Newsletter | Les actualités de novembre 2023

Nous sommes ravis de partager avec vous toutes les actualités du mois de novembre 2023 sur l’industrie et l’industrie circulaire.

Dans cette nouvelle newsletter, nous réaffirmons notre soutien à l’appel du Slip Français pour le Made In France, ainsi qu’à la Tribune de Roland Lescure sur le besoin en financements des startups industrielles par les investisseurs privés. Vous retrouverez également les actualités de nos membres : portraits, trophées, mapping, récompenses, nous avons de quoi être fiers ! Nous n’avons pas oublié de mentionner les fameux spots publicitaires de l’ADEME, qui animent des débats sur toutes les plateformes !

Bonne lecture 😉

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Portrait | Startup Industrielle – Wassim AMRI, CEO de Kosmos Technologies

Nous avons interviewé Wassim AMRI, CEO de la startup industrielle Kosmos Technologies, qui a développé la Protibox, une mini ferme intelligente, qui permet de transformer des biodéchets en protéine animale et en fertilisant.

Bonjour Wassim, merci de répondre à nos questions aujourd’hui. Pourriez-vous présenter votre parcours s’il vous plait ? Expliquez-nous comment on passe d’ingénieur télécom et informatique, à CEO d’une startup Cleantech dans l’agroalimentaire.

J’ai effectivement un parcours de consultant, mais j’ai également une expérience précédente en tant qu’entrepreneur, puisque j’ai co-créé une boite dans le Saas, en 2020, qui s’appelle Karacal et dont j’étais le CTO.

L’idée de Kosmos Technologies m’est venue lors d’une mission de consulting il y a 3 ans. Un client nous demandait d’automatiser sa ferme à insecte, et c’est là que j’ai pensé à créer un modèle réduit d’usine à insecte automatisé, et à la source.

Je me suis inspirée de la logique des modèles distribués de la télécom, et à partir de ce constat, nous avons décidé de développer un modèle mobile d’usine à insecte. Depuis le début ce projet, nous avons déjà déposé 2 brevets et notre équipe IT a développé un software adaptatif. Il convient à l’élevage de larves aussi bien qu’à toute autre espèce d’insecte.

Pouvez-vous présenter votre activité s’il vous plait ?

Kosmos Technologies, fondée en 2022, a pour mission de promouvoir la durabilité alimentaire en transformant les coproduits végétaux en sources de protéines de haute qualité tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. Notre engagement profond envers un avenir plus durable est au cœur de notre entreprise. Nous avons établi une solide réputation en tant qu’entreprise innovante, prête à relever les défis urgents de notre époque. Notre mission consiste à contribuer à la sécurité alimentaire mondiale en utilisant la technologie pour transformer les ressources sous-utilisées en sources de protéines essentielles, tout en réduisant les déchets alimentaires. ProtiBox est une innovation majeure dans la production de protéines durables, bien plus qu’une simple installation agricole. Elle intègre des fonctionnalités logicielles avancées qui révolutionnent la manière dont nous produisons des protéines d’insectes. Notre plateforme logicielle offre un monitoring en temps réel, une traçabilité complète et une analyse prédictive des conditions d’élevage, permettant une gestion proactive et éclairée de la production. Cette automatisation complète de l’ensemble du processus, y compris l’alimentation des insectes, leur reproduction et une supervision, garantit une production constante de protéines d’insectes de haute qualité tout en minimisant la main-d’œuvre nécessaire. De plus, nous offrons une assistance opérationnelle complète pour faciliter le transfert de compétences et garantir le succès de nos clients dans l’utilisation de la ProtiBox. Avec ces caractéristiques uniques, la ProtiBox répond efficacement aux besoins croissants en protéines durables tout en contribuant à la sécurité alimentaire mondiale.

Enfin, Protibox, se présente comme alternative aux méthodes traditionnelles (méthaniseur et solution de compostage).

Pourriez-vous développer ce dernier point s’il vous plait ?

Si on fait un comparatif entre le Méthaniseur, la Station de Compostage et la Protibox, on pourrait obtenir ceci :

Les inconvénients d’un Méthaniseur, la Station de Compostage sont :

  • Les procédures administratives complexes,
  • Le besoin d’un espace conséquent,
  • La gestion et stockage du digestat,
  • Le coût élevé de traitement pour l’utilisateur, environ 180 € par tonne,

Alors que la Protibox permet :

  • Une modularité et évolutivité du système,
  • Un faible investissement initial (capex),
  • La simplification des démarches administratives,
  • La promotion de l’économie circulaire

Comment fonctionne la Protibox ?

Tout d’abord, il faut déposer la Protibox à côté d’un système de biodéchets. Les biodéchets sont acheminés par un convoyeur.

Dans la Protibox, il y a des œufs de larves. Nous avons mis en place un partenariat avec la « Compagnie des insectes » ; qui nous fournissent les œufs. Ils font également l’opération de récolte à la fin du cycle, qui dure environ 15 jours. Ils peuvent également racheter la récolte.

Ensuite, les biodéchets sont donnés comme source de nourriture aux larves, qui vont les transformer en biomasse.

