Actualité | Eternity Systems est partenaire de l’AAIC

Annonce : nouveau partenaire de l’AAIC

Alors que le CSI France vient le lancer son appel à partenaires dans le cadre de la deuxième promotion de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire (AAIC), nous sommes fiers d’annoncer qu’une ETI nous a déjà rejoint ! L’entreprise ETERNITY Systems, expert du réemploi de contenants et emballages en Europe et Amérique du Nord, a souhaité embarquer sur cette nouvelle édition, afin d’accompagner et de transmettre son expertise aux startups industrielles accélérées, mais aussi pour accueillir une learning expedition afin de présenter comment la circularité industrielle peut se déployer à grande échelle.

Qui est ETERNITY Systems, notre nouveau partenaire ?

ETERNITY Systems finance, équipe et opère des centres de lavage industriel territoriaux sur-mesure, pour répondre contribuer à la réduction de l’usage unique et au développement du réemploi à travers les supplychain et les produits de grande consommation.

ETERNITY Systems collecte, transporte, répare, lave et stocke des contenants et emballages en verre, plastique et inox pour la GMS, la restauration commerciale et collective, l’événementiel et à travers les chaines d’approvisionnement B2B.

Ils répondent aux exigences des normes agroalimentaires européennes et nord-américaines.

ETERNITY Systems a mis en place un processus performant, afin d’optimiser sa consommation d’eau, de détergent et d’énergie.  Ainsi, 1L d’eau peut être réemployé jusqu’à 300 fois permettant la réutilisation de +70% de l’eau en moyenne. Par ailleurs l’entreprise déploie des centrales photovoltaïque et des pompes à chaleur pour rendre ses sites le plus autonome possible.

Depuis 30 ans, c’est plus de 8 milliards d’emballages qui ont été réemployés et l’entreprise ne compte pas s’arrêter avec l’ouverture de 1 à 2 sites par an à travers le monde. On peut d’ailleurs citer les ouvertures récentes à Sankt Leon-Rot en Allemagne pour accélérer le réemploi de caisses, bacs, boxes, palettes logistiques et industrielles ou au Quebec pour le lavage de bouteilles en verre pour le secteur de la microbrasserie.

On parle (déjà) de cette coopération dans les médias 

Ce partenariat entre notre association et ETERNITY Systems a été repris dans l’écho-circulaire, site d’informations pour les professionnels engagés dans l’économie circulaire.

Tribune | Redéployons des usines en villes, par Louis de Lillers

Louis de Lillers, CEO de la startups industrielle CorWave, qui développe des pompes cardiaques implantables innovantes basées sur une technologie de rupture, la membrane ondulante a récemment publié une Tribune dans Les Echos .

La startup CorWave a récemment inauguré sa première usine au sein de la Région Ile de France, dans la ville de Clichy-sur-Garenne. Monsieur de Lillers revient sur la nécesssité de rapprocher les usines des centres vielles, puisqu’il indique que  « 80% des Françaises et Français vivent en ville, bannir les usines des centres urbains, c’est se priver de 80% de notre potentiel industriel »

Un autre point mentionné est le côté foncier. En effet, en Ile de France, qui fait face à une crise du logement, 4.5 millions de mètres-carrés de bureaux sont inexploités. Réinstaurer des usines au cœur des villes permettraient de combler ces locaux vides et aussi d’éviter l’artificialisation des sols, ce qui s’inscrit dans l’objectif de « Zéro artificialisation des sols » ZAN, du Gouvernement Français.

Enfin, au CSI France, nous pensons que, puisque de nombreux métiers de l’industrie sont sous tension, développer des usines dans les centres-villes prend tout son sens. Cela permettrait de rapprocher l’emploi des demandeurs et demandeuses d’emplois, de faciliter les formations mais aussi d’accueillir plus facilement le grand public. Cet accès facilité pourrait recréer de l’engouement pour l’industrie auprès des jeunes, qui représentent l’avenir industriel de notre pays, un des enjeux de notre souveraineté.

 

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Actualité | Startup industrielle & Mobilité

Nous sommes ravis de vous partager ce podcast du MAP, qui a retenu tout particulièrement notre attention, car le fondateur de la startup industrielle FURION invitée, Marc Evenisse cite les actions mises en œuvre par le CSI FRANCE.

La startup industrielle FURION travaille au développement de l’hybridation des motocycles mais aussi de toutes les chaines de traction.

