Mds€. Produits d’importance vitale, produits stratégiques, produits vulnérables… le bilan est alarmant : la France rencontre des difficultés graves pour un quart de ses approvisionnements notamment en produits manufacturiers.  Relocaliser sur le sol national est une exigence qui concerne tous les métiers et tous les secteurs et un impératif pour assurer notre indépendance et notre liberté, notre sécurité économique et notre cohésion sociale et territoriale.

Pour lire l’appel complet et signer la pétition, veuillez suivre ce lien.

Comment réussir l’industrialisation de sa startup ?

Lors de la 8e édition de Big, Eléonore Blondeau, cofondatrice du Collectif Startups Industrielles, Jérôme Mouterde, PDG de DualSun et Marie Soudré-Richard, cofondatrice de Revival, sont intervenus au sein de la Bulle French Fab. Retrouvez leurs explications sur les clés de l’industrialisation d’une startup. Lire la suite

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