Nous avons automatisé tout le système (d’élevage des larves, de surveillance, de visionnage). Le robot, à l’intérieur de la box fait toutes les opérations d’élevage : il envoie la nourriture aux larves, il nettoie, et répond de façon immédiate en cas de problème.

Le système est conditionné, il garantit un environnement parfait pour le développement des larves.

La Protibox proposée par startups industrielles Kosmos Technologiescc : https://protibox.com/
La Protibox Crédit : https://protibox.com/
Un bac permet de traiter combien de kilos de déchets ?

Un conteneur 40 pied peut traiter par mois l’équivalent de 30 tonnes pour produire 8 tonnes de larves et 15 tonnes de fertilisant. A la fin du cycle, les larves vont être transformées en farine d’insecte et les excréments des larves feront un fertilisant puissant.

Combien de temps faut-il compter pour la mise en place de votre technologie ?

Cela varie en fonction de la demande du client et de ses besoins. Le système est modulable, nous nous adaptons donc à la quantité de biodéchet à transformer.

Où en êtes-vous dans votre développement ?

Nous sommes actuellement au stade de prototypage, nous recherchons activement un local pour faire un démonstrateur. Nous avons beaucoup de demandes de clients potentiels, mais nous devons d’abord leur présenter le produit.

Travaillez-vous avec des grands groupes / PME / ETI ? Est-ce que vous l’envisagez pour le futur ?

 Nous avons effectivement pensé à travailler avec un acteur important dans la commercialisation d’équipements de transformation d’insectes. Nous voudrions créer avec eux un partenariat de système de transformation miniature adapté au système d’élevage.

Quels sont les freins rencontrés ?

Comme évoqué précédemment, nous recherchons pour l’instant un local pour la mise en place du Démonstrateur.  Ensuite, comme tous les entrepreneurs dans le hardware, il est difficile de trouver des financements en amorçage industriel.

Quelles solutions pourraient être mises en œuvre pour y remédier ?

A court terme, nous recherchons des subventions, et nous pensons également participer à des concours.

De plus, en étant présent dans les différents écosystèmes, comme au CSI France, nous espérons également être mis en contact avec les bons interlocuteurs, qui seront comprendre le monde du hardware.

Sur le long terme, nous devrons trouver des financements plus importants et c’est là que les fonds d’investissement entrent en jeux.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Nos perspectives de développement chez Protibox sont :

– Consolider notre leadership technique sur le marché français en continuant à améliorer nos équipements et nos services.
– Elargir notre base de clients en ciblant de nouveaux secteurs gros producteurs de déchets (maraîchage, IAA, collectivités…).
– Accélérer notre déploiement commercial en Europe, notamment en Allemagne et en Italie.
– Développer de nouveaux modules pour valoriser un plus large spectre de déchets (marcs, épluchures…).
– Obtenir de nouvelles homologations pour étendre les débouchés de notre poudre protéinée.

Notre ambition est de devenir un champion européen des solutions de valorisation de biodéchets par les insectes, au service d’une économie circulaire durable.

Pourquoi êtes-vous membre du CSI France ?

Nous avons choisi d’être membre du Collectif Startups Industrielles France pour plusieurs raisons:

– Intégrer un écosystème de startups partageant les mêmes problématiques que les nôtres liées à l’industrialisation et la mise sur le marché de produits complexes.
– Bénéficier des sessions de mentoring avec des entrepreneurs plus expérimentés organisées par le CSI, afin d’accélérer notre développement.
– Participer à des groupes de travail techniques sur des sujets comme la réglementation, le recrutement, l’accès aux financements.
– Avoir accès à des tarifs préférentiels négociés par le CSI auprès de prestataires sur des services clés (conseil juridique, propriété intellectuelle, marketing…).
– Intégrer le plaidoyer du CSI France auprès des pouvoirs publics en faveur des startups deeptech et industrielles.
– Bénéficier de la visibilité et la crédibilité apportées par le CSI dans nos démarches institutionnelles et commerciales.
– Echanger avec d’autres startups et créer des synergies, sur des sujets technologiques et business.
– L’adhésion au CSI nous permet donc de gagner en légitimité, connaissance, productivité et réseau, des atouts clés pour notre réussite.

Vous considérez-vous comme un acteur « cleantech » ou « greentech » et pourquoi ?

Oui aux deux ! Tout d’abord, nous nous considérons Cleantech car notre solution permet de réduire l’impact environnemental des activités de nos clients, en valorisant des déchets qui seraient sinon incinérés ou enfouis. Nous contribuons ainsi à l’économie circulaire.
Ensuite, nous sommes Greentech car notre procédé s’appuie sur des technologies propres et durables : élevage d’insectes, séchage solaire, limitation des transports… Nos équipements minimisent la consommation énergétique.
Mais au-delà, nous permettons aussi à nos clients de transformer un centre de coût (gestion des déchets) en une nouvelle source de revenus grâce à la production de poudre protéinée premium.
Donc notre solution présente à la fois des bénéfices écologiques mais aussi économiques, pour une performance durable aux plans environnemental ET financier.
En résumé, je qualifierais Protibox de solution éco-responsable intelligente, combinant le meilleur des approches cleantech et greentech pour le plus grand bénéfice de nos clients et de la planète.