Nous remercions Marc et nous vous souhaitons une bonne écoute !

 

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Portrait | Startup Industrielle : Christine Barratte Directrice des opérations à Boréales Energy

Nous sommes ravis de vous partager le portrait de Christine Barratte, Directrice des opérations chez Boréales Energy, startup industrielle adhérente du CSI France.

Bonjour Christine, pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Bien sûr. J’ai un diplôme d’ingénieur, une formation HEC en exécutif MBA et également un doctorat en science. J’ai toujours travaillé dans l’industrie, comme Ingénieure développement, Responsable R&D, Directrice technique ou industrielle avec une dimension internationale. Depuis 2 ans je suis rentrée dans le monde des startups en intégrant Boréales Energy.

Pourquoi une telle bifurcation ?

Cela faisait plus de 20 ans que je travaillais dans le même secteur, et dans de grandes entreprises. Ce n’est pas toujours très simple, même si on apprend énormément. En me tournant vers le milieu des startups industrielles, j’avais envie de dynamisme, de création, de positivisme. J’ai vite senti la différence en intégrant Boréales Energy. Dans une startup, toute l’équipe avance ensemble et la dynamique est positive car l’objectif final est le bien commun.

Que fait une directrice opérationnelle au quotidien ?

C’est très varié, je rencontre toute sortes de problématiques, je travaille sur différents sujets qu’il faut faire avancer.  Dans mon quotidien je travaille avec 5 ingénieurs. Mon but est de coordonner le flux d’informations, afin de ne pas surcharger les uns et les autres. Je suis également en charge du recrutement, des finances, je réponds aux appels à projets, je coordonne les parties commerciales et les réunions techniques. Il y a de quoi faire !

Qu’est-ce que fait Boréales Energy ?

Boréales Energy a été créée à Caen en 2015 et est très engagée dans la transition énergétique.

Nous développons et commercialisons des solutions innovantes et performantes de stockage d’énergie, notamment celles renouvelables, dans la glace afin de remplacer les batteries  électrochimiques. Cette solution permet de mieux gérer les pics et les creux de consommations, tout en améliorant la puissance énergétique.

Notre solution peut être utilisée dans les fermes, afin de refroidir le lait rapidement et le maintenir à la bonne température.

Elle est aussi très efficace dans les chambres froides, afin de venir en support au groupe froid, comme batterie de secours et pour amélioration de l’efficacité énergétique grâce au stockage dans la glace. Lorsque la température extérieure dépasse les 25 degrés, notre solution permet de gagner 50% d’efficacité énergétique.

Quels sont les freins rencontrés ?

Notre plus gros frein à ce jour est de trouver des clients, car le procédé que nous avons développé est unique. Nos interlocuteurs ne connaissent pas notre solution, il y a donc un fort besoin d’apprentissage, nous devons expliquer la pertinence de l’usage de la machine. C’est pourquoi la conversion est un peu lente. Mais nous avons fait de gros progrès cette dernière année en améliorant notre cible marché.

De plus, nous avons également perçu très peu de subventions des pouvoirs publics, alors que notre solution répond à un besoin d’avenir.

Quelles solutions pourraient être mises en œuvre pour y remédier ?

Nous allons développer nos contacts et notre visibilité, en étant présents sur plus de salons en 2024 par exemple.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Sur le court terme, nous allons lancer une levée de fonds fin 2024 et renforcer notre pôle commercial.

Ensuite, nous comptons aujourd’hui 650m2 de locaux à Caen, mais nous envisageons de grandir d’ici 2 ans. Donc nous allons étudier les possibilités d’agrandissement sur le moyen terme.

Enfin, sur le long terme, nous souhaitons créer un système qui permettrait de reconvertir de l’énergie thermique en énergie électrique.

Que pensez-vous de l’écosystème startups à Caen ?

Il est très dynamique. Il y a de nombreux acteurs présents et nous sommes bien entourés. Nous faisons partie de Normandie incubation, nous avons participé au FFWD organisé par la région Normandie, et nous avons également rejoint le Village by CA.

Pourquoi êtes-vous membre du CSI France ?

Nous avons décidé de rejoindre le CSI France afin d’étoffer nos contacts, profiter de la veille mise en place sur l’industrie et l’industrie circulaire. Nous voulions également partager nos problématiques entres startups dans le club CEO et profiter d’interventions pertinentes organisées par le collectif. Le témoignage d’Enzo Ribeiro, Head of Financing de Verkor pendant l’AG du CSI France le 1er décembre illustre parfaitement ce dernier point.

