RETEX | Evènement « SUR LE PONT ! TECH & TRANSITIONS » à Saint-Nazaire

La Renaissance Industrielle se passe aussi, et surtout, dans les territoires ! 

Notre Présidente Eléonore Blondeau a été invitée d’honneur de l’événement « Sur le Pont ! Tech & Transitions » à Saint-Nazaire le 20 octobre dernier. Le but de cet évènement était de montrer les synergies possibles entre les startups et les PME/ETI, voire Grands Groupes. Également de discuter autour du lien entre industrie, technologie et numérique et les synergies possibles pour répondre aux enjeux de décarbonation de notre Société. Enfin, mettre l’accent sur les richesses du territoire en termes de compétences, ressources foncières et techniques.

Evènement co-organisé par BLUE LABPlage WebLe SPi Numérique, French Tech Saint-Nazaire La Baule Pornic et CESI, avec le soutien de  Saint-Nazaire Agglomération et Nantes Saint-Nazaire Développement.

Le territoire de Saint-Nazaire

Territoire historiquement développé autour du Grand Port, de la construction navale, de la production d’hydravion puis de l’aéronautique et des énergies fossiles avec la 2ième raffinerie de France et une centrale à charbon sur le point d’être fermée, l’enjeux de la transformation est de taille ! Heureusement la collectivité, dévouée et passionnée, s’active avec l’obtention du « label » ZIBAC qui finance dans un premier temps les études nécessaires à la définition de la feuille de route de transformation à mener pour atteindre le Net-Zéro sans compromettre l’activité économique ni les emplois. Pour rappel, les ZIBAC ont vocation à constituer des territoires pionniers de la décarbonation de l’industrie française ainsi que des territoires industriels « clé en main » pour les entreprises désireuses d’investir dans la transition écologique, afin d’en faire un levier majeur de réindustrialisation verte.

Ce territoire petit en taille, seulement 128 000 habitants dans l’agglomération mais dont +25 000 travaillent directement pour l’industrie, produit plus de 5 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit équivalent à celle de Toulouse qui compte 806 503 habitants. Par ailleurs, le Territoire vient d’être retenu parmi les 183 Territoires d’industrie sur la période 2023-2027 et va ainsi pouvoir poursuivre la dynamique engagée depuis 2018.

Lors de son arrivée, Eléonore, accompagnée par la Communauté d’agglomération de la région nazairienne et l’estuaire a pu parcourir les Chantiers de l’Atlantique, MAN Energy Solutions, le hub logistique dédié aux Energies Marines Renouvelables, Airbus Atlantic ou encore voire en live les essais de la voile Solid Sail, fruit du partenariat entre des entreprises locales et les Chantiers. L’occasion aussi d’apprécier la richesse historique du territoire où dès le 20ème siècle, les premiers sous-marins étaient produits comme celui de l’Espadon, premier sous-marin de la Marine nationale française à plonger sous les glaces !

D’ailleurs, ici l’industrie, c’est un sujet qui coule dans les veines des citoyens ! On en est fiers donc le weekend c’est tourisme industriel et Place Ô Gestes pour découvrir la diversité des métiers industriels du très manuel au plus théorique.

Enfin cette rencontre était aussi l’occasion d’échanger sur les enjeux fonciers du territoire dans un contexte de ZAN et d’envie de développer une offre adaptée à l’industrialisation d’innovations industrielles, au service de la décarbonation et plus largement de la circularité. En effet, pourquoi aller artificialiser des terres lorsqu’il existe des friches adaptées à l’accueil de Lieux Repère de l’Industrie…?

Vendredi matin, le tout nouveau lieu SPi Numérique nous ouvrait ses portes pour un programme dense où la mixité était reine :

Introduction : La circularité industrielle, quesako ?

Au CSI France, nous croyons que l’industrie de demain, ne séparera plus les termes « Industrie » et « Economie Circulaire ». La circularité consiste à découpler la production de valeur de l’usage des ressources avec une circulation de la matière la plus locale possible. Au-delà des cœurs d’usine, il s’agit de considérer l’ensemble de la chaîne de valeur, des approvisionnements aux business modèles.