 

 

Expertise | Circular4Good – « On ne pourra pas négocier les lois de la physique »

Découvrez le nouvel épisode du podcast Circular4Good, animé par Aurélien Gohier, Directeur de la communication chez OPEO.

Dans cet épisode, Aurélien accueille Fabrice Bonnifet, Directeur du développement durable au sein du Groupe Bouygues.

Ecouter l'épisode

RETEX | Evènement « SUR LE PONT ! TECH & TRANSITIONS » à Saint-Nazaire

La Renaissance Industrielle se passe aussi, et surtout, dans les territoires ! 

Notre Présidente Eléonore Blondeau a été invitée d’honneur de l’événement « Sur le Pont ! Tech & Transitions » à Saint-Nazaire le 20 octobre dernier. Le but de cet évènement était de montrer les synergies possibles entre les startups et les PME/ETI, voire Grands Groupes. Également de discuter autour du lien entre industrie, technologie et numérique et les synergies possibles pour répondre aux enjeux de décarbonation de notre Société. Enfin, mettre l’accent sur les richesses du territoire en termes de compétences, ressources foncières et techniques.

Evènement co-organisé par BLUE LABPlage WebLe SPi Numérique, French Tech Saint-Nazaire La Baule Pornic et CESI, avec le soutien de  Saint-Nazaire Agglomération et Nantes Saint-Nazaire Développement.

Le territoire de Saint-Nazaire

Territoire historiquement développé autour du Grand Port, de la construction navale, de la production d’hydravion puis de l’aéronautique et des énergies fossiles avec la 2ième raffinerie de France et une centrale à charbon sur le point d’être fermée, l’enjeux de la transformation est de taille ! Heureusement la collectivité, dévouée et passionnée, s’active avec l’obtention du « label » ZIBAC qui finance dans un premier temps les études nécessaires à la définition de la feuille de route de transformation à mener pour atteindre le Net-Zéro sans compromettre l’activité économique ni les emplois. Pour rappel, les ZIBAC ont vocation à constituer des territoires pionniers de la décarbonation de l’industrie française ainsi que des territoires industriels « clé en main » pour les entreprises désireuses d’investir dans la transition écologique, afin d’en faire un levier majeur de réindustrialisation verte.

Ce territoire petit en taille, seulement 128 000 habitants dans l’agglomération mais dont +25 000 travaillent directement pour l’industrie, produit plus de 5 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit équivalent à celle de Toulouse qui compte 806 503 habitants. Par ailleurs, le Territoire vient d’être retenu parmi les 183 Territoires d’industrie sur la période 2023-2027 et va ainsi pouvoir poursuivre la dynamique engagée depuis 2018.

Lors de son arrivée, Eléonore, accompagnée par la Communauté d’agglomération de la région nazairienne et l’estuaire a pu parcourir les Chantiers de l’Atlantique, MAN Energy Solutions, le hub logistique dédié aux Energies Marines Renouvelables, Airbus Atlantic ou encore voire en live les essais de la voile Solid Sail, fruit du partenariat entre des entreprises locales et les Chantiers. L’occasion aussi d’apprécier la richesse historique du territoire où dès le 20ème siècle, les premiers sous-marins étaient produits comme celui de l’Espadon, premier sous-marin de la Marine nationale française à plonger sous les glaces !

D’ailleurs, ici l’industrie, c’est un sujet qui coule dans les veines des citoyens ! On en est fiers donc le weekend c’est tourisme industriel et Place Ô Gestes pour découvrir la diversité des métiers industriels du très manuel au plus théorique.

Enfin cette rencontre était aussi l’occasion d’échanger sur les enjeux fonciers du territoire dans un contexte de ZAN et d’envie de développer une offre adaptée à l’industrialisation d’innovations industrielles, au service de la décarbonation et plus largement de la circularité. En effet, pourquoi aller artificialiser des terres lorsqu’il existe des friches adaptées à l’accueil de Lieux Repère de l’Industrie…?

Vendredi matin, le tout nouveau lieu SPi Numérique nous ouvrait ses portes pour un programme dense où la mixité était reine :

Introduction : La circularité industrielle, quesako ?

Au CSI France, nous croyons que l’industrie de demain, ne séparera plus les termes « Industrie » et « Economie Circulaire ». La circularité consiste à découpler la production de valeur de l’usage des ressources avec une circulation de la matière la plus locale possible. Au-delà des cœurs d’usine, il s’agit de considérer l’ensemble de la chaîne de valeur, des approvisionnements aux business modèles.

De ce fait, même si une entreprise développe un produit qui n’a pas de rôle écologique et social direct, elle peut tout de même appliquer les principes de l’industrie circulaires qui s’appuie sur 7 piliers fondamentaux que nous développons plus en détails ici.

Table-ronde : Startups industrielles, quel environnement pour une collaboration bénéfique ? »
Table ronde
De gauche à droite : Pascal Dupuys, Gabriel Raffour, Paul Péretié, accompagnés d’Éléonore Blondeau animatrice de la table-ronde. © DR

Cette table-ronde recevait :

  • Pascal Dupuys, Expert industriel,
  • Paul Péretié, CEO et Fondateur de la startup industrielle ADOK,
  • Gabriel Raffour, Head of Imagineering program chez Daher,
  • Eléonore Blondeau, Co-fondatrice & Présidente du Collectif Startups Industrielles France.