Vous considérez-vous comme un acteur « cleantech » ou « greentech » ? Pourquoi ?

Oui, car notre système de batterie dans la glace permet le déphasage entre production et utilisation d’électricité, sans utiliser des terres rares comme les batteries électrochimiques.

Expertise | L’industrie s’attaque à son image de marque

Aujourd’hui nous vous partageons la dernières revue de l’OUR(S), média de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui adresse le manque de communication par les industriels.

Explication

« L’image de l’industrie a souffert, surtout avec la vague de désindustrialisation de la France.

La communication semble loin pour les entreprises industrielles, mais son importance est souvent sous-estimée.

 Leur image est pourtant un actif créateur de valeur qu’elles auraient tort de négliger.

 L’image de marque de l’industrie, c’est le dossier que nous vous proposons dans ce numéro »

 

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Actualité | Interview de Nicolas Gambini

Le 01 décembre 2023, lors de l’Assemblée Générale du CSI France à l’Hotel de l’industrie à Paris, Nicolas Gambini a officiellement pris ses fonctions de Président du CSI France et reprend le flambeau après la passation de Eléonore Blondeau, qui a porté la voix des startups industrielles pendant 2 années. 

Nicolas Gambini a travaillé plus de 20 ans dans l’industrie, que ce soit chez Renault, ou à la tête de sa propre startup industrielle Nautilo+. Aujourd’hui, l’aventure Nautilo+ est terminé. Toutefois, cette expérience d’entrepreneur est d’une importance capitale pour le poste de Président. L’association, fondée par des entrepreneurs et longtemps présidée par une ancienne entrepreneure industrielle, met un point d’honneur d’être à l’écoute des besoins de ses porteurs/ses de projet. Ce travail requiert une compréhension aigüe des besoins des CEOs de startups industrielles, que seul un/e entrepreneur/e peut acquérir. 

Ainsi, nous sommes certains que, fort de cette expérience, Nicolas saura mener à bien le plaidoyer et autres missions du CSI France.

En compagnie du nouveau Bureau et le Conseil d’Administration, il souhaite continuer dans la lignée des travaux déjà accomplis, et un écosystème favorable aux startups industrielles.

 

RetEx | L’accélérateur relocalisation CCI France

Les 7 et 8 décembre derniers, le CSI France était convié à intervenir en qualité de coach-expert à Belfort dans le cadre du dispositif « L’Accélérateur relocalisation : deux jours pour relocaliser et inventer de nouvelles solutions » coorganisé par la CCI du territoire accompagnée de l’association Relocalisations.fr.

CONTEXTE

La Chambre de Commerce et d’Industrie France en partenariat avec l’association Relocalisations.fr ont initié un tour de France inédit afin d’accompagner sur l’ensemble du territoire national, les entrepreneurs engagés dans une dynamique de relocalisation. Pour parvenir à cet objectif ambitieux répondant à des enjeux économiques, environnementaux et plus largement sociétaux que nous partageons, le dispositif « L’Accélérateur » a été conçu afin d’apporter une méthodologie et des outils opérationnels afin de repenser efficacement de nouvelles chaines de valeurs : de l’approvisionnement jusqu’à la production.

 

BELFORT, NOUVELLE ÉTAPE POUR UNE RECONQUÊTE INDUSTRIELLE

Après Rouen et Lille, la troisième étape de ce dispositif se déroulait sur le territoire de Belfort le jeudi 7 et vendredi 8 décembre 2023. Hôte de cet évènement, la CCI de Belfort avait réuni un écosystème d’acteurs multiples et complémentaires. C’est dans ce contexte que nous avons été conviés à rejoindre les équipes de coachs-experts aux côtés des étudiants de l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard et de l’ÉSTA, école formant aux métiers de l’industrie d’aujourd’hui et de demain

UN HACKATHON POUR 7 DÉFIS DE RELOCALISATION

Sous la forme d’un hackathon de 48 heures, sept projets portés par des entreprises locales ont ainsi bénéficié d’expertises et de regards croisés afin de leur permettre de concrétiser leurs ambitions de produire durablement. Toutefois, avant de lancer le top départ de cette troisième étape, les participants ont pu assister aux interventions éclairantes d’Arnaud Pichard, ancien Vice-Président de Schneider Electrics et Président Fondateur du RIF, et d’Olivier Lluansi, ancien conseiller industrie de l’Élysée et fondateur de Territoires d’Industrie. Olivier Lluansi est actuellement associé au sein du cabinet PwC et membre du comité d’honneur de notre collectif.