De ce fait, même si une entreprise développe un produit qui n’a pas de rôle écologique et social direct, elle peut tout de même appliquer les principes de l’industrie circulaires qui s’appuie sur 7 piliers fondamentaux que nous développons plus en détails ici.

Table-ronde : Startups industrielles, quel environnement pour une collaboration bénéfique ? »
Table ronde
De gauche à droite : Pascal Dupuys, Gabriel Raffour, Paul Péretié, accompagnés d’Éléonore Blondeau animatrice de la table-ronde. © DR

Cette table-ronde recevait :

  • Pascal Dupuys, Expert industriel,
  • Paul Péretié, CEO et Fondateur de la startup industrielle ADOK,
  • Gabriel Raffour, Head of Imagineering program chez Daher,
  • Eléonore Blondeau, Co-fondatrice & Présidente du Collectif Startups Industrielles France.

L’occasion de présenter les freins & leviers dans les collaborations entre structures de tailles différentes. Que ces collaborations soient dans un but de sous-traitance, d’investissement ou encore de développement commercial, elles ne peuvent être improvisées et méritent un cadre spécifique.

Témoignages 

Extrait des idées clés partagées lors de l’événement :

Créer une relation de confiance

Le premier grand frein qui a été annoncé est sans surprise, la confiance. Comment une startup peut-elle faire confiance à un grand groupe en termes de propriété intellectuelle, et inversement, comment le grand groupe peut-il s’assurer que le projet de la startup est assez mature pour créer une collaboration durable, saine et sans risque ? Une première piste de réponse vient de la mise en place d’un cadre pour garantir la transparence de la collaboration entre le sous-traitant et la startup industrielle. Ensuite, afin de prouver au grand groupe que le projet de la startup est viable, il est possible de s’inspirer du projet NICCO, qui a été soumis à la démarche « Territoire d’Industrie » à l’initiative de la Carène en 2019. L’idée de ce projet était de créer un centre de maturation industrielle externe, afin de bien préparer leur produit ou leur service avant d’aller de se présenter aux PME/ETI/Grand groupe pour qu’ils interviennent comme sous-traitant ou client.

L’intégration de la startup dans la PME / ETI / Grand Groupe

Il peut y avoir une dissonance entre la volonté de s’ouvrir à la collaboration avec une startup, et la capacité d’intégration de cette startup. Pour le moment, le processus se fait très généralement par le biais du département R&D (orientée produit) et/ou des ‘Open-Lab’ ou ‘Fab-Lab’ mais qui sont souvent orientés « Intrapreneuriat ». C’est pourquoi, il est intéressant de créer un « sas d’entrée spécialisé startup » dans les grandes entreprises, c’est par exemple ce qu’a fait DAHER via « Imagineering » avec le soutien direct de la Direction de l’entreprise. Ce sas d’accueil a pour mission de sélectionner celles qui ont un intérêt pour l’entreprise et de les accompagner sur le projet d’intégration de leur produit / service en mode projet (y compris gestion du changement par rapport à la culture de l’entreprise) sur les différents sites industriels concernés. Cela permet aussi à la startup d’avoir un « représentant interne » pour l’introduire aux différents niveaux d’interlocuteurs (utilisateurs, opérationnels, décisionnaires) et fluidifier ainsi les échanges.

Ce sas, permet également d’acculturer les startups aux enjeux des industriels (culture du ROI, conduite du changement, clichés, etc.). Dans le même temps, cela permet au grand groupe d’intégrer le vocabulaire et la dynamique des startups. Pour cela il y a d’ailleurs notre publication « Livre Jaune Startups & PME industrielles » avec BPI France pour présenter les besoins des startups industrielles.

Enfin, ce sas, doit permettre également de garantir des délais de paiements « rapides » et lever les contraintes des services achats parfois complexes des grands groupes. Une démarche renforcée récemment par Je choisis la FrenchTech et BPIFrance.

L’analyse du projet : une approche globale

Afin d’assurer une longévité de ces collaborations, il faut que l’ETI et le Grand groupe se familiarisent avec le monde de la startup, comme indiqué plus haut, et reste ouvert aux innovations industrielles. De cette façon, il pourra continuellement se renouveler.