L’occasion de présenter les freins & leviers dans les collaborations entre structures de tailles différentes. Que ces collaborations soient dans un but de sous-traitance, d’investissement ou encore de développement commercial, elles ne peuvent être improvisées et méritent un cadre spécifique.

Témoignages 

Extrait des idées clés partagées lors de l’événement :

Créer une relation de confiance

Le premier grand frein qui a été annoncé est sans surprise, la confiance. Comment une startup peut-elle faire confiance à un grand groupe en termes de propriété intellectuelle, et inversement, comment le grand groupe peut-il s’assurer que le projet de la startup est assez mature pour créer une collaboration durable, saine et sans risque ? Une première piste de réponse vient de la mise en place d’un cadre pour garantir la transparence de la collaboration entre le sous-traitant et la startup industrielle. Ensuite, afin de prouver au grand groupe que le projet de la startup est viable, il est possible de s’inspirer du projet NICCO, qui a été soumis à la démarche « Territoire d’Industrie » à l’initiative de la Carène en 2019. L’idée de ce projet était de créer un centre de maturation industrielle externe, afin de bien préparer leur produit ou leur service avant d’aller de se présenter aux PME/ETI/Grand groupe pour qu’ils interviennent comme sous-traitant ou client.

L’intégration de la startup dans la PME / ETI / Grand Groupe

Il peut y avoir une dissonance entre la volonté de s’ouvrir à la collaboration avec une startup, et la capacité d’intégration de cette startup. Pour le moment, le processus se fait très généralement par le biais du département R&D (orientée produit) et/ou des ‘Open-Lab’ ou ‘Fab-Lab’ mais qui sont souvent orientés « Intrapreneuriat ». C’est pourquoi, il est intéressant de créer un « sas d’entrée spécialisé startup » dans les grandes entreprises, c’est par exemple ce qu’a fait DAHER via « Imagineering » avec le soutien direct de la Direction de l’entreprise. Ce sas d’accueil a pour mission de sélectionner celles qui ont un intérêt pour l’entreprise et de les accompagner sur le projet d’intégration de leur produit / service en mode projet (y compris gestion du changement par rapport à la culture de l’entreprise) sur les différents sites industriels concernés. Cela permet aussi à la startup d’avoir un « représentant interne » pour l’introduire aux différents niveaux d’interlocuteurs (utilisateurs, opérationnels, décisionnaires) et fluidifier ainsi les échanges.

Ce sas, permet également d’acculturer les startups aux enjeux des industriels (culture du ROI, conduite du changement, clichés, etc.). Dans le même temps, cela permet au grand groupe d’intégrer le vocabulaire et la dynamique des startups. Pour cela il y a d’ailleurs notre publication « Livre Jaune Startups & PME industrielles » avec BPI France pour présenter les besoins des startups industrielles.

Enfin, ce sas, doit permettre également de garantir des délais de paiements « rapides » et lever les contraintes des services achats parfois complexes des grands groupes. Une démarche renforcée récemment par Je choisis la FrenchTech et BPIFrance.

L’analyse du projet : une approche globale

Afin d’assurer une longévité de ces collaborations, il faut que l’ETI et le Grand groupe se familiarisent avec le monde de la startup, comme indiqué plus haut, et reste ouvert aux innovations industrielles. De cette façon, il pourra continuellement se renouveler.

De même, au commencement du projet, il est primordial de mesurer sa valeur, en euro évidemment, mais aussi sur d’autres indicateurs comme le taux d’économie d’émissions de gaz à effet de serre ou encore en ressources consommées ou de déchets évités afin de prendre en compte toutes les données, et de pouvoir se projeter sur le long terme via une approche multicritères.

Autre bonne pratique dans le cas d’une coopération pour sous-traitance : découper le projet technique en module afin de répartir les risques et ne pas s’engager respectivement sur la totalité du projet au risque de créer des dépendances.

Gabriel Raffour insistait néanmoins sur la nécessité de concevoir un projet dans la durée : ne pas penser PoC/PoV/MVP/proto, mais penser projet dans la globalité avec des phases de PoC/PoV/MVP etc. pour atteindre à termes une échelle globale.

Bien entendu et, Paul Péretié qui travaille avec Vialog en Normandie le rappelait, il s’agit avant tout de relations humaines, donc cela prend du temps mais si la volonté est là, alors on y arrive !

Prioriser l’usage à la technologie

On a aussi adoré la présentation de Quatrium, Centre de Ressources Techniques contribuant à démocratiser les technologies RV/RA sans paillette ! Effectivement Grégory Duvalet a très justement rappelé qu’il faut avant tout répondre à l’usage plutôt que de vouloir utiliser tout un ensemble de technologies très « marketing friendly » mais qui à la fin sont consommatrices de ressources, de temps, de moyens et inadaptées. L’occasion de parler des lunettes connectées de Tikaway ou encore celles de AMA Xperteye, qui propose la solution logicielle d’assistance à distance avec lunettes ou smartphone et avec de la RA en collaboration avec Vuzix et Realware, qui n’intègrent pas d’IA mais répondent néanmoins parfaitement au besoin d’améliorer la maintenance à distance dans une logique #Industrie4.0, comme quoi apporter le juste niveau de technologie est la clé, tant pour préserver les ressources écologiques, minimiser les coûts et surtout, répondre aux besoins du marché !