Deux experts, pour deux prises de parole hautement inspirantes. De la crise sanitaire aux mouvements sociaux des gilets jaunes jusqu’aux conflits internationaux, il n’est plus que jamais nécessaire de bâtir de nouveaux modèles économiques compétitifs et durables. La réindustrialisation constitue une réponse concrète aux défis de souveraineté, d’environnement et de cohésion territoriale.

Toutefois, selon nos deux intervenants, si les politiques publiques sont un levier puissant dans cette dynamique, le renouveau de l’industrie « viendra d’entrepreneurs qui partent de la feuille blanche, répondent à de nouveaux besoins avec des solutions non-existantes ».

C’est à l’issue de cette intervention aussi inspirante que motivante que le hackathon a débuté.

Jour 1 : l’intelligence collective en action

Accélérateur relocalisation CCI France

 

Experts et étudiants ont été répartis autour des sept projets soumis par les entreprises du territoire de Belfort. Nous avons pu travailler à partir de la méthode ITACC issu de cabinets de conseils en stratégie. Cet outil permet de passer progressivement de l’idéation à la définition concrète d’un cahier des charges permettant de relocaliser sa production.

Au-delà d’une nécessaire connaissance du marché ciblé, ITACC s’articule autour de trois étapes thématiques :

  • Importation
  • Technologies et avantages comparatifs
  • Chaine 4.0

C’est jusque tard dans la soirée que les différentes équipes ont pu s’imprégner des enjeux des entreprises, de leurs marchés et ainsi définir les premiers scénarios tangibles d’une relocalisation. Les défis à relever en 48 heures chronos :

Défi 1 : 

Qui veut bénéficier d’une fonderie de précision dans la Région ? Vous êtes industriel et avez des besoins de fonderie que vous n’arrivez pas à faire prendre en charge ? Venez définir quelle pourrait être l’offre d’une telle fonderie qui fera revivre une superbe friche industrielle.

Défi 2 : 

Qui veut produire des sièges de bureaux en France avec un acteur bien établi ? Vous avez des matières premières innovantes ou des idées pour assurer la fabrication de ce type de pièces sur le mode de l’éco-conception ? Venez créer avec le porteur de projet le cahier des charges des futurs sièges de bureaux fabriqués en France.

Défi 3 : 

Marre des délais et de la gestion de vos approvisionnements de composants micro-électroniques ? Justement ! L’union fait la force. Venez réfléchir aux synergies possibles avec une entreprise innovante et en pleine croissance.

Défi 4 : 

Vous êtes intégrateur ou fabricants de machines ? vous avez envie de vous démarquer de vos concurrents ? Venez rencontrer une pépite de la French tech qui révolutionne le cobot et construisez ensemble un partenariat pour booster vos ventes.

Défi 5 : 

Assez de prendre sa voiture pour faire moins de 5 km ? et si vous passiez au vélo ? Ils l’ont fait ! Le vélo « raisonnable » qui prend enfin compte de la vraie vie des utilisateurs. Vous avez envie d’offrir cette mobilité à vos salariés ? à vos administrés ? à vos clients ? Venez rencontrer le jeune prodige de Belfort et construisez ensemble un partenariat qui vous fera aimer.

Défi 6

Des capteurs intelligents …pour mieux piloter son usine ! Des capteurs…oui ! mais dans une PME ? comment faire ? si vous vous posez cette question, rejoignez-nous à Belfort ! que vous soyez un industriel ou un intégrateur, venez construire l’offre de capteurs qui va révolutionner le marché.

Défi 7 :

Nos centrales hydrauliques ont plus de 60 ans…sauvons-les ! Vous êtes du secteur de l’énergie et souhaitez réfléchir avec les rares acteurs français à avoir conservé une expertise sur le sujet ? venez réfléchir aux modalités de maintien des compétences et d’approvisionnement en pièces stratégiques.

JOUR 2 : Expertise technique, faisabilité et pitch

Le hackathon a repris le vendredi dès 8 heures pour une journée aussi intense que la précédente. Les différentes équipes ont pu rencontrer et mesurer la faisabilité de leurs idées auprès de professionnels experts en industrie 4.0, supply-chain ou encore éco-conception. Des échanges éclairants permettant aux équipes de retenir la road-map la plus pertinente, de finaliser le modèle économique associé et d’écrire un pitch pour tenter de remporter le premier prix.