De même, au commencement du projet, il est primordial de mesurer sa valeur, en euro évidemment, mais aussi sur d’autres indicateurs comme le taux d’économie d’émissions de gaz à effet de serre ou encore en ressources consommées ou de déchets évités afin de prendre en compte toutes les données, et de pouvoir se projeter sur le long terme via une approche multicritères.

Autre bonne pratique dans le cas d’une coopération pour sous-traitance : découper le projet technique en module afin de répartir les risques et ne pas s’engager respectivement sur la totalité du projet au risque de créer des dépendances.

Gabriel Raffour insistait néanmoins sur la nécessité de concevoir un projet dans la durée : ne pas penser PoC/PoV/MVP/proto, mais penser projet dans la globalité avec des phases de PoC/PoV/MVP etc. pour atteindre à termes une échelle globale.

Bien entendu et, Paul Péretié qui travaille avec Vialog en Normandie le rappelait, il s’agit avant tout de relations humaines, donc cela prend du temps mais si la volonté est là, alors on y arrive !

Prioriser l’usage à la technologie

On a aussi adoré la présentation de Quatrium, Centre de Ressources Techniques contribuant à démocratiser les technologies RV/RA sans paillette ! Effectivement Grégory Duvalet a très justement rappelé qu’il faut avant tout répondre à l’usage plutôt que de vouloir utiliser tout un ensemble de technologies très « marketing friendly » mais qui à la fin sont consommatrices de ressources, de temps, de moyens et inadaptées. L’occasion de parler des lunettes connectées de Tikaway ou encore celles de AMA Xperteye, qui propose la solution logicielle d’assistance à distance avec lunettes ou smartphone et avec de la RA en collaboration avec Vuzix et Realware, qui n’intègrent pas d’IA mais répondent néanmoins parfaitement au besoin d’améliorer la maintenance à distance dans une logique #Industrie4.0, comme quoi apporter le juste niveau de technologie est la clé, tant pour préserver les ressources écologiques, minimiser les coûts et surtout, répondre aux besoins du marché !

Le média Informateur Judiciaire en parle également ici >>

 

Portrait | Startup industrielle : Paul Péretié, CEO de ADOK

Dans ce nouvel entretien, nous échangeons avec Paul Péretié, Co-fondateur  et CEO de la startup industrielle Adok.

Quel est votre parcours ?

J’ai effectué une double formation en commerce et design, dont je suis passionné. J’ai d’ailleurs poursuivi un master en entrepreneuriat, c’est dans ce cadre que j’ai créé ma première startup avant ADOK. Le but était de mettre en relation les PME et les designers, j’ai appris énormément. Cette aventure s’est terminée 1 an et demi plus tard, puis en 2016, j’ai fondé ADOK.

D’où vient l’idée d’ADOK ?

Précédemment j’ai travaillé dans une startup B2B en visualisation de données et j’ai pu émettre un constat : les outils collaboratifs n’étaient pas au niveau de nos appareils personnels. Lorsqu’il fallait se retrouver pour les réunions d’équipe et faire des points, il y avait toujours des soucis car il manquait les bonnes interfaces. Surtout sur le terrain. C’est alors que m’est venu l’idée de ADOK, avec mon expérience en design j’avais cette sensibilité pour créer des solutions qui s’adaptent à un besoin concret.

Pouvez-vous présenter votre activité ?

ADOK créée des outils afin que les professionnels puissent accéder aux bonnes informations sur le terrain grâce à des projections tactiles. Aujourd’hui nous commercialisons deux produits, le Hub Tactile (photo ci-dessous), et aussi une License de technologie aux entreprises qui veulent créer des projections tactiles pour leurs propres produits.

Adok le Hub Tactile
Adok, Le Hub Tactile
Cc photo : https://www.getadok.com/
Quels sont les freins rencontrés ?

Au cours de notre développement, nous avons rencontré de nombreux obstacle. Lorsque l’on souhaite créer un produit nouveau, donc innovant, financer la R&D, puis l’industrialiser, c’est un vrai défi. Nous avons initialement choisi le mauvais partenaire industriel, et cela a failli nous faire déposer le bilan. Il est très compliqué de trouver les bons interlocuteurs, les bons partenaires, de lever les questions de fiabilité, de certifications, etc.