Le média Informateur Judiciaire en parle également ici >>

 

Expertise | REMANUFACTURING : Atout pour la lutte écologique et sociale ?

Régis Dando, expert remanufacturing, fondateur de Revalue Systems et adhérent du CSI France explique dans cet entretien avec le média Alternative, ce qu’est le remanufacturing.

Il revient sur son parcours, et pourquoi le remanufacturing a été pour lui comme une évidence après la création de la Fondation Ellen MacArthur en 2010.

Il explique notamment la différence entre le remanufacturing et le reconditionnement (durée de vie, performance, etc), cette fameuse question, que nous nous posons toutes et tous ! Vous pouvez aussi consulter cette étude sur la remanufacture, que Régis a réalisé en collaboration avec l’ADEME.

Nous espérons que vous allez en apprendre autant que nous sur le remanufacturing dans cette vidéo. Bon visionnage 😉

 

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Chronique | Il n’y a pas que le carbone !

Focaliser toute notre attention sur la décarbonation risque de faire oublier qu’il existe de nombreux autres défis environnementaux

« L’industrie représente environ 18 % des émissions de gaz à effet de serre de la France. Les délocalisations d’une partie des activités les plus polluantes ont contribué au recul de ces émissions depuis 1990. Mais avec ce mouvement, nous n’avons fait que déplacer une partie du problème à l’extérieur de nos frontières. »

Si les émissions du secteur ont diminué de 6,4 % en 2022 par rapport à 2021, le rythme doit s’accélérer fortement pour être aligné avec les objectifs européens. De nombreuses pistes sont connues et explorées pour décarboner les procédés de production en parallèle de la décarbonation des usages : efficacité énergétique, électrification des procédés de production nécessitant l’accès à une énergie bas carbone, mise en place d’alternatives aux combustibles fossiles (biomasse, CSR, etc.)…

Chronique écrite par Anaïs Voy-Gillis chercheuse associée à l’IAE de Poitiers (qui a également écrit « Construire l’imaginaire de la renaissance industrielle« ) et publiée dans Les Echos.

 

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Newsletter | Les actualités d’octobre 2023

La Newsletter d’octobre du CSI France est désormais dans disponible !

Ce mois-ci, nous avons décortiqué les « BIG moments« . Les annonces et les évènements dans l’écosystème ont été nombreux :

  • Visite de l’écosystème de Saint-Nazaire et table-ronde sur les synergies entre les startups industrielles et les PME/ETI, Grands groupes,
  • BIG, le rassemblement business d’Europe, qui a regroupé un certain nombres de nos adhérent·e·s et partenaires,
  • L’inauguration de l’usine Corwave à Paris, avec la participation de Roland Lescure, Ministre de l’Economie,
  • Le lancement de la nouvelle communauté d’étudiant·e·s « LE FACTO »,
  • Le recrutement d’un·e Délégué·e Général·e pour continuer à déployer les projets du CSI France,
  • La rencontre de nombreuses startups cleantech au salon Pollutec,

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Recrutement | Chef.fe de projets & Communication

Vous vous intéressez à l’entrepreneuriat, l’industrie et/ou l’économie circulaire ? Vous souhaitez contribuer au développement d’un Collectif national visant à développer un écosystème favorable à l’amorçage industriel circulaire ?

Le CSI France, association d’intérêt général Loi 1901, est composée d’entrepreneur.e.s industriel.le.s, de sous-traitant.e.s, d’accompagnant.e.s (d’incubateurs/accélérateurs, investisseurs, collectivités…) ou encore de citoyen.e.s professionnel.le.s souhaitant réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale.

Découvrez notre Manifeste d’actions concrètes ici : https://www.csifrance.fr/nos-solutions/

 

Rejoignez-nous !

 

Rattaché.e au Délégué Général, vos missions sont :

Missions

  • Coordination de projets :
    • Accélérateurs
    • Observatoire
    • Village Startups
  • Coordination des groupes de travail thématiques : financements, foncier, éducation, recrutement, réglementation
  • Animation phygitale de la communauté des Membres et Partenaires
    • En continu via la digital workplace Watcha
    • Ponctuellement lors des événements à créer et coordonner :
      • Rencontres conviviales territoriales
      • Learning Expeditions
      • Interventions thématiques
  • Animation réseaux sociaux (Fcbk, Twitter, Linkedin, Instagram)
  • Mise à jour du site internet
  • Création et MAJ des supports de communication
  • Relations Presse
  • Recrutement de nouveaux membres

 

Profil

  • Forte autonomie
  • Goût pour l’entrepreneuriat et le « multi-tâches »
  • Qualité rédactionnelle et relationnelle
  • Maitrise des outils informatiques : réseaux sociaux, wordpress, logiciels de PAO, mailchimp

 

Conditions

  • Début ASAP
  • Basé.e à Paris ou Lyon
  • CDI
  • Temps plein
  • Au moins 50% télétravail
  • Candidature à contact@csifrance.fr

Actualité | Smartphones – Une prise de conscience ?