C’est à partir de 14H que les 7 équipes ont pu présenter à tour de rôle le fruit d’un travail collectif dense et intense. Si la dynamique audacieuse de relocalisation portée par l’ensemble de ces entreprises reste la grande gagnante, le jury a dû délibérer :

Accélérateur relocalisation CCI France

 

  • Prix Relocalisations.fr : Christian Cuddel d’Aeris greentech
  • Meilleur impact sur l’emploi : MS-Innov partenariat avec les fabricants de machines industrielles Julien Morel
  • Meilleure innovation : Ludovic de Ternay de Socomec Group
  • Meilleur impact sur l’environnement : Denis Rousseau d’Eurosit
  • Meilleur impact sur la jeunesse : Jean M. de Parco Cycles
  • Mentions spéciales Coup de coeur du jury pour la souveraineté de l’industrie française : BH2M avec Sébastien
  • BRUNA et Arnaud Allemann et MS-Innov pour son projet de GIE

Newsletter | L’actualité de décembre du CSI France

Retrouvez toutes les actualités du CSI France dans cette dernière newsletter de l’année 2023 !

Nous sommes fiers de vous partager de très bonnes nouvelles, comme le renouvellement de notre Gouvernance, une interview exclusive de notre nouveau Président Nicolas Gambini, les actualités de l’écosystème startups, et de nos startups adhérentes !

 

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Expertise | La chaise, vue par Brune Poirson et Eléonore Blondeau

« Contrairement à d’autres objets, la chaise est souvent utilisée plusieurs années et n’apparaît donc pas emblématique de la société du tout-jetable. Et pourtant…

Il lui arrive ce qu’il se passe pour l’essentiel de ce que nous consommons à titre personnel et professionnel, y compris le mobilier et les meubles : un gaspillage massif. Chaque année en France, plus de 2 millions de tonnes de déchets d’éléments d’ameublement (DEA) sont produits, des fauteuils de bureau aux casiers de vestiaires en passant par les armoires ou les tables de réunion. En 2021, seulement 35% de ces DEA ont été collectés par la filière, et ce, malgré le dispositif « Responsabilité élargie du producteur » qui impose aux fabricants et importateurs de mobilier de prendre en charge la collecte, le tri et la valorisation des articles ; malgré aussi le travail et la bonne volonté des éco-organismes agréés en ce sens par les pouvoirs publics pour récupérer ces mobiliers usagés et leur donner une nouvelle vie par le réemploi et le recyclage »

 

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Tribune | Usbek et Rica – Zola écrirait-il encore sur l’industrie ?

Obscurité, misère, exploitation, pénibilité… L’usine « à la Zola » est une expression consacrée de longue date. La formule est parlante : qui n’a pas bachoté Zola sur les bancs du lycée ? Cependant, elle a ses limites car elle ne fait qu’effleurer la pensée complexe de l’un des plus grands auteurs de notre littérature.

Dans ses plus grands livres, Zola se fait en effet le peintre du monde ouvrier : L’Assommoir en 1877, Germinal en 1885. Mais son œuvre n’a pas l’usine pour seul décor : on y trouve aussi les grands magasins avec Au Bonheur des Dames, ou encore les Halles dans Le ventre de Paris. Il y dissèque sans complaisance la société du Second Empire et mène une réflexion sur la place du travail, l’ordre moral, la justice sociale. Il décrit la « France courage », celle qui se jette dans le travail pour s’en sortir.

L’écriture qui révèle la société

Zola est fidèle aux principes du naturalisme : il fait naître sous sa plume un florilège de personnages qui, par leurs relations et multiples regards, révèlent la société du XIXe siècle. Avec un incroyable génie de la formule, il croque des personnalités en un rien de temps : « Entré en République comme on rentre au couvent » ; « Méchante pour passer le temps », « Honnête car il est plus doux de s’endormir ainsi  »…

Auteur/·es :

Olivier Lluansi et Virginie Saks, co-animateurs du Laboratoire d’idées des « Forces françaises de l’industrie »

Olivier Lluansi est aussi auteur de : « Les néo-industriels : l’avènement de notre renaissance industrielle », aux éditions Les Déviations, mai 2023

 

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