Quelles solutions avez-vous trouvés pour y remédier ?

Nous avons eu la chance d’être accompagnés par un super fonds d’investissement (Waterstart NCI) qui comprend les enjeux des startups Hardware. Nous sommes également heureux de travailler avec Toshiba Dieppe. Nous les avions rencontrés sur un salon, nous avions échangé, mais c’est grâce à la mise en relation par Waterstart NCI que la collaboration est née et que nous les avons choisis pour finaliser notre produit.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Notre priorité de 2023 est l’internationalisation de nos ventes. Nous avons pu faire des ventes de manière organique dans une vingtaine de pays, et maintenant nous passons à la vitesse supérieure en structurant cette démarche.

Pourquoi êtes-vous membre du CSI France ?

Car il est extrêmement difficile de mener un projet Hardware en France, et c’est impossible de le faire seul. En tant que Startup Hardware, nous voulons à la fois partager notre expérience, et aider les jeunes projets, mais aussi bénéficier de la force du réseau.

 

Découvrir d’autres portraits d’entrepreneur·se·s industriel·les ici 

Actualité | Retour Rencontre Conviviale Normandie

Nous sommes ravis d’avoir co-organisé la première Rencontre Conviviale de l’année 2023 en région normande avec Toshiba et Vialog,  le 29 juin 2023.

Les Rencontres Conviviales du CSI France

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas le principe des Rencontres Conviviales du CSI France, le voici. Nous souhaitons rassembler, lors d’un moment convivial, l’écosystème startup mais aussi toute personne intéressée par le milieu des startups industrielles (étudiants, marketing, commerciaux, etc). Pendant ces rencontres, nous visitons un lieu productif, que ce soit un laboratoire, un fablab ou encore une usine. De même, nous mettons en place un temps de présentation, afin de présenter les actions du CSI France et ses partenaires (co-animateurs de la conviviale). Ensuite, nous proposons un tour de table, afin que chacun.e se présente. Pour finir, nous terminons la soirée par un cocktail participatif, type apéro canadien où chacun.e apporte à boire et à manger. Ce temps est dédié à l’échange entre les participants – pour networker 😉

Présentation de Toshiba Dieppe et de Vialog

VIALOG est un collectif d’industriels normands au service de startups hardware : fédérées autour du seul site industriel européen de TOSHIBA à Dieppe et de SEHLA Group, une quinzaine d’entreprises mettent leurs capacités de développement, industrialisation, fabrication et prestations logistiques au service de nombreux projets d’innovations technologiques.

Toshiba Dieppe est le seul site industriel européen du Groupe TOSHIBA. L’entreprise produit des photocopieurs multifonctions et des toners (encre pour photocopieurs) de marque TOSHIBA. L’usine de Dieppe est également le centre logistique de distribution des produits sur le marché Français. Elle est également prestataire de services logistiques et de services associés.

Déroulé de la Rencontre Conviviale

  • Présentations

Alain VERNA Toshiba DIEPPE

Nous avons été accueillis dans la matinée du 29 juin à Dieppe, sur le site de Toshiba par Alain VERNA, Directeur de Toshiba Dieppe qui a tout d’abord présenté Toshiba Dieppe et le collectif Vialog.

Ensuite, nous avons présenté le CSI France et ses actions aux personnes présentes dans l’assemblée : incubateurs, industriels, accompagnants financiers, étudiants. En tout une quarantaine de personnes étaient à l’écoute.

  • Visite du site

Présentation de Toshiba Dieppe

Pour continuer la matinée, nous avons visité l’usine Toshiba. La visite a commencé par une présentation du fonctionnement de Toshiba, et notamment de Toshiba Dieppe, seule usine Européenne du groupe. Le Directeur du département Toner, Mohammed Mebtoul, nous a ainsi expliqué la démarche circulaire mise en place par l’entreprise. En effet, Toshiba Dieppe s’est engagée dans la circularité, et c’est pourquoi, vous pouvez désormais recharger vos cartouches d’imprimantes de la marque. L’entreprise a également revu le design de ses emballages cartonnés, afin de pouvoir utiliser et gérer au mieux les emballages, dans une démarche de durabilité.