Le smartphone reconditionné a le vent en poupe. Alternative budgétaire, prise de conscience environnemental ou effet de mode ? Nous tentons de décrypter cette tendance dans cet article.

Quelques chiffres sur les smartphones

Premièrement, il est important de rappeler certains chiffres sur le taux d’émission de Gas à effet de serres (GES) des smartphones:

  • En France

Les smartphones représenteraient 13% des émissions de GES des terminaux numériques en 2019, correspondant à 11% des émissions totales de gaz à effet de serre du numérique. Enfin, la production des équipements neufs représenterait 75% de l’impact total du produit, tandis que la période d’utilisation et la consommation énergétique associée ne représenteraient que 25% de son empreinte totale » – Rapport ARCEP

Ces données montrent que les smartphones ont un impact important sur notre environnement, notamment à cause de leur durée d’utilisation. En effet, la moyenne d’utilisation d’un smartphone neuf en France est évaluée entre 23 mois et 37 mois. Le point positif : ces durées se sont allongées de 6 à 12 mois entre 2013 et 2019. Cependant, on estime la durée potentielle de vie d’un appareil entre 5 à 10 ans, ainsi, la marge de prise de conscience est grande.

  • Dans le monde

Lorsque l’on prend les émissions globales de CO2 provoquées par la production et l’utilisation de smartphones, les ordres de grandeur explosent. Il faut compter 85kg de CO2 émis lors de la première année d’utilisation d’un téléphone neuf. En 2022, 1.4 milliards de téléphones ont été produits. Cela représente plus d’une centaines de million de tonnes de CO2 émis par an par les smartphones. 95% de ces émissions proviennent de la façon dont les matériaux sont extraits, et de l’envoie de ceux-ci. Il existe encore peu de solutions pour recycler un téléphone, et malheureusement, ceux-ci finissent dans des bennes à ciel ouvert. En 2014, moins de 16% des smartphones étaient recyclés.

Alors, avec ces chiffres en tête, que peut-on faire ? Certaines dynamiques prennent de l’ampleur, on vous en parle ci-dessous.

Le prix du smartphone reconditionné est un attrait 

Les smartphones sont un combiné de plus de 60 éléments, dont l’aluminium, le cobalt, et l’or. Ces éléments sont principalement obtenus par des activités minières, qui, en plus d’être dangereuses pour l’environnement, le sont également pour les personnes, souvent des mineurs, qui travaillent dans de mauvaises conditions. Un grand nombre des matériaux nécessaires à la fabrication des smartphones, appelés couramment des terres rares, sont de plus en plus difficiles à récupérer. Ces difficultés accroissent la pression sur l’exploitation des mines et viennent également impacter le prix de vente des téléphones. Le prix élevé des smartphones neufs est une des raisons pour laquelle la demande de smartphones reconditionnés a pris de l’ampleur ces dernières années.

En France, en 2021, le taux de vente de smartphones reconditionnés à augmenté de 20% selon une étude menée par la société GfK, spécialisée dans le Market Intelligence. Depuis 2016, cette tendance est à la hausse, et elle semble continuer puisqu’en 2024, elle  représentera 65 milliards de dollars.

 

Selon l’étude YesYes-Happydemics, un peu plus d’une personne sur quatre en France (42 %) a déjà acheté un produit reconditionné. 59 % d’entre elles déclarent l’avoir fait une fois et 41 % à plusieurs reprises. Parmi les individus ayant sauté le pas, 58 % se sont procurés un smartphone. 

D’après cette étude, 85 % des français qui ont acheté du reconditionné reconnaissent qu’ils ont opté pour de la seconde main en raison de son prix. En effet, si vous souhaitez vous offrir un modèle neuf,  il faudra débourser environ 1000€ contre 400€ ou 500€ pour un téléphone reconditionné.

Bon à savoir : un téléphone fleuron (flaship) perdra jusqu’à 50% de sa valeur après seulement 1 an d’utilisation.

Les plus jeunes semblent être les plus enclins à acheter du reconditionné. Les individus entre 15 et 34 ans sont ceux qui consomment le plus de produits reconditionnés. Selon l’étude GfK REC : Mieux consommer (Q2 2020), 40% d’entre eux des moins de 25 ans envisagent l’option reconditionné pour leur prochain smartphone.

Témoignage de Florent Preguesuelo, Co-Fondateur de Ethikis Ad Civis et du Label Longtime 

Un smartphone, ce sont en moyenne 70kg de ressources extraites de la terre et il faut compter à minima 25 ans d’utilisations pour amortir son impact environnemental ! Cela vaut donc vraiment le coup de faire un effort sur ce type de produit fortement sollicité et très exposé à la casse accidentel. Le bris d’écran représente 70% des réparations sur ce genre de produit (#metsunecoque) ! Allonger la durée d’utilisation d’un smartphone représente un acte écologique, mais cela est encore plus vrai lorsqu’on se tourne vers un téléphone reconditionné et adapté à votre usage.

Enfin, nous vous recommandons de choisir une marque de téléphone sérieuse et un reconditionneur qualifié. Cela est valable pour les smartphones mais également pour tous les produits électriques et électroniques.

À la demande du gouvernement français, un label qualité harmonisé destiné au reconditionneur devrait voir le jour sous peu afin d’aider les consommateurs à repérer les entreprises sérieuses.

(Nous vous donnons plus d’informations sur le label ci-dessous)

Où acheter un smartphone reconditionné ?

Voici quelques pistes pour trouver votre smartphone reconditionné. Mais attention à ne pas confondre la marketplace, qui vous met directement en relation avec des revendeurs, et un spécialiste du reconditionnement, qui reconditionne lui-même les produits qu’il vend. Cette distinction aura notamment un impact sur la garantie du téléphone reconditionné. De 3 à 6 mois pour un revendeur classique et jusqu’à 24 mois chez un spécialiste.

  • CertiDeal est une plateforme française spécialisée dans les produits électroniques reconditionnés,
  • Backmarket est une marketplace qui met en relation les clients et les reconditionneurs basés en Europe ou en Chine,
  • Recommerce est une startup française qui travaille avec des partenaires Français,
  • Doji est une plateforme anglaise spécialisée dans les produits électroniques reconditionnés,
  • Les opérateurs mobiles (Orange, SFR, Bouygues, etc)  – en 2020, plus de 49% des smartphones reconditionnés ont
    été commercialisés par des opérateurs téléphoniques,
  • Save, créée par Damien Morin, est un réseau de boutiques de réparation et vente de téléphones reconditionnés,
  • Yes Yes est une plateforme française spécialisée dans les produits électroniques reconditionnés

Yes Yes propose d’ailleurs un nouveau concept de boutique-atelier, développé à Caen, afin de permettre à sa clientèle de voir sur place comment sont reconditionnés les produits. L’enseigne vient d’ouvrir une nouvelle boutique à Toulouse.

Nouvel Atelier Yes Yes à Toulouse
Le nouvel atelier de YesYes a ouvert ses portes à Toulouse
(Crédit photo : YesYes)

Lancement d’un label reconditionné

L’entreprise Yes Yes travaille également avec l’Institut du Numérique Responsable France (IRN) afin de créer un label du reconditionné. Nous en saurons plus en début d’année 2024 ! #Staytuned 

Témoignage de Adélaïde Kissy, Maitre de Conférences en Informatique Appliquée et membre du Conseil D’administration de l’IRN :

L’INR et ses partenaires, la fédération nationale ORDI3E, RCUBE et le SIRMIET ont lancé depuis deux ans un travail collaboratif pour développer ensemble un référentiel de qualité, commun à la filière, destiné à distinguer les organismes spécialisés dans le réemploi et le reconditionnement des équipements numériques, en commençant par les téléphones, tablettes et ordinateurs.

Ce travail est réalisé avec l’appui, le soutien et le financement conjoint de la DGE et de l’ADEME et aux orientations données par le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires d’une part et du Ministre délégué en charge de la Transition Numérique et des Télécommunications d’autre part. Gage d’assurance, ce nouveau référentiel qualité et son  schéma de reconnaissance permettront de distinguer les organisations capables non seulement de respecter les exigences déjà élevées de la réglementation en vigueur en France, mais aussi de valoriser les meilleures pratiques des organismes de reconditionnement et de réemploi en termes écologiques et éthiques.

Il s’agit en effet de répondre à la fois :

  • aux enjeux de garantie de qualité de la remise en état (réparation, reconditionnement, réutilisation) du périphérique numérique pour les usagers et consommateurs
  • aux enjeux sociaux intéressant tous les travailleurs de ce secteur,
  • aux enjeux de respect des réglementations françaises et européennes en vigueur (fiscale, sociale et de gestion des déchets)
  • aux enjeux d’accompagnement des structures à se mettre en conformité
  • aux enjeux environnementaux du numérique
  • aux enjeux de l’industrie verte, en développant le marché du réemploi et de l’occasion de qualité auprès des particuliers et des professionnels et in fine créer des emplois non délocalisables dans les territoires.
Smartphone, une nouvelle utilisation ?

Il est indéniable que le smartphone est devenu un « indispensable » du quotidien. Dans la sphère personnelle comme professionnelle, il permet de rester connecté à toute heure de la journée (pour un mal comme pour un bien, à vous de décider).

Cependant des alternatives à son utilisation actuelle voient le jour :

  • Le téléphone durable. L’entreprise Fairphone, produit et commercialise des téléphones durables et éthiques. Sa mission est de « construire un monde plus juste », en réduisant, voire éliminant son e-waste et en militant pour le droit humain. Le prix d’un Fairphone côute 529€, cependant, le téléphone est entièrement démontable. Cela signifie que si vous cassez une pièce, ou si vous avez besoin de changer votre batterie,  vous pouvez la changer vous-même. Le téléphone est également garantie 5 ans. Le succès de l’entreprise, qui a vu le jour il y a 10 ans continue de grandir, puisqu’elle compte désormais plus de 400 000 utilisateurs. Afin de s’inscrire pleinement dans une économie circulaire, la startup Commown permet de louer son Fairphone pour en optimiser l’usage.
  • Le téléphone à 30€. A l’instar de Fairphone, un lycéen de 16 ans a inventé un téléphone à faire soit même qui ne coûte que 30€. Gabriel Rochet a travaillé pendant 3 ans sur son premier prototype qui permet d’envoyer et recevoir des messages et de passer des appels. Le retour à l’usage initial du téléphone portable permet de rendre son prix très attractif. La version numéro 2 du « Paxo phone » (nom du téléphone) permettra d’ajouter d’autres fonctionnalités au téléphone, dont la 4G, afin d’en assurer sa durabilité. En effet, en plus de son coût peu élevé, ce type de téléphone permet également de faire des économies sur son empreinte carbone. Le téléphone « à faire soit même » promet une durabilité que les smartphones en obsolescence programmée de garantissent pas.
  • Le téléphone fonctionnant comme un ordinateur. C’est le parti pris de la startup industrielle Miraxess, qui a inventé une interface permettant à votre téléphone de devenir votre unique moyen de travailler. Pratique en cas de perte ou de vol de l’interface, vos données sont sécurisées dans le cloud et 100% récupérables. De plus, l’interface comportant moins de pièces qu’un ordinateur classique permet de diminuer de 56% ses émissions de CO2.
En fin de vie, que faire de votre smartphone ?