Nous avons également visité leur centre de contrôle et de qualité. Mohammed Mebtoul nous a ainsi présenté les avantages, selon lui,  d’utiliser des logiciels de maintenance prédictive afin d’assurer la meilleure qualité produit, et de gestion énergétique permettant ainsi de diminuer leurs dépenses énergétiques au quotidien par une approche #Industry4.0.

  • Table-ronde

table-ronde Toshiba Dieppe

A la suite de la visite, nous avons assisté à une table-ronde avec BPI France, Le Village by CA, Normandie Business Angel, la CCI Normandie, le CETIM, SELHA Group, et enfin 2 startups industrielles, FeelObject et La Pâtisserie numérique. La thématique abordée était le besoin d’accompagnement des startups industrielles. En effet, il y avait consensus autour de la table-ronde sur le fait que les startups industrielles doivent se faire accompagner par des structures privées ET publiques. D’après les échanges, ce type d’accompagnement serait primordial est très complémentaire. Cela permet aux startups de trouver plus facilement leur interlocuteur.rice, et de trouver les bonnes solutions.

Nous avons d’ailleurs organisé une table-ronde, sur la même thématique sur le Village Startups de Global industrie, à visualiser ici.

Intéréssé.e ?

Si vous souhaitez accueillir une Rencontre Conviviale, nous sommes à l’écoute ! Contactez nous à : contact@csifrance.fr

Découvrez nos autres Rencontres Conviviales ici.

Actualité | Retour sur la Rencontre Conviviale à Luz’in

RDV dans un Fab Lab pour la 2ème Rencontre Conviviale 2023  du CSI France en région AURA

Le 29 juin 2023 se tenait la deuxième Rencontre Conviviale de l’année du Collectif Startups Industrielles France en Auvergne Rhône-Alpes (AURA).

C’est le Fab Lab Luz’in qui a hébergé notre évènement, et celui-ci a été coanimé par Le Lab01, qui est un des partenaires officiels du CSI France. Cette rencontre était l’occasion pour les startups industrielles, les acteurs territoriaux, financiers et accompagnants de se réunir afin d’étudier les possibilités de synergies.

Déroulement de la Rencontre Conviviale

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas le principe des Rencontres Conviviales du CSI France, le voici. Nous souhaitons rassembler, lors d’un moment convivial, l’écosystème startup mais aussi toute personne intéressée par le milieu des startups industrielles (étudiants, marketing, commerciaux, etc). Pendant ces rencontres, nous visitons un lieu productif, que ce soit une usine, un laboratoire, ou encore un Fab Lab. De même, nous mettons en place un temps de présentation, afin de présenter les actions du CSI France et de ses partenaires (co-animateurs de la conviviale). Ensuite, nous proposons un tour de table, afin que chacun.e se présente. Pour finir, nous terminons la soirée par un cocktail participatif, type apéro canadien où chacun.e apporte à boire et à manger. Ce temps est dédié à l’échange entre les participants – pour networker 😉

Présentation de Luz’in et du Lab01 : 

Luz’in est un espace collaboratif du Nord-Isère, à La Tour du Pin comprend :

  • un Fablab,
  • un atelier numérique partagé de plus de 130 m² pour prototyper, apprendre, faire et partager,
  • un espace de coworking de 90 m².

Le Lab01 est le laboratoire d’innovation de l’Ain à Ambérieu en Bugey, qui comprend :

  • un espace de co-working : un espace de travail partagé, avec du wifi, du café mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l’échange et l’ouverture,
  • un fab lab : un laboratoire de fabrication numérique pour la conception et la réalisation d’objets et prototypes,
  • living lab : un regroupement d’acteurs publics et privés, d’entreprises, d’associations et de citoyens, pour inventer et tester des services, des outils ou des usages nouveaux

Hiatus de Isabelle Radtke – Co-fondatrice, fab manager et pilote de l’état transitoire du Lab01 :