En France, environ 113 millions de vieux smartphones prennent la poussière dans nos tiroirs, alors qu’il existe des solutions pour leur donner une seconde vie ou les réparer, tout simplement 😉

  • Votre smartphone est cassé, mais est-il encore utilisable ? Vous pouvez le faire réparer ! Avec le label Qualirépar, soyez sûr de choisir le bon réparateur pour votre téléphone.
  • Vous souhaitez obtenir un nouveau smartphone mais ne voulez pas vous encombrer de l’ancien ?

– Option 1 : Donnez-le ! Il existe de nombreuses plateformes en ligne qui vous permettront de faire un geste humanitaire et environnemental, comme : Geev, Donnons.org, Toutdonner, ou encore Emmaüs

– Option 2 : Vendez-le ! Si votre ancien téléphone est toujours d’actualité et en bon état, pourquoi ne pas le revendre ? De nombreux sites comme Back Market, Cash Express, Easy Cash ou encore Happy Cash s’occupent de vendre votre ancien téléphone pour vous. Vous pouvez également passer par des sites comme Ebay ou  Le Bon coin.

  • Et si votre téléphone est devenu obsolète ?  Vous pouvez utiliser les différents systèmes de collecte mis en place :

– Ecosystem vous permet de renvoyer facilement votre ancien téléphone par voie postale sans payer.
Ecologic met en place des collectes ponctuelles et de proximité. 

 

Pour aller plus loin : acheter tous son électroménager de seconde main  avec la startup Underdog, qui reconditionne l’électroménager à Nantes. En savoir plus ici.

Recrutement | Délégué.e Général.e

Le Collectif Startups Industrielles France (CSI France), association Loi 1901, est composée d’entreprepreneur.e.s industriel.le.s, de sous-traitant.e.s, d’accompagnant.e.s (incubateurs/accélérateurs, investisseurs, collectivités…) ou encore de citoyen.ne.s professionnel.le.s souhaitant réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale par le développement d’un écosystème national favorable à l’amorçage industriel circulaire.

Découvrez notre Manifeste d’actions concrètes ici : https://www.csifrance.fr/nos-solutions/

De plus, le CSI France est membre de l’Alliance Start Industrie et est une voie reconnue auprès des autorités publiques territoriales et nationales.

 

Le CSI France souhaite recruter son.sa Délégué.e Général.e afin de poursuivre son développement. Ce poste nouvellement créé est clé pour assurer le déploiement de la stratégie du CSI France et offre des opportunités de développement au croisement d’enjeux clés pour notre économie : la transition écologique et sociale, l’entrepreneuriat et la réindustrialisation.

La multiplicité et la variété des acteurs au sein du CSI France et dans son écosystème apporte à ce rôle une richesse en termes d’interactions et de problématiques à comprendre et à accompagner.

 

Missions

Sous l’autorité du Bureau de l’association, et en fonction des orientations décidées par le Conseil d’Administration, le.la Délégué.e Général.e est responsable du fonctionnement de l’association.

  • Gestion administrative et financière
  • Représentation & Plaidoyer
  • Déploiement des Accélérateurs
  • Déploiement de l’Observatoire
  • Imaginer et animer des Villages startups
  • Négociation, mise en place et suivi des partenariats institutionnels et financiers
  • Suivi de la collecte des adhésions et dons
  • Réponse aux appels à projets et dossiers de financements
  • Collaboration & Reporting avec le Conseil d’Administration
  • Management des équipes bénévoles et salariées
  • Recrutement de nouveaux membres

 

Profil

  • Expérience confirmée en direction
  • Solide expérience en gestion d’organisation(s), idéalement dans le secteur associatif
  • Esprit entrepreneurial et forte capacité d’autonomie
  • Sens de la diplomatie
  • Qualité rédactionnelle et relationnelle
  • Flexibilité
  • Connaissance du secteur industriel et institutionnel

 

Conditions

  • Début ASAP
  • Temps plein
  • CDD 12 mois transformable en CDI en fonction de l’atteinte des objectifs
  • Au moins 40% à Paris
  • Au moins 50% télétravail avec la possibilité d’être attaché.e à un site pour « bénéficier d’une vie de bureau » si besoin
  • Déplacements à prévoir en France
  • Candidatures à contact@csifrance.fr
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