Lors de la rencontre conviviale à Luzin de la Tour du Pin nous avons découvert le Fab Lab et discuté des outils de production dans une ambiance décontractée de tiers lieu. Dans un premier temps, nous avons échangé sur l’impression 3D et partagé de l’information sur les dernières évolutions. Dans un second temps, d’autres projets intéressants ont été présentés. Ces projets sont portés par Luz’in en tant que manufacture de proximité, dont un projet de production de véhicules légers soutenu par l’ADEME et un projet d’automatisation en lien . Ça nous a permis d’échanger autour des moyens de production pour la production industrielle en petite moyenne série et  du principe des lieux repères de l’industrie.

Nous avons également fait connaissance avec différents acteurs industriels locaux. Parmi eux, le chargé d’innovation de la CCI et une responsable du développement économique local. Pierre-Etienne Bourgeois a exposé l’historique du collectif dont il est cofondateur.

Des start-up variées étaient présentes, par exemple, Mickael l’atelier du maker, qui travaille sur la production sur mesure ou encore RI Direct qui développe un système innovant de chaudières.

Cette soirée a permis de tisser des liens et d’échanger autour de nos activités respectives

Intéréssé.e ?

Si vous souhaitez organiser une Rencontre Conviviale du CSI France en région Auvergne Rhone-Alpes, vous pouvez contacter Isabelle ici. Elle est notre référente pour la région AURA.

 

Découvrir la 1ère Rencontre Conviviale du CSI France en région AURA 2023 ici.

RetEx | Grand-Est 360

Retour sur l’évènement 360 Grand-Est

En mai 2023, Eléonore Blondeau, Présidente de l’association et Olivier Lluansi, membre de notre Comité d’honneur, ont été invités sur la scène du plateau de 360 Grand Est, afin de parler d’industrie, de réindustrialisation et de circularité.

Eléonore Blondeau a participé à deux table-rondes :

  • « Les startups industrielles, vecteur de réindustrialisation » avec Lucie Jolibois Déléguée Innovation Garentie de BPI France, Christophe Knecht Directeur de Quest for Change, Yannick Lafue, CEO de Blackleaf, Fadwa Sube, Présidente de Soverency. A visualiser ici

 

  • « La France industrielle de 2030, le Grand Est en pointe » avec Stéphane Chauffriat, Directeur de Quest for Change, Olivier Loth, Directeur KPMG Advisory, Louis Mazari, Directeur de la DREETS, Nicolas Peignet, Directeur Commercial Engie Solutions, Claude Sturni, Vice-présidente de la Région Grand-Est, Marc Troia, Directeur Général Huron Grafenstaden SAS. A regarder ici.

Olivier Lluansi a présenté son dernier ouvrage lors d’une conférence : « Néo-industrielle, l’émergence de notre renaissance industrielle » à retrouver ici.

 

Expertise | Femmes et Amorçage Industriel

Nous avons participé en mars 2023  au salon Global Industrie, en tant que co-animateur du Village Startups de Global Industrie. Pendant ce salon, nous avons organisé des tables-rondes, afin de discuter de thématiques clés autour de l’amorçage industriel et l’industrie circulaire.


Descriptif de la table-ronde :

Etre une femme entrepreneure industrielle, est-ce si différent qu’être salariée dans un gros groupe industriel ? Quelles sont les clés de succès pour être reconnue et avancer dans son projet ?

Intervenante.es :

Les idées clés de chaque intervenant.es :

Pour l’intervention de Marie Nagy :

  • Faire intervenir plus de femmes, qui travaillent dans le milieu industriel, dans les écoles et dès le plus jeune âge (collège, lycée, études supérieures) pour inciter les jeunes femmes à rejoindre le milieu industriel
  • Encourager, mettre en avant et promouvoir les rôles modèles féminins qui entreprennent dans le milieu industriel à travers les médias (TV, podcast, conférence, journaux,…)
  • Faire se rencontrer les entreprises locales + milieu éducatif + start-ups + les politiques pour créer de véritables synergies au niveau local

Points clés sur l’intervention de Sébastien Martin :

  • Constat : La réindustrialisation de tout le pays doit être une priorité pour répondre à nos principaux maux économiques, sociaux, environnementaux et sociétaux. Pour cela, nous manquons de main d’oeuvre et nous ne pouvons pas nous passer des femmes (50% de la population active).
  • Solutions : Cela nécessite de mobiliser des leviers spécifiques pour recruter/intéresser les femmes, notamment dans les territoires car les enjeux sont encore différents que dans les zones urbaines (éloignements des possibilités de formation, freins à la mobilité, moins de service de garde….) :
    -Faire changer l’imaginaire collectif de ceux qui recrutent et de celles qui postulent et cela, dès le plus jeune âge (impliquer les établissements scolaires, communiquer, ouvrir les usines…).
    – Mettre en place des politiques publiques locales qui lèvent ces freins et empêchent les ruptures de carrières (offre de garde, service public de recrutement spécialiser) et se doter d’une stratégie de réindustrialisation locale qui prenne spécifiquement en compte l’enjeu de féminiser les métiers de l’industrie.

Notions à retenir de l’intervention de Sophie Brac de la Perralière :

  • Nous subissons en tant qu’humain des freins culturels liés au genre. A nous d’en prendre conscience pour gagner notre liberté.
  • Entreprendre dans l’industrie est une belle occasion de casser les stéréotypes, notamment du genre.

 

Voir le replay de la table-ronde « Femmes et amorçage industriel, est-ce différent ? » ici >>

Expertise | Collaborer pour accélérer notre réindustrialisation

Nous avons participé en mars 2023 au salon Global Industrie en tant que co-animateur du Village Startups de Global Industrie. Pendant ce salon, nous avons organisé des tables-rondes, afin de discuter de thématiques clés autour de l’amorçage industriel et l’industrie circulaire.

Descriptif de la table-ronde « synergies startups,  PME/ETI et grands groupes :

Les startups industrielles ont besoin de foncier, d’équipement et d’expertise industrielle, les PME/ETI ont besoin de se transformer pour mieux intégrer les outils numériques, les nouveaux modes de collaboration et l’impact de leur activité sur l’environnement, et si la solution était dans les synergies entre les deux ?

Intervenant.es

Nous sommes ravis d’avoir accueilli :

Merci à Aurélien Gohier, Fondateur du podcast Industry4Good pour l’animation.

Quelques idées clés des intervenant.es : 

Pour l’intervention de Paul Perétié :
  •  Il est possible et même logique économiquement de produire des produits haute technologie en France
  •  Lorsque l’on regarde le coût total, en prenant en compte le transport, les aller-retours, les frais de douanes, et les risques, il n’est pas si clair que l’équation soit en faveur de l’autre bout du monde, pour un produit à forte valeur ajoutée
  • Il y a un problème d’orientation terrible au niveau de l’Ecole, où on considère comme « la voie royale » de faire un bac général, une école de commerce ou un diplôme générique à l’université, et où l’on dévalue les formations pour les métiers de l’industrie ou du bâtiment.
Notions clés pour l’intervention de Nicolas Pailloncy :
  • Le soutien de l’Etat ne doit pas être plus qu’un plus, ne comptons pas dessus pour entreprendre
  • un facteur clef de succès est la qualité de l’entourage que chacun saura se constituer (conseils, business-Angels, investisseurs)
  • le sujet de la majorité du capital n’en est pas un dans un projet qui veut avoir du souffle
Les points clés à retenir de l’intervention de Alain Verna :

 

Un système collaboratif sur toute la chaîne de valeur clients : VIALOG fédère les savoirs faire de 15 entreprises industrielles et logistiques en Région Normandie sous l’impulsion de TOSHIBA-Dieppe

 

 

 

  • Combiner flexibilité de la production et agilité de l’organisation. Des exemples concrets de réalisations
    collaboratives : le Collecteur de bouteilles B:BOT, le Kiosk CLEANEA, Projecteur ADOK

 

Travail avec des startups : avantages et facteurs de risques, Une mise en relation entre Startups technologiques et entreprises industrielles à structurer avec le concours de CSI France et BPI France

 

 

 

Retrouver le replay de la table-ronde ici >